Amendement pour Des Pirates aux municipales : Bilan de la première année...
Le présent amendement vise à proposer une division en 4 de l'article sur le bilan des élus proposé au vote de l'Assemblée permanente pour plusieurs raisons :
- Faciliter la lecture des différents entretiens (si c'est trop long, personne ne lira) ;
- Mettre en valeur chacun des élus indépendamment des autres, sans les noyer dans un article fleuve ;
- Permettre de poursuivre le feuilleton soit en ajoutant des entretiens avec d'autres élus pas encore interrogés, soit en revenant sur les activités des élus déjà interrogés avec de nouveaux entretiens peut-être un peu plus ciblés sur les actions menées ;
- Occuper l'espace (combler le vide potentiel) en prévision des prochaines campagnes électorales, avec la perspective de mettre en avant l'engagement des membres du Parti Pirate comme élus, le fait que c'est possible d'être élu et Pirate et que, à l'aube des législatives, notre parti politique est prêt pour cela.
Le présent amendement propose aussi une série de corrections de forme, d'orthographe et de syntaxe pour éviter les approximations. Il propose également la suppression de plusieurs liens inutiles, inutilisables ou morts et la réorganisation des sources pour faciliter la publication. Le présent amendement propose enfin un titre et des sous-titres différents, permettant de s'adapter au découpage en 4 épisodes.
Il est proposé que les 4 articles soient publiés sous la forme d'un feuilleton à raison d'un épisode par mois, à date fixe (le 1er dimanche du mois), jusqu'à épuisement, cela permettrait de se donner le temps pour produire de nouveaux entretiens qui pourraient prendre la suite de ceux-ci une fois le dernier publié. Ces nouveaux entretiens pourraient permettre d'interroger en outre des élus étrangers également membres du PP (Députés islandais, luxembourgeois ou tchèques, Maire de Prague ou Ministre de la République Tchèque par exemple).
Je me propose pour travailler avec les élus afin de relire et corriger chaque partie. Une invitation leur a été envoyée en ce sens.
Élue et Pirate, tout un programme...
Dans ce nouveau feuilleton proposé par l'équipage de coordination des élus du Parti Pirate, les Pirates vous feront voyager à la rencontre de leurs élus pour découvrir leurs mandats et mieux comprendre leur engagement à travers une série d'entretiens.
--------Épisode 1---------
En 2020, des Pirates sont entrés dans certains exécutifs municipaux. Dans ce premier épisode nous vous présentons une nouvelle élue marseillaise très motivée et particulièrement engagée dans son secteur : Émilia Sinsoillez.
Marseille, 2ème et 3ème arrondissements
Elle s'appelle Émilia Sinsoilliez. À la ville, Émilia est professeure des écoles en REP et maman de deux enfants. Elle est aussi militante dans différentes associations et collectifs, et co-fondatrice d’un festival des cultures tsiganes qui s'est tenu pendant près de 12 ans et qui réunissait plus de 6000 personnes chaque année autour d’événements pluridisciplinaires (cinéma, concert, expos, théâtre, conférences…) à Marseille : le Latcho Divano.
En juin 2020, Émilia a été élue pour la toute première fois de sa vie avec le Printemps Marseillais, elle est nommée première adjointe à la Mairie de secteur des 2ème/3ème Arrondissements. En tant que telle, elle est aujourd'hui en charge de la Démocratie Permanente, du Budget participatif et des Solidarités.
Démocratie et solidarité, fer de lance d'Émilia Sinsoilliez
« Dans les 2ème/3ème Arrondissements, ma délégation se nomme "Démocratie Permanente" car je souhaitais avoir une approche multiple et diverse de cette participation citoyenne : des instances plus classiques comme les Conseils de quartier, les concertations publiques, mais aussi des dispositifs qui s’adaptent à notre territoire comme des réunions en pied d’immeubles, des cafés citoyens, des moments festifs à co-construire... Je souhaite que cette participation soit diffuse et continue, formelle ou parfois informelle... »
Émilia s’est présentée sur les listes du Printemps Marseillais avec beaucoup de motivation et d’enthousiasme, avec aussi l’espoir que les choses évoluent dans sa ville. Face à la crise sociale et urbaine que traversent les 2ème et 3ème arrondissements (plusieurs quartiers parmi les plus pauvres de France y sont réunis, par exemple à Félix Piat dans le 3ème, le taux de pauvreté dépasse les 70 %*), Émilia a participé à la mise en place de la commission « Solidarités » en Mairie de Secteur qui réunit plus d’une quarantaine d’associations et qui coordonne de nombreuses actions afin de venir en aide aux plus démunis.
"Marseille : ses quartiers parmi les plus pauvres de France", Jean Poustis, France 3 Provence-Alpes, 7 juin 2019 -https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/metropole-aix-marseille/marseille/quartiers-nord/marseille-ses-quartiers-parmi-plus-pauvres-france-1681098.html
Consciente que les conseils d’arrondissement sont des rendez-vous démocratiques importants, Émilia milite dès ses premiers jours de mandats pour qu’ils soient plus accessibles. Ainsi, l'élue a rapidement proposé la délocalisation des conseils. Aujourd'hui chaque conseil se tient dans un lieu différent, cela permet d'en faciliter l'accès aux riverains. Par ailleurs, l’ordre du jour et les délibérations sont dorénavant systématiquement rendus publics.
Dans le cadre de sa délégation « Solidarité », particulièrement sollicitée au quotidien dans ces quartiers difficiles, Émilia a contribué à la création du « Bus du Cœur ». Depuis sa mise en place, ce dispositif a permis à de nombreuses femmes de faire un bilan cardiaque. Émilia a également poussé sa mairie de secteur à contribuer à la valorisation de l’outil élaboré par le « Collectif du 3ème », le Guide Local d’Accès au Droit (GLAD), et travaille conjointement avec Solinum pour que les informations collectées soient recensées sur la plateforme numérique SOLIGUIDE. Ce dispositif a donné naissance à un outil numérique très pratique qui permet l'orientation vers des services de première nécessité, le recensement des lieux et services utiles et accessibles aux personnes en difficulté, la fluidification des nombreuses structures saturées ou encore de favoriser l'autonomie des personnes les plus démunies :
Présentation de Soliguide sur le site Solinum - https://www.solinum.org/activites/soliguide/
À l'automne 2020, la mairie du 2ème secteur a interpellé la Préfète à l'égalité des chances au sujet de la difficulté et de la saturation des lieux d'accès aux droits dans le troisième arrondissement. Ainsi, la mairie a soutenu le déploiement du Bus des Droits de l'ASMAJ. Animé par une juriste et deux médiateurs, il s'agit d'un dispositif mobile gratuit, anonyme et confidentiel qui est venu renforcer l'accompagnement des habitants afin de faciliter leurs démarches administratives et juridiques.
Site de la Mairie de Secteur des 2ème et 3ème arrondissements, présentation du Bus des Droits :
https://www.mairie-marseille2-3.com/le-bus-des-droits
Une autre action a été menée par l'élue Pirate depuis son élection en juin 2020 : Un partenariat a vu le jour entre la mairie du 2ème secteur et l'association Vendredi 13, partenariat grâce auquel une centaine de repas ont été distribués au CAL de Saint-Mauront avec l'aide du Food Truck solidaire de l’Armée du Salut. Au menu, des plats plaisirs et du lien social ! Le Food Truck était également présent sur les événements organisés par la mairie de secteur (ciné plein air de l’été, fiesta des Assos en septembre et Festival des Solidarités en novembre), pour proposer des collations à petits prix.
L'avenir de l'élue Pirate
« Être élue à la mairie de secteur, c’est d’abord un travail de terrain qu’il faut prendre avec beaucoup d’humilité. Surtout dans un arrondissement où le taux de pauvreté dépasse les 50%… Les attentes sont énormes et le processus administratif pour faire avancer des projets indispensables est très long ! C’est parfois frustrant. Mais je réalise après cette première année que chaque action, petite ou grande, compte : aider une famille à se reloger dignement, résoudre un problème administratif pour un habitant, écouter des militants d’une association, répondre aux invitations pour différents projets, les accompagner jusqu’à leur réalisation, c’est très gratifiant aussi ! Les personnes apprécient énormément cette proximité avec un représentant de la République ! Et ils nous le disent chaque jour même si parfois, on ne peut pas répondre à leur demande, c’est aussi important de l’expliquer. »
Émilia participe aujourd'hui à la création de deux nouvelles commissions et met en place les commissions thématiques Culture et Écoles. Le Conseil de l’Enfant, un autre projet sur lequel Émilia travaille, réunit les enfants de CM1 et de CM2 des écoles du 2ème secteur. Il s'agit d'une expérience pilote inédite qui sera menée sur un an. Il n’y a jamais eu de conseil de l’enfant à Marseille, en tant qu’institutrice ce projet lui tient vraiment à cœur d’autant plus que cette année, les jeunes membres de ce nouveau Conseil vont travailler autour de la convention internationale de l’Enfant. Ces jeunes sont désignés au sein de l’école par tirage au sort. Ce conseil sera un lieu de réflexion, de discussions, de propositions et d’actions pour ces jeunes, il a également pour but d’être un outil d’éducation à la citoyenneté. Sur la même dynamique, Émilia a proposé la création d'un Conseil des Seniors pour proposer une alternative citoyenne, plus engagée au service des autres, aux animations classiques proposées aux anciens (loto, sortie…).
Comme le définit la loi Vaillant de 2002 relative à la démocratie de proximité, et en accord avec le programme du Printemps Marseillais, Émilia souhaite créer des conseils de quartier qui favoriseront l’expression de la parole des habitants ainsi que la prise en compte de l’expertise des acteurs citoyens engagés dans des associations et collectifs.
L'élue souhaite faire du PAPOMO, ce mobilier urbain qui se monte, se transporte, s'installe où on le souhaite, un symbole de la démocratie. Pour Émilia, c’est un outil de participation citoyenne qui permet une occupation à des fins démocratiques de l’espace public, c'est un outil pour sortir des cercles confidentiels de réflexion, dans une démarche pacifiste, inclusive, généreuse et optimiste, le regroupement des valeurs que nous, Pirates, défendons et que notre élue locale retrouve dans cet objet : Démocratie, Libertés et Partage.
Émilia participe aussi au lancement du festival des solidarités à Marseille, un événement national annuel qui a pour mission d’informer sur les enjeux de solidarité, de la coopération locale et ainsi valoriser ces actions dans leur dimension sociale et culturelle, un festival qui permet de donner une plus grande visibilité à la solidarité auprès de tous les habitants de Marseille, de valoriser la diversité des acteurs impliqués, des thèmes abordés, des formes d’expression des solidarités et des animations proposées et d’encourager et favoriser le partenariat et les dynamiques collectives entre tous les acteurs pour construire une société plus juste et solidaire.
Site du Festival des Solidarités : https://www.festivaldessolidarites.org/evenements
Pour contacter Émilia Sinsoilliez, élue Pirate à la mairie des 2ème et 3ème arrondissements de Marseille :
Mail :
Téléphone : 04 91 14 57 80
Adresse postale : 2 Pl. de la Major, 13002 Marseille
Les élus de la mairie de secteur des 2ème et 3ème arrondissements de Marseille : https://www.mairie-marseille2-3.com/votre-mairie/maire-et-elus/
----------------------------Fin de l'épisode 1------------------------
Élu et Pirate, tout un programme...
Dans ce nouveau feuilleton proposé par l'équipage de coordination des élus du Parti Pirate, les Pirates vous feront voyager à la rencontre de leurs élus pour découvrir leurs mandats et mieux comprendre leur engagement à travers une série d'entretiens.
----------------------Épisode 2-----------------------------
En 2020, des Pirates sont entrés dans certains exécutifs municipaux. Dans ce nouvel épisode nous vous présentons un deuxième élu marseillais qui porte nos couleurs au sein de la mairie centrale de Marseille : Christophe Hugon.
Marseille, 6ème et 8ème arrondissements
Christophe Hugon, papa de deux enfants, est chercheur indépendant auprès du CNRS, de l'INRIA et de l'Université Aix-Marseille. Après plusieurs années passées hors de sa ville natale, la famille Hugon est rentrée à Marseille en 2016. Christophe constate alors que l'état de la ville qu'il aime n'a pas vraiment évolué depuis son départ et décide de s'engager en politique, au sein du Parti Pirate. Militant actif pendant les élections européennes de 2019 en soutien à la liste Pirate, il rencontre rapidement Loïc Bonnier, un autre membre du Parti Pirate marseillais qui est aussi impliqué dans MadMars, une initiative politique citoyenne locale. Ensemble, Loïc et Christophe ont participé à la campagne pour les élections municipales sur la liste « Le Printemps Marseillais » en défendant les valeurs de démocratie et de transparence chères aux Pirates.
À l'issue des élections municipales de juin 2020, Christophe a été élu à la mairie des 6ème/8ème arrondissements. Nommé à la mairie centrale délégué à la transparence, à lʼopen data municipal, au système dʼinformation et au numérique de la ville, il a ensuite été élu vice-président d'Open data France sur les sujets de citoyenneté et médiation.
« Je suis depuis plusieurs années chercheur indépendant, et je réalise des prestations pour les laboratoires, universités et entreprises. Depuis que je suis élu, j'ai dû réduire mes activités à environ un tiers professionnel (1 seul client), deux tiers mairie. Je partage mon bureau avec l'élu au patrimoine municipal et lieux cultuels. Nous avons une assistante qui nous aide à organiser nos emplois du temps et nos rendez-vous. J'ai plusieurs réunions et commissions par jour sur de nombreuses thématiques, notamment avec les autres élus pour définir la politique numérique. »
Un engagement sans faille pour l'Open Data
Au cours de sa première année de mandat, Christophe a notamment mis en place un outil unique en France : la Commission Communication et Ouverture Des Données (CCODD). Il s'agit d'une commission qui se veut l'interface entre la population marseillaise, les agents, les membres du Conseil municipal et les services juridiques, informatiques et de communication pour fluidifier la mise en place de la politique d’ouverture de la ville. Présentée et votée en Conseil municipal le 8 février 2021, la CCODD est régulièrement présentée aux autres municipalités, comme par exemple lors du Congrès des Inspecteurs et Auditeurs Territoriaux (CIAT). L'un des effets notables du travail sur l'open data est la rationalisation et l'optimisation de l'action de l'administration en s'appuyant sur la qualité de la donnée. Cette Commission contribue également à la mise en place des projets de médiation, d’acculturation et de formation de la population et des agents de la ville.
Extrait des registres des délibérations du Conseil municipal - Séance du 8 Février 2021 - Ville de Marseille - https://deliberations.e-mrs.fr/alfresco/s/api/node/content/workspace/SpacesStore/3193c18e-5215-4fa0-8887-e42f7e32e3c6/2021-0011.pdf?a=true&guest=true
"Ouverture des données (Open Data) et partage des logiciels (Open Source)", Numérique Marseille https://numerique.marseille.fr/une-smart-city/mutualisation-et-optimisation-des-donnees
La CCODD coordonne la mise en place de l’Open Data dont la liste des données actuellement déployée (plus de 40) est disponible sur datasud.fr. Parmi ces données, il y a notamment la cartographie des services publics, l'audit des écoles, le palmarès des prénoms, les parcours culturels, les observations de biodiversité… Cette Commission réunit mensuellement les services concernés afin d'ancrer la culture de la donnée ouverte dans le paysage marseillais.
« L'Open Data en est un outil important. Mais l'impact le plus fort est dans la qualité des données disponibles au sein de l'administration. Le besoin d'ouverture a poussé les services à travailler sur une donnée beaucoup plus homogène, mise à jour et qualifiée. Ce travail a un impact structurant sur l'action de la mairie. Quasiment absente à notre arrivée, tout une mécanique a été mise en place afin de rattraper ce retard avec, comme objectif, d'être à la pointe de l'Open Data et de ses usages. Enfin, et pour la première fois à Marseille, nous avons créé une délégation politique pour les sujets de numérique municipal, c'est-à-dire impliquant directement l'action numérique interne et externe de la Ville de Marseille (outils numériques, lutte contre la fracture numérique, cybersécurité, formation des agents, etc.) »
Dans le cadre de son mandat de vice-président d'Open data France sur les sujets de citoyenneté et médiation, Christophe anime régulièrement des ateliers et participe aux travaux qui permettent d'établir une feuille de route commune aux collectivités et aux organismes qui y adhérent. Cette feuille de route rejoint essentiellement celle de la ville de Marseille sur l'open data.
Une implication concrète auprès de l'administration
L'un des rôles importants du maire, et assez méconnu, est la gestion du personnel. En règle générale, il délègue ce travail aux élus de la majorité. Ainsi, Christophe siège en tant que titulaire au sein de la Commission de réforme, il est amené à travailler sur les dossiers litigieux d'accidents du travail et de maladies professionnelles. Cette commission est composée de médecins, d'un élu accompagné par un chef de service et le médecin du travail de la mairie, ainsi que des représentants syndicaux.
« Les décisions, discussions qui ont lieu dans cette Commission peuvent changer concrètement la vie des agents. Par contre il faut parfois bien s'accrocher, car il peut y avoir des cas de suicides, de traumatismes graves, de décès difficiles accompagnés par des témoignages poignants. »
L'élu Pirate est également suppléant au Conseil de discipline. Ce Conseil, qui implique les services juridiques, permet de réviser les mesures disciplinaires à prendre envers les agents ayant commis une faute grave. Enfin, il veille, avec les autres élus de la mairie centrale, à la permanence psychiatrique. Christophe a réalisé deux permanences psychiatriques depuis le début de son mandat. En effet, tout internement non consenti doit être contrôlé et validé par le maire afin d'éviter les abus, c'est là aussi une tâche que le Mairie est amené à déléguer au fil des semaines et à laquelle un néophyte en politique n’est pas toujours bien préparé.
Petite histoire de cybersécurité à Marseille
Le 14 mars, veille du 1er tour des élections municipales, la Ville de Marseille a été victime d’une cyberattaque de grande ampleur : un rançongiciel (ransomware) sur le système d’information. 90% des systèmes étaient susceptibles d’avoir été impactés. Le jour même, une intervention urgente sur les sauvegardes a été réalisée : tout a été coupé à temps, les données ont été sauvées. Les mesures prises depuis le déclenchement de l’attaque ont été immédiates. Deux jours après l'attaque, l'installation d'une messagerie (libre, qui se pérennisera) a permis de retrouver une facilité de communication. Au bout d'une semaine, les systèmes vitaux tels que l'état civil ont été relancés. Dix jours plus tard, la réinstallation de tous les postes a pu commencer. En mai 2020, l'essentiel des systèmes a pu être remis en place. Sur le long terme, la cyberattaque a permis d'instaurer un profond changement de culture et de méthode pour les équipes, ainsi que le durcissement de la protection du Système d'Information en suivant les recommandations du Swat Sogeti et de l'ANSSI. Ces chantiers font l’objet, dans chaque direction, d’un suivi permanent et d’un pilotage mensuel tels que le changement de tous les mots de passe, le renforcement et la mise à jour des outils, etc. Afin d'améliorer encore la réaction de la mairie, un Centre Opérationnel de Sécurité informatique est en cours d'installation.
Extrait des registres des délibérations du Conseil Municipal, Ville de Marseille, 9 juillet 2021 https://deliberations.e-mrs.fr/alfresco/s/api/node/content/workspace/SpacesStore/786c3a06-417d-4ba0-851c-8b5e1d39b4f5/2021-0563.pdf?a=true&guest=true
Cette expérience a été partagée lors du forum 100% cyber. "Forum AccesSecurity 100% cybersécurité - Gestion de crise cyber, Comment réagir à une attaque ?", 9 décembre 2021 https://www.youtube.com/watch?time_continue=311\&v=03r5aD9RSQU\&feature=emb_title
Intervention de Christophe Hugon sur Europe 1 : https://youtu.be/R0zb1FDRxhU
L'avenir de l'élu Pirate
Pour Christophe, la machine est lancée, la politique de l’Open Data qu’il a mise en place sera opérationnelle tout au long de son mandat et doit permettre de changer le rapport entre la ville et le citoyen, de créer du lien entre le travail des élus, des agents, et la population marseillaise de manière à permettre la transparence et la démocratie dont l’accès à l’information est la clé de voûte.
« Cette première année a été extrêmement riche en enseignements. Bien que la ville de Marseille soit une vieille machine très lourde, difficile à moderniser et longue à faire changer de cap, je suis très fier de contribuer autant que possible à cette évolution. Ne plus être dans la plainte que les choses ne vont pas, et être parmi ceux qui ont la chance de les faire changer. »
Pour contacter Christophe Hugon, élu Pirate à la mairie centrale de Marseille :
Mail : chugon@marseille.fr Adresse postale : Pavillion Daviel, quai du Port, 13002 Marseille.
Sources
"Michèle Rubirola attribue 18 nouvelles délégations", Jean-François Eyraud, Gomet', 17 septembre 2020 - https://gomet.net/marseille-michele-rubirola-attribue-18-nouvelles-delegations/
"Conseil municipal de Marseille : cité de la transition, gratuité des musées, crèches… (1/2)", Lena Cardo, Gomet', 7 octobre 2020 - https://gomet.net/conseil-municipal-de-marseille-musees/
"[Interview] Les priorités de Christophe Hugon, élu délégué à l’open data à Marseille", La Rédaction, Gomet', 21 octobre 2020 - https://gomet.net/interview-les-priorites-de-christophe-hugon-elu-delegue-a-lopen-data-a-marseille/
"[Marseille] Christophe Hugon délégué à l’open data : “Tout reste à construire” (1/3)", Lena Cardo, Gomet', 23 octobre 2020 - https://gomet.net/christophe-hugon-delegation/
"Ateliers, plateforme, usages… la stratégie open data de Christophe Hugon pour Marseille (2/3)", Lena Cardo, Gomet', 24 octobre 2020 - https://gomet.net/ateliers-plateforme-usages-la-strategie-open-data-de-christophe-hugon-pour-marseille-2-3/
"Ecoles, crèches, Allô Mairie, commerces : 4 projets pour l’open data à Marseille (3/3)", Lena Cardo, Gomet', 25 octobre 2020 - https://gomet.net/christophe-hugon-ecole/
"Open data à Marseille : de la difficulté de l'administration à s'ouvrir", Sylvain Pignol, La Provence, 17 mars 2021 -
"Marseille fait un pas vers la transparence de ses données", Christophe Casanova, La Marseillaise, 17 mars 2021 - https://www.lamarseillaise.fr/societe/marseille-fait-un-pas-vers-la-transparence-de-ses-donnees-KN6834185
"Marseille : à la Fabulerie, un « escape game » ravive les Archives", Philippe Amsellem, La Marseillaise, 25 mars 2021 - https://www.lamarseillaise.fr/culture/a-la-fabulerie-un-escape-game-ravive-les-archives-JJ6975902
"Un an après, Marseille a appris de ses failles informatiques", Florent De Corbier, La Marseillaise, 9 mars 2021 - https://www.lamarseillaise.fr/societe/un-an-apres-marseille-a-appris-de-ses-failles-informatiques-AE6710552
"La Ville de Marseille active sa plateforme de l’open data avec un premier jeu de données disponibles", La Rédaction, Made In Marseille, 16 mars 2021 - https://madeinmarseille.net/54352-la-ville-de-marseille-active-sa-plateforme-de-lopen-data-avec-un-premier-jeu-de-donnees-disponibles/
"La Ville de Marseille accélère sur l’open data", Agathe Perrier, Gomet', 19 mars 2021 - https://gomet.net/open-data-ville-marseille/
----------------------------Fin de l'épisode 2------------------------
Élu et Pirate, tout un programme...
Dans ce nouveau feuilleton proposé par l'équipage de coordination des élus du Parti Pirate, les Pirates vous feront voyager à la rencontre de leurs élus pour découvrir leurs mandats et mieux comprendre leur engagement à travers une série d'entretiens.
--------Épisode 3---------
En 2020, des Pirates sont entrés dans certains exécutifs municipaux. Dans ce troisième épisode nous vous présentons notre jeune élu Pirate bisontin : François Bousso.
Besançon
François Bousso est employé dans un bar-restaurant de Besançon. Il a rejoint le Parti Pirate en 2019 au moment des élections européennes et, la même année, il s'est engagé dans la campagne municipale d'Anne Vignot avec l'objectif de s'investir en politique et de réveiller la ville dans laquelle il réside depuis 4 ans. En juin 2020, François a été élu conseiller municipal de la Ville de Besançon en charge de la Citadelle, de l'écotourisme urbain et du tourisme culturel, rattaché à l'adjointe à la Culture Aline Chassagne. Il a aussi été élu conseiller communautaire du Grand Besançon Métropole, en charge de l'écotourisme, de l'offre "Grandes Heures Nature" et des congrès, rattaché au Vice-Président en charge du Tourisme, de l'Attractivité, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Benoît Vuillemin.
« Chaque élu possède une tablette. L'ensemble des documents, rapports, etc. sont dématérialisés sur une plateforme spécifique et j'avoue que c'est assez pratique. Je partage un bureau avec les trois autres élus à la Culture de la Ville, une optimisation des locaux voulue par la Maire et qui est largement suffisante pour répondre à nos besoins. Niveau charge de travail, je reçois à peu près 40 mails par jour, il faut donc quotidiennement faire un suivi et j'ai des réunions tous les jours (notamment le soir). C'est donc assez chronophage et j'ai dû diminuer de 70% mon temps de travail au bar-restaurant. »
Le tourisme et la pandémie : Les meilleurs ennemis ?
La Citadelle de Besançon est l'une des œuvres majeures de Vauban, une forteresse militaire classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco et qui est devenu aujourd'hui l'un des sites touristiques les plus importants de la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle renferme trois Musées de France : Le Muséum, le Musée de la Résistance et de la Déportation et le Musée Comtois. Le Muséum mène aujourd'hui un questionnement autour du bien-être animal au sein du parc zoologique, le travail de François, en lien avec la direction de la Citadelle, est d'interroger et de rassembler autour d'une même table des scientifiques, les salariés du parc, des associations animalistes, des experts, etc. pour donner de nouvelles orientations au zoo.
"La Citadelle ne sera éclairée la nuit qu’en période touristique", Paul-Henri Piotrowsky, L'Est Républicain, 23 juin 2019 - https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2021/06/23/la-citadelle-ne-sera-eclairee-la-nuit-qu-en-haute-periode-touristique
"La Citadelle de Besançon prête à sortir de son sommeil", J-F. H., La Presse Bisontine, Avril 2021 - https://publipresse.cld.bz/la-presse-bisontine-227-avril-2021/6/
L’accessibilité et le développement du site de la Citadelle sont au cœur des réflexions menées par l'élu Pirate. Vauban a fait de la Citadelle une forteresse imprenable qui domine toute la Ville et, pour y accéder, il faut s'armer de courage car « ça grimpe sec ! ». Pendant 20 ans, la collectivité a tenté, en vain, de trouver des alternatives (type télécabine) afin de parvenir au site sans pour autant améliorer les accès existants. Il s'agit donc d'être inventif et résilient afin de rendre une accession la plus agréable possible avec, par exemple, des expositions photos le long du parcours, une offre de bus conséquente depuis un parking relais, ou encore permettre la location de vélos-électriques. Cela invite à balayer tous les champs de la mobilité actuelle et future.
François travaille aussi, avec le directeur de la Citadelle, sur une diversification de l'offre touristique proposée au sein du lieu par, notamment, la création d'un bar sur une des terrasses du site, le développement d'une programmation culturelle plus étoffée ou encore d'autres projets ambitieux afin d'accueillir des entreprises.
Grâce à ses premières actions, la Citadelle a plutôt bien résisté à la crise qui touche le secteur du tourisme et il s'agit désormais de la développer dans les années à venir.
"La Citadelle rouvre sa super terrasse avec un resto-bar d’été, le Qinze", Philippe Sauter, L'Est Républicain, 29 mai 2021 - https://www.estrepublicain.fr/economie/2021/05/29/la-citadelle-rouvre-sa-super-terrasse-avec-un-bar-d-ete-le-qinze#PlugCommentsList2
François est donc délégué à "Grandes Heures Nature" (à prononcer "Grandeur nature"), c'est le nom donné à l'offre d'activités outdoor en plein développement sur le territoire du Grand Besançon (trail, randonnée, escalade, navigation, parapente, etc.). C'est aussi le nom d'un festival mettant en avant ces disciplines. Il s'agit d'une très belle délégation qui invite à travailler en transversale avec les délégations Sport, Tourisme, Communication voire Santé, qui touche à des pratiques en plein essor, notamment suite au confinement, et qui interroge aussi sur la manière de pratiquer sa discipline tout en préservant l'environnement, dans un cadre naturel menacé par le réchauffement climatique (disparition des forêts, baisse des niveaux d'eau, etc.). Le festival 2021 a été une réussite populaire et permet déjà un focus, une fréquentation et des retombées médiatiques plus importantes en matière d'écotourisme.
"Grandes Heures Nature : "Nous sommes devenus une référence dans le sport outdoor et ce n'est que le début..."", Hélène L., Ma Commune Info, édition Besançon FC, 11 juin 2021 - https://www.macommune.info/grandes-heures-nature-nous-sommes-devenus-une-reference-dans-le-sport-outdoor-et-ce-nest-que-le-debut/
« Au terme de cette première année écoulée, j'ai deux ressentis : le plaisir de travailler les dossiers, souvent dans l'ombre, de faire avancer les choses. Et en même temps la lassitude quand l'opposition de tous bords parvient à manipuler un sujet et à le retourner contre vous. Les raccourcis sont très faciles mais c'est un bon exercice de passer du "y-a qu'à faut qu'on" à la réalité et la complexité des sujets, et c'est ce qui m'intéresse. Je ne suis pas un Pirate pour rien, j'aime dans mon quotidien exprimer et travailler les choses de manière concrète, sans devoir respecter les injonctions d'un parti qui me demanderait de respecter tel ou tel symbole. »
L'avenir de l'élu Pirate
François poursuit son mandat avec autant de questionnements que d’enthousiasme. La crise économique pose aujourd'hui la question d'un développement maîtrisé du mécénat sur la Citadelle. En terme de fréquentation et d'image, la Citadelle semble cependant sur le bon chemin grâce aux nouvelles activités lancées.
Avec la délégation « écotourisme », la municipalité s'est engagée dans une tendance populaire avec une appétence pour un tourisme plus vert et responsable mais qui souffre encore parfois de dogmatisme. L'élu traverse parfois quelques moments de frustration quand il met en perspective le développement de cette branche avec le fait que Besançon possède, parmi ses atouts, un patrimoine naturel d'une très grande richesse. Il faut faire preuve de pédagogie, et fédérer, en appuyant sur le développement de pistes cyclables, la navigation sur le Doubs ou encore les chemins de grande itinérance.
Enfin la délégation « Congrès » a beaucoup souffert de la pandémie avec une première année quasiment blanche en terme d'activité. Besançon, comme d'autres villes en France, s'interroge sur sa stratégie future en la matière. Le double enjeu est à la fois de parvenir à attirer des congrès importants tout en prenant conscience que le paysage des congrès a évolué vers de plus petits événements dans des lieux plus atypiques.
Pour contacter François Bousso, élu Pirate à la mairie de Besançon :
Mail : francois.bousso@besancon.com
Twitter : @francoisbousso
----------------------------Fin de l'épisode 3------------------------
Élu et Pirate, tout un programme...
Dans ce nouveau feuilleton proposé par l'équipage de coordination des élus du Parti Pirate, les Pirates vous feront voyager à la rencontre de leurs élus pour découvrir leurs mandats et mieux comprendre leur engagement à travers une série d'entretiens.
--------Épisode 4---------
En 2020, des Pirates sont entrés dans certains exécutifs municipaux. Dans ce quatrième épisode nous retournons à Marseille pour rencontrer un autre élu local Pirate : Loïc Bonnier.
Marseille, 1er et 7ème arrondissement
Loïc Bonnier est ingénieur informatique. Il s’est engagé en politique à la suite du drame qui a eu lieu le 5 novembre 2018, lorsque les immeubles du 63 et du 65 rue d’Aubagne se sont effondrés à Marseille et ont provoqué la mort de 8 personnes. Comme beaucoup de marseillais résidant en centre ville, il a senti, au moment de l’effondrement, le sol vibrer sous ses pieds et ça a été pour lui le déclic nécessaire pour s’engager en politique, pour militer et tenter de changer les choses. En 2019, il était candidat sur la liste du Parti Pirate aux élections européennes. En juin 2020, il s'engage puis est élu, avec le Printemps Marseillais, dans le 1er et le 7ème arrondissements de Marseille. Sans délégation et sans indemnité, il représente la mairie au conseil d'école "Candolle" et participe à la commission de consultation des appels d'offres, à la commission des affaires générales ainsi qu’à la commission de vérification des listes électorales.
« Nous partageons un grand bureau de 4 postes de travail et d'une table de réunion. Les élus ont été équipés suivant leur convenance de tablettes pour interagir sur les outils mis à leur disposition, entre autres les mails et un espace de cloud numérique. Les salles de réunions de la mairie sont à disposition pour organiser nos rencontres de travail. Suivant les délégations, les élus peuvent être sollicités quotidiennement, soit par les services, soit par les usagers. »
Sans délégation, sans indemnité, mais représentant engagé
La gestion des écoles est une compétence de la mairie. Pour entretenir le lien entre le personnel éducatif, le personnel de mairie et les parents et enfants, un représentant de la Maire doit être présent en Conseil d’école. Cette mission locale d’écoute vise à établir un lien de proximité avec les élus. Il y a 3 Conseils d'école par an, le délégué de la mairie a comme tâche principale de faire remonter les remarques du conseil d'école et d’y apporter la voix du maire. C’est dans ce contexte que Loïc participe au conseil d’école "Candolle".
L'élu Pirate participe à la commission de consultation des appels d'offres. Cette Commission, comme son nom l'indique, entérine la validité légale des appels d'offres. Il s'agit de consulter et de corriger le dossier technique pour suivre la commande politique, par exemple, exiger des denrées biologiques quand la mairie achète des produits alimentaires. La commission a fait basculer le rapport des points pour l'attribution des appels d'offres entre le prix et le cahier technique passant du 40/60 au 50/50.
Loïc est Président de la Commission des affaires générales des 1er et 7ème arrondissements de Marseille. À ce titre, il examine et évalue les rapports présentés aux conseils d’arrondissements. L'élu siège aussi à la Commission de vérification des listes électorales : les mouvements sur les listes électorales doivent passer par une validation d'une commission composée d'élus, le rôle de ce groupe est de signer le cahier d'émargement du scrutin à venir.
Loïc profite du temps qu'il peut consacrer à son rôle d'élu pour compléter les données à sa disposition sur la gestion des parcs et jardins de moins de 1 hectare, qui sont de la responsabilité de la mairie de secteur dans laquelle il a été élu, sur OpenStreetMap.
Sur demande de la Maire du Secteur, Sophie Camard, il peut être amené à la représenter sur certaines actions, il était présent par exemple à un débat organisé par Citizen Campus portant sur l'implication citoyenne au sens large.
L'avenir de l'élu Pirate
Pour Loïc, les réunions, les conseils et les rencontres vont se succéder sur le même rythme mais ses fonctions, majoritairement administratives, ne laissent malheureusement pas de place aux initiatives. Cependant, nous pouvons compter sur lui et ses collègues élus pour s'entraider au quotidien, pour partager leurs connaissances et les diffuser dans leurs mandats autant que dans leurs vies. Loïc s'est d'ailleurs engagé, au sein du Parti Pirate, dans l'équipage Coordination d'élus qui vise à coordonner les travaux des élus et à mettre à leur disposition tous les outils dont ils ont besoin pour mener à bien leur mandat.
Pour contacter Loïc Bonnier, élu Pirate à la mairie des 1er et 7ème arrondissements de Marseille :
Mail :
Téléphone :
Adresse postale :
Photos : https://cloud.partipirate.org/index.php/s/6Z5eEANM7O98XHV?path=%2F
11 arguments
-
le 08/01/2022 à 18:10Exposé des motifs
Le présent amendement vise à proposer une division en 4 de l’article sur le bilan des élus proposé au vote de l’Assemblée permanente pour plusieurs raisons :
- Faciliter la lecture des différents entretiens (si c’est trop long, personne ne lira) ;
- Mettre en valeur chacun des élus indépendamment des autres, sans les noyer dans un article fleuve ;
- Permettre de poursuivre le feuilleton soit en ajoutant des entretiens avec d’autres élus pas encore interrogés, soit en revenant sur les activités des élus déjà interrogés avec de nouveaux entretiens peut-être un peu plus ciblés sur les actions menées ;
- Occuper l’espace (combler le vide potentiel) en prévision des prochaines campagnes électorales, avec la perspective de mettre en avant l’engagement des membres du Parti Pirate comme élus, le fait que c’est possible d’être élu et Pirate et que, à l’aube des législatives, notre parti politique est prêt pour cela.Le présent amendement propose aussi une série de corrections de forme, d’orthographe et de syntaxe pour éviter les approximations. Il propose également la suppression de plusieurs liens inutiles, inutilisables ou morts et la réorganisation des sources pour faciliter la publication.
Le présent amendement propose enfin un titre et des sous-titres différents, permettant de s’adapter au découpage en 4 épisodes.Il est proposé que les 4 articles soient publiés sous la forme d’un feuilleton à raison d’un épisode par mois, à date fixe (le 1er dimanche du mois), jusqu’à épuisement, cela permettrait de se donner le temps pour produire de nouveaux entretiens qui pourraient prendre la suite de ceux-ci une fois le dernier publié. Ces nouveaux entretiens pourraient permettre d’interroger en outre des élus étrangers également membres du PP (Députés islandais, luxembourgeois ou tchèques, Maire de Prague ou Ministre de la République Tchèque par exemple).
Je me propose pour travailler avec les élus afin de relire et corriger chaque partie. Une invitation leur a été envoyée en ce sens.
Contenu de la proposition
Exposé des motifs
Le présent amendement vise à proposer une division en 4 de l’article sur le bilan des élus proposé au vote de l’Assemblée permanente pour plusieurs raisons :
- Faciliter la lecture des différents entretiens (si c'est trop long, personne ne lira) ; - Mettre en valeur chacun des élus indépendamment des autres, sans les noyer dans un article fleuve ; - Permettre de poursuivre le feuilleton soit en ajoutant des entretiens avec d'autres élus pas encore interrogés, soit en revenant sur les activités des élus déjà interrogés avec de nouveaux entretiens peut-être un peu plus ciblés sur les actions menées ; - Occuper l'espace (combler le vide potentiel) en prévision des prochaines campagnes électorales, avec la perspective de mettre en avant l'engagement des membres du Parti Pirate comme élus, le fait que c'est possible d'être élu et Pirate et que, à l'aube des législatives, notre parti politique est prêt pour cela.
Le présent amendement propose aussi une série de corrections de forme, d’orthographe et de syntaxe pour éviter les approximations. Il propose également la suppression de plusieurs liens inutiles, inutilisables ou morts et la réorganisation des sources pour faciliter la publication.
Le présent amendement propose enfin un titre et des sous-titres différents, permettant de s’adapter au découpage en 4 épisodes.
Il est proposé que les 4 articles soient publiés sous la forme d’un feuilleton à raison d’un épisode par mois, à date fixe (le 1er dimanche du mois), jusqu’à épuisement, cela permettrait de se donner le temps pour produire de nouveaux entretiens qui pourraient prendre la suite de ceux-ci une fois le dernier publié. Ces nouveaux entretiens pourraient permettre d’interroger en outre des élus étrangers également membres du PP (Députés islandais, luxembourgeois ou tchèques, Maire de Prague ou Ministre de la République Tchèque par exemple).
Élue et Pirate, tout un programme…
Dans ce nouveau feuilleton proposé par l’équipage de coordination des élus du Parti Pirate, les Pirates vous feront voyager à la rencontre de leurs élus pour découvrir leurs mandats et mieux comprendre leur engagement à travers une série d’entretiens.
--------Épisode 1---------
En 2020, des Pirates sont entrés dans certains exécutifs municipaux. Dans ce premier épisode nous vous présentons une nouvelle élue marseillaise très motivée et particulièrement engagée dans son secteur : Émilia Sinsoillez.
Marseille, 2ème et 3ème arrondissements
Elle s’appelle Émilia Sinsoilliez. À la ville, Émilia est professeure des écoles en REP et maman de deux enfants. Elle est aussi militante dans différentes associations et collectifs, et co-fondatrice d’un festival des cultures tsiganes qui s’est tenu pendant près de 12 ans et qui réunissait plus de 6000 personnes chaque année autour d’événements pluridisciplinaires (cinéma, concert, expos, théâtre, conférences…) à Marseille : le Latcho Divano.
En juin 2020, Émilia a été élue pour la toute première fois de sa vie avec le Printemps Marseillais, elle est nommée première adjointe à la Mairie de secteur des 2ème/3ème Arrondissements. En tant que telle, elle est aujourd’hui en charge de la Démocratie Permanente, du Budget participatif et des Solidarités.
Démocratie et solidarité, fer de lance d’Émilia Sinsoilliez
« Dans les 2ème/3ème Arrondissements, ma délégation se nomme « Démocratie Permanente » car je souhaitais avoir une approche multiple et diverse de cette participation citoyenne : des instances plus classiques comme les Conseils de quartier, les concertations publiques, mais aussi des dispositifs qui s’adaptent à notre territoire comme des réunions en pied d’immeubles, des cafés citoyens, des moments festifs à co-construire… Je souhaite que cette participation soit diffuse et continue, formelle ou parfois informelle… »
Émilia s’est présentée sur les listes du Printemps Marseillais avec beaucoup de motivation et d’enthousiasme, avec aussi l’espoir que les choses évoluent dans sa ville. Face à la crise sociale et urbaine que traversent les 2ème et 3ème arrondissements (plusieurs quartiers parmi les plus pauvres de France y sont réunis, par exemple à Félix Piat dans le 3ème, le taux de pauvreté dépasse les 70 Pourcents*), Émilia a participé à la mise en place de la commission « Solidarités » en Mairie de Secteur qui réunit plus d’une quarantaine d’associations et qui coordonne de nombreuses actions afin de venir en aide aux plus démunis.
« Marseille : ses quartiers parmi les plus pauvres de France », Jean Poustis, France 3 Provence-Alpes, 7 juin 2019 -https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/metropole-aix-marseille/marseille/quartiers-nord/marseille-ses-quartiers-parmi-plus-pauvres-france-1681098.html
Consciente que les conseils d’arrondissement sont des rendez-vous démocratiques importants, Émilia milite dès ses premiers jours de mandats pour qu’ils soient plus accessibles. Ainsi, l’élue a rapidement proposé la délocalisation des conseils. Aujourd’hui chaque conseil se tient dans un lieu différent, cela permet d’en faciliter l’accès aux riverains. Par ailleurs, l’ordre du jour et les délibérations sont dorénavant systématiquement rendus publics.
Dans le cadre de sa délégation « Solidarité », particulièrement sollicitée au quotidien dans ces quartiers difficiles, Émilia a contribué à la création du « Bus du Cœur ». Depuis sa mise en place, ce dispositif a permis à de nombreuses femmes de faire un bilan cardiaque. Émilia a également poussé sa mairie de secteur à contribuer à la valorisation de l’outil élaboré par le « Collectif du 3ème », le Guide Local d’Accès au Droit (GLAD), et travaille conjointement avec Solinum pour que les informations collectées soient recensées sur la plateforme numérique SOLIGUIDE. Ce dispositif a donné naissance à un outil numérique très pratique qui permet l’orientation vers des services de première nécessité, le recensement des lieux et services utiles et accessibles aux personnes en difficulté, la fluidification des nombreuses structures saturées ou encore de favoriser l’autonomie des personnes les plus démunies :
Présentation de Soliguide sur le site Solinum - https://www.solinum.org/activites/soliguide/
À l’automne 2020, la mairie du 2ème secteur a interpellé la Préfète à l’égalité des chances au sujet de la difficulté et de la saturation des lieux d’accès aux droits dans le troisième arrondissement. Ainsi, la mairie a soutenu le déploiement du Bus des Droits de l’ASMAJ. Animé par une juriste et deux médiateurs, il s’agit d’un dispositif mobile gratuit, anonyme et confidentiel qui est venu renforcer l’accompagnement des habitants afin de faciliter leurs démarches administratives et juridiques.
Site de la Mairie de Secteur des 2ème et 3ème arrondissements, présentation du Bus des Droits :
https://www.mairie-marseille2-3.com/le-bus-des-droits
Une autre action a été menée par l’élue Pirate depuis son élection en juin 2020 : Un partenariat a vu le jour entre la mairie du 2ème secteur et l’association Vendredi 13, partenariat grâce auquel une centaine de repas ont été distribués au CAL de Saint-Mauront avec l’aide du Food Truck solidaire de l’Armée du Salut. Au menu, des plats plaisirs et du lien social ! Le Food Truck était également présent sur les événements organisés par la mairie de secteur (ciné plein air de l’été, fiesta des Assos en septembre et Festival des Solidarités en novembre), pour proposer des collations à petits prix.
L’avenir de l’élue Pirate
« Être élue à la mairie de secteur, c’est d’abord un travail de terrain qu’il faut prendre avec beaucoup d’humilité. Surtout dans un arrondissement où le taux de pauvreté dépasse les 50 Pourcents… Les attentes sont énormes et le processus administratif pour faire avancer des projets indispensables est très long ! C’est parfois frustrant.
Mais je réalise après cette première année que chaque action, petite ou grande, compte : aider une famille à se reloger dignement, résoudre un problème administratif pour un habitant, écouter des militants d’une association, répondre aux invitations pour différents projets, les accompagner jusqu’à leur réalisation, c’est très gratifiant aussi ! Les personnes apprécient énormément cette proximité avec un représentant de la République ! Et ils nous le disent chaque jour même si parfois, on ne peut pas répondre à leur demande, c’est aussi important de l’expliquer. »Émilia participe aujourd’hui à la création de deux nouvelles commissions et met en place les commissions thématiques Culture et Écoles. Le Conseil de l’Enfant, un autre projet sur lequel Émilia travaille, réunit les enfants de CM1 et de CM2 des écoles du 2ème secteur. Il s’agit d’une expérience pilote inédite qui sera menée sur un an. Il n’y a jamais eu de conseil de l’enfant à Marseille, en tant qu’institutrice ce projet lui tient vraiment à cœur d’autant plus que cette année, les jeunes membres de ce nouveau Conseil vont travailler autour de la convention internationale de l’Enfant. Ces jeunes sont désignés au sein de l’école par tirage au sort. Ce conseil sera un lieu de réflexion, de discussions, de propositions et d’actions pour ces jeunes, il a également pour but d’être un outil d’éducation à la citoyenneté. Sur la même dynamique, Émilia a proposé la création d’un Conseil des Seniors pour proposer une alternative citoyenne, plus engagée au service des autres, aux animations classiques proposées aux anciens (loto, sortie…).
Comme le définit la loi Vaillant de 2002 relative à la démocratie de proximité, et en accord avec le programme du Printemps Marseillais, Émilia souhaite créer des conseils de quartier qui favoriseront l’expression de la parole des habitants ainsi que la prise en compte de l’expertise des acteurs citoyens engagés dans des associations et collectifs.
L’élue souhaite faire du PAPOMO, ce mobilier urbain qui se monte, se transporte, s’installe où on le souhaite, un symbole de la démocratie. Pour Émilia, c’est un outil de participation citoyenne qui permet une occupation à des fins démocratiques de l’espace public, c’est un outil pour sortir des cercles confidentiels de réflexion, dans une démarche pacifiste, inclusive, généreuse et optimiste, le regroupement des valeurs que nous, Pirates, défendons et que notre élue locale retrouve dans cet objet : Démocratie, Libertés et Partage.
Émilia participe aussi au lancement du festival des solidarités à Marseille, un événement national annuel qui a pour mission d’informer sur les enjeux de solidarité, de la coopération locale et ainsi valoriser ces actions dans leur dimension sociale et culturelle, un festival qui permet de donner une plus grande visibilité à la solidarité auprès de tous les habitants de Marseille, de valoriser la diversité des acteurs impliqués, des thèmes abordés, des formes d’expression des solidarités et des animations proposées et d’encourager et favoriser le partenariat et les dynamiques collectives entre tous les acteurs pour construire une société plus juste et solidaire.
Site du Festival des Solidarités : https://www.festivaldessolidarites.org/evenements
Pour contacter Émilia Sinsoilliez, élue Pirate à la mairie des 2ème et 3ème arrondissements de Marseille :
Mail :
Téléphone : 04 91 14 57 80
Adresse postale : 2 Pl. de la Major, 13002 Marseille
Les élus de la mairie de secteur des 2ème et 3ème arrondissements de Marseille : https://www.mairie-marseille2-3.com/votre-mairie/maire-et-elus/
----------------------------Fin de l'épisode 1------------------------
Élu et Pirate, tout un programme…
Dans ce nouveau feuilleton proposé par l’équipage de coordination des élus du Parti Pirate, les Pirates vous feront voyager à la rencontre de leurs élus pour découvrir leurs mandats et mieux comprendre leur engagement à travers une série d’entretiens.
----------------------Épisode 2-----------------------------
En 2020, des Pirates sont entrés dans certains exécutifs municipaux. Dans ce nouvel épisode nous vous présentons un deuxième élu marseillais qui porte nos couleurs au sein de la mairie centrale de Marseille : Christophe Hugon.
Marseille, 6ème et 8ème arrondissements
Christophe Hugon, chercheur indépendant de profession, est papa de deux enfants. Après plusieurs années passées hors de sa ville natale, la famille Hugon est rentrée à Marseille en 2016. Christophe constate alors que l’état de la ville qu’il aime n’a pas vraiment évolué depuis son départ et décide de s’engager en politique, au sein du Parti Pirate. Candidat aux élections européennes de 2019 sur la liste Pirate, il rencontre rapidement Loïc Bonnier, un autre membre du Parti Pirate marseillais qui est aussi impliqué dans MadMars, une initiative politique citoyenne locale. Ensemble, Loïc et Christophe ont participé à la campagne pour les élections municipales sur la liste « Le Printemps Marseillais » en défendant les valeurs de démocratie et de transparence chères aux Pirates.
À l’issue des élections municipales de juin 2020, Christophe a été élu à la mairie des 6ème/8ème arrondissements, il a ensuite été nommé, à la mairie centrale, délégué à la transparence, à lʼopen data municipal, au système dʼinformation et au numérique de la ville. Il a ensuite été élu vice-président d’Open data France sur les sujets de citoyenneté et médiation.
« Je suis depuis plusieurs années chercheur indépendant, et je réalise des prestations pour les laboratoires, universités et entreprises. Depuis que je suis élu j’ai dû réduire mes activités à environ 1/3 professionnel (1 seul client), 2/3 mairie. Je partage mon bureau avec l’élu au patrimoine municipal et lieux cultuels. Nous avons une assistante qui nous aide à organiser nos emplois du temps et nos rendez-vous. J’ai plusieurs réunions et commissions par jour sur de nombreuses thématiques, notamment avec les autres élus pour définir la politique numérique. »
Un engagement sans faille pour l’Open Data
Au cours de sa première année de mandat, Christophe a notamment mis en place un outil unique en France : la Commission Communication et Ouverture des Données (CCODD). Il s’agit d’une commission qui se veut l’interface entre le citoyen, les agents, les élus et les services juridiques, informatiques et de communication pour fluidifier la mise en place de la politique d’ouverture de la ville. Présentée et votée en Conseil municipal le 8 février 2021, la CCODD est régulièrement présentée aux autres municipalités comme outil dynamisant la création et la maintenance de l’open data, comme par exemple durant le Congrès des Inspecteurs et Auditeurs Territoriaux (CIAT). Cette Commission contribue également à la mise en place des projets de médiation, d’acculturation et de formation des citoyens et des agents de la ville.
« Ouverture des données (Open Data) et partage des logiciels (Open Source) », Numérique Marseille
https://numerique.marseille.fr/une-smart-city/mutualisation-et-optimisation-des-donnees
La CCODD coordonne la mise en place de l’Open Data dont la liste des données actuellement déployée (plus de 40) est disponible sur datasud.fr. Parmi ces données, il y a notamment la cartographie de la pollution, la carte scolaire, le trafic urbain… Cette Commission réunit mensuellement les services concernés afin d’ancrer la culture de la donnée ouverte dans le paysage marseillais.
« L’Open Data en est un outil important. Mais l’impact le plus fort est dans la qualité des données disponibles au sein de l’administration. Le besoin d’ouverture a poussé les services à travailler sur une donnée beaucoup plus homogène, mise à jour et qualifiée. Ce travail a un impact structurant sur l’action de la mairie. Quasiment absente à notre arrivée, tout une mécanique a été mise en place afin de rattraper ce retard avec, comme objectif, d’être à la pointe de l’Open Data et de ses usages. Enfin, et pour la première fois à Marseille, nous avons créé une délégation politique pour les sujets de numérique municipal, c’est-à-dire impliquant directement l’action numérique interne et externe de la Ville de Marseille (outils numériques, lutte contre la fracture numérique, cybersécurité, formation des agents, etc.) »
Dans le cadre de son mandat de vice-président d’Open data France sur les sujets de citoyenneté et médiation, Christophe anime régulièrement des ateliers et des travaux qui permettent d’établir une feuille de route commune aux collectivités et aux organismes qui y adhérent. Cette feuille de route rejoint essentiellement celle de la ville de Marseille sur l’open data.
L’un des rôles importants du maire, et assez méconnu, est la gestion du personnel. En règle générale, il délègue ce travail aux élus de la majorité. Ainsi, Christophe siège en tant que titulaire au sein de la Commission de réforme, il est amené à travailler sur les dossiers litigieux d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Cette commission est composée de médecins, d’un élu accompagné par un chef de service et le médecin du travail de la mairie, ainsi que des représentants syndicaux.
« Cette commission fait partie de ce que je considère comme le plus concret dans mon travail pour la mairie. Les décisions, discussions, peuvent changer la vie des agents. Par contre il faut parfois bien s’accrocher, car il peut y avoir des cas de suicides, de traumatismes graves, de décès difficiles accompagnés par des témoignages poignants. »
L’élu Pirate est également suppléant au Conseil de discipline qui implique les services juridiques et qui permet de réviser les mesures disciplinaires à prendre envers les agents ayant commis une faute grave. Enfin, il veille, avec les autres élus de la mairie centrale, à la permanence psychiatrique. Christophe a réalisé deux permanences psychiatriques depuis le début de son mandat. En effet, tout internement non consenti doit être contrôlé et validé par le maire afin d’éviter les abus, c’est là aussi une tâche que le Mairie est amené à déléguer au fil des semaines et à laquelle un néophyte en politique n’est pas toujours bien préparé.
Petite histoire de cybersécurité à Marseille
Le 14 mars, veille du 1er tour des élections municipales, la Ville de Marseille a été victime d’une cyberattaque de grande ampleur : un rançongiciel (ransomware) sur le système d’information. 90 Pourcents des systèmes étaient susceptibles d’avoir été impactés. Le réseau de vidéoprotection, indépendant, n’a pas été touché. Le jour même, une intervention urgente sur les sauvegardes a été réalisée : tout a été coupé à temps, les données ont été sauvées. Les mesures prises depuis le déclenchement de l’attaque ont été immédiates. Deux jours après l’attaque, l’installation d’une messagerie (libre, qui se pérennisera) a permis de retrouver une facilité de communication. Au bout d’une semaine, les systèmes vitaux tels que l’état civil ont été relancés. Dix jours plus tard, la réinstallation de tous les postes a pu commencer. En mai 2020, l’essentiel des systèmes a pu être remis en place. Sur le long terme, la cyberattaque a permis d’instaurer un profond changement de culture et de méthode pour les équipes, ainsi que le durcissement de la protection du Système d’Information en suivant les recommandations du Swat Sogeti et de l’ANSSI. Ces chantiers font l’objet, dans chaque direction, d’un suivi permanent et d’un pilotage mensuel tels que le changement de tous les mots de passe, le renforcement et la mise à jour des outils, etc. Afin d’améliorer encore la réaction de la mairie, un Centre Opérationnel de Sécurité informatique est en cours d’installation.
Extrait des registres des délibérations du Conseil Municipal, Ville de Marseille, 9 juillet 2021
Cette expérience a été partagée lors du forum 100 Pourcents cyber.
« Forum AccesSecurity 100 Pourcents cybersécurité - Gestion de crise cyber, Comment réagir à une attaque ? », 9 décembre 2021
https://www.youtube.com/watch?time_continue=311&v=03r5aD9RSQU&feature=emb_title
Intervention de Christophe Hugon sur Europe 1 : https://youtu.be/R0zb1FDRxhU
L’avenir de l’élu Pirate
Pour Christophe, la machine est lancée, la politique de l’Open Data qu’il a mise en place sera opérationnelle tout au long de son mandat et doit permettre de changer le rapport entre la ville et le citoyen, de créer du lien entre le travail des élus, des agents, et les Marseillais de manière à permettre la transparence et la démocratie dont l’accès à l’information est la clé de voûte.
« Cette première année a été extrêmement riche en enseignements. Bien que la ville de Marseille soit une vieille machine très lourde, difficile à moderniser et longue à faire changer de cap, je suis très fier de contribuer autant que possible à cette évolution. Ne plus être dans la plainte que les choses ne vont pas, et être parmi ceux qui ont la chance de les faire changer. »
Pour contacter Christophe Hugon, élu Pirate à la mairie centrale de Marseille :
Mail :
Téléphone :
Adresse postale :
Sources
« Michèle Rubirola attribue 18 nouvelles délégations », Jean-François Eyraud, Gomet’, 17 septembre 2020 - https://gomet.net/marseille-michele-rubirola-attribue-18-nouvelles-delegations/
« Conseil municipal de Marseille : cité de la transition, gratuité des musées, crèches… (1/2) », Lena Cardo, Gomet’, 7 octobre 2020 - https://gomet.net/conseil-municipal-de-marseille-musees/
« [Interview] Les priorités de Christophe Hugon, élu délégué à l’open data à Marseille », La Rédaction, Gomet’, 21 octobre 2020 - https://gomet.net/interview-les-priorites-de-christophe-hugon-elu-delegue-a-lopen-data-a-marseille/
« [Marseille] Christophe Hugon délégué à l’open data : “Tout reste à construire” (1/3) », Lena Cardo, Gomet’, 23 octobre 2020 - https://gomet.net/christophe-hugon-delegation/
« Ateliers, plateforme, usages… la stratégie open data de Christophe Hugon pour Marseille (2/3) », Lena Cardo, Gomet’, 24 octobre 2020 - https://gomet.net/ateliers-plateforme-usages-la-strategie-open-data-de-christophe-hugon-pour-marseille-2-3/
« Ecoles, crèches, Allô Mairie, commerces : 4 projets pour l’open data à Marseille (3/3) », Lena Cardo, Gomet’, 25 octobre 2020 - https://gomet.net/christophe-hugon-ecole/
« Open data à Marseille : de la difficulté de l’administration à s’ouvrir », Sylvain Pignol, La Provence, 17 mars 2021 -
« Marseille fait un pas vers la transparence de ses données », Christophe Casanova, La Marseillaise, 17 mars 2021 - https://www.lamarseillaise.fr/societe/marseille-fait-un-pas-vers-la-transparence-de-ses-donnees-KN6834185
« Marseille : à la Fabulerie, un « escape game » ravive les Archives », Philippe Amsellem, La Marseillaise, 25 mars 2021 - https://www.lamarseillaise.fr/culture/a-la-fabulerie-un-escape-game-ravive-les-archives-JJ6975902
« Un an après, Marseille a appris de ses failles informatiques », Florent De Corbier, La Marseillaise, 9 mars 2021 - https://www.lamarseillaise.fr/societe/un-an-apres-marseille-a-appris-de-ses-failles-informatiques-AE6710552
« La Ville de Marseille active sa plateforme de l’open data avec un premier jeu de données disponibles », La Rédaction, Made In Marseille, 16 mars 2021 - https://madeinmarseille.net/54352-la-ville-de-marseille-active-sa-plateforme-de-lopen-data-avec-un-premier-jeu-de-donnees-disponibles/
« La Ville de Marseille accélère sur l’open data », Agathe Perrier, Gomet’, 19 mars 2021 - https://gomet.net/open-data-ville-marseille/
----------------------------Fin de l'épisode 2------------------------
Élu et Pirate, tout un programme…
Dans ce nouveau feuilleton proposé par l’équipage de coordination des élus du Parti Pirate, les Pirates vous feront voyager à la rencontre de leurs élus pour découvrir leurs mandats et mieux comprendre leur engagement à travers une série d’entretiens.
--------Épisode 3---------
En 2020, des Pirates sont entrés dans certains exécutifs municipaux. Dans ce troisième épisode nous vous présentons notre jeune élu Pirate bisontin : François Bousso.
-
le 08/01/2022 à 18:10Besançon
François Bousso est serveur dans un bar de Besançon. Il a rejoint le Parti Pirate en 2019 au moment des élections européennes et, la même année, il s’est engagé dans la campagne municipale d’Anne Vignot avec l’objectif de s’investir en politique et de réveiller la ville dans laquelle il réside depuis 4 ans. En juin 2020, François a été élu conseiller municipal de la Ville de Besançon en charge de la Citadelle, de l’écotourisme urbain et du tourisme culturel, rattaché à l’adjointe à la Culture. Il a aussi été élu conseiller communautaire du Grand Besançon Métropole, en charge de l’écotourisme, de l’offre « Grandes Heures Nature » et des congrès, rattaché au Vice-Président en charge du Tourisme, de l’Attractivité, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
« Chaque élu possède une tablette. L’ensemble des documents, rapports, etc. sont dématérialisés sur une plateforme spécifique et j’avoue que c’est assez pratique. Je partage un bureau avec les 3 autres élus de la Culture de la Ville, une optimisation des locaux voulue par la Maire et qui est largement suffisante pour répondre à nos besoins. Niveau charge de travail, je reçois à peu près 30 mails par jour, il faut donc quotidiennement faire un suivi et j’ai des réunions tous les jours (notamment le soir). C’est donc assez chronophage et j’ai dû diminuer de 70 Pourcents mon temps de travail dans un bar-restaurant.»
Le tourisme et la pandémie : Les meilleurs ennemis ?
La Citadelle de Besançon est l’une des œuvres majeures de Vauban, une forteresse militaire classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco et qui est devenu aujourd’hui le 2ème site touristique de la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle renferme 3 Musées de France : Le Muséum, le Musée de la Résistance et de la Déportation et le Musée Comtois. Le Muséum mène aujourd’hui un questionnement autour du bien-être animal au sein du parc zoologique, le travail de François, en lien avec la direction de la Citadelle, est d’interroger et de rassembler autour d’une même table des scientifiques, les salariés du parc, des associations animalistes, des experts, etc. pour donner de nouvelles orientations au zoo.
« La Citadelle de Besançon prête à sortir de son sommeil », J-F. H., La Presse Bisontine, Avril 2021 - https://publipresse.cld.bz/la-presse-bisontine-227-avril-2021/6/
« La Citadelle ne sera éclairée la nuit qu’en période touristique », Paul-Henri Piotrowsky, L’Est Républicain, 23 juin 2019 - https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2021/06/23/la-citadelle-ne-sera-eclairee-la-nuit-qu-en-haute-periode-touristique
L’accessibilité et le développement du site de la Citadelle sont au cœur des réflexions menées par l’élu Pirate. Sébastien Vauban a fait de la Citadelle une forteresse imprenable qui domine toute la Ville et, pour y accéder, il faut s’armer de courage car « ça grimpe sec ! ». Pendant 20 ans, la collectivité a tenté, en vain, de trouver des alternatives (type télécabine) afin de parvenir au site sans pour autant en améliorer l’offre existante. Il s’agit donc d’être inventif, créatif, afin de rendre une accession à pied la moins pénible possible avec, par exemple, des expositions photos le long du parcours, ou avoir une offre de bus conséquente depuis un parking relais, ou encore permettre la location de vélos-électriques. Cela invite à balayer tous les champs de la mobilité actuelle et future.
François travaille aussi, avec le directeur de la Citadelle, sur une diversification de l’offre touristique proposée au sein du lieu par notamment la création d’un bar sur une des terrasses du site, le développement d’une programmation culturelle plus étoffée ou encore d’autres projets ambitieux afin d’accueillir des entreprises.
Grâce à ses premières actions, la Citadelle a plutôt bien résisté à la crise qui touche le secteur du tourisme et il s’agit désormais de la développer dans les années à venir.
« La Citadelle rouvre sa super terrasse avec un resto-bar d’été, le Qinze », Philippe Sauter, L’Est Républicain, 29 mai 2021 - https://www.estrepublicain.fr/economie/2021/05/29/la-citadelle-rouvre-sa-super-terrasse-avec-un-bar-d-ete-le-qinze#PlugCommentsList2
François est donc délégué à « Grandes Heures Nature », c’est le nom donné à l’offre d’activités outdoor en plein développement sur le territoire du Grand Besançon (trail, randonnée, escalade, navigation, parapente, etc.). C’est aussi le nom d’un festival mettant en avant ces disciplines. Il s’agit d’une très belle délégation qui oblige à travailler en transversale avec les délégations Sport, Tourisme, Communication voire Santé, qui touche à des pratiques en plein essor, notamment suite au confinement, et qui interroge aussi sur la manière de pratiquer sa discipline tout en préservant l’environnement, dans un cadre naturel menacé par le réchauffement climatique (disparition des forêts, baisse des niveaux d’eau, etc.). Le festival 2021 a été une réussite populaire et permet déjà un focus, une fréquentation et des retombées médiatiques plus importantes en matière d’écotourisme.
« Grandes Heures Nature : « Nous sommes devenus une référence dans le sport outdoor et ce n’est que le début… » », Hélène L., Ma Commune Info, édition Besançon FC, 11 juin 2021 - https://www.macommune.info/grandes-heures-nature-nous-sommes-devenus-une-reference-dans-le-sport-outdoor-et-ce-nest-que-le-debut/
« Au terme de cette première année écoulée, j’ai deux ressentis : le plaisir de travailler les dossiers, souvent dans l’ombre, de faire avancer les choses. Et en même temps la frustration quand l’opposition de tous bords parvient à manipuler un sujet et à le retourner contre vous. Les raccourcis sont très faciles mais c’est un bon exercice de passer du « y-a qu’à faut qu’on » à la réalité et la complexité des sujets, et c’était ce qui m’intéresse. Je ne suis pas un Pirate pour rien, j’aime dans mon quotidien exprimer et travailler les choses de manière factuelle, sans devoir respecter les injonctions d’un parti qui me demanderait de respecter tel ou tel symbole. »
L’avenir de l’élu Pirate
François poursuit son mandat avec autant de questionnements que d’enthousiasme. La crise notamment économique est passée par là, et sur un site comme la Citadelle se pose la question d’un développement maîtrisé du mécénat. En terme de fréquentation et d’image, la Citadelle semble cependant sur le bon chemin grâce aux nouvelles activités lancées.
Par la délégation « écotourisme », la municipalité s’est engagée dans une tendance populaire avec une appétence pour un tourisme plus vert et responsable mais qui souffre encore parfois de dogmatisme. L’élu traverse parfois quelques moments de frustration quand il met en perspective le développement de cette branche avec le fait que Besançon possède, parmi ses atouts, un patrimoine naturel d’une très grande richesse. Il faut faire preuve de pédagogie, et fédérer, en appuyant sur le développement de pistes cyclables, la navigation sur le Doubs ou encore les chemins de grande itinérance.
Enfin la délégation « Congrès » a beaucoup souffert de la pandémie avec une première année quasiment blanche en terme d’activité. Besançon, comme d’autres villes en France, s’interroge sur sa stratégie future en la matière. Le double enjeu est à la fois de parvenir à attirer des congrès importants tout en prenant conscience que le paysage des congrès a évolué vers de plus petits événements dans des lieux plus atypiques.
Pour contacter François Bousso, élu Pirate à la mairie de Besançon :
Mail :
Téléphone :
Adresse postale :
----------------------------Fin de l'épisode 3------------------------
Élu et Pirate, tout un programme…
Dans ce nouveau feuilleton proposé par l’équipage de coordination des élus du Parti Pirate, les Pirates vous feront voyager à la rencontre de leurs élus pour découvrir leurs mandats et mieux comprendre leur engagement à travers une série d’entretiens.
--------Épisode 4---------
En 2020, des Pirates sont entrés dans certains exécutifs municipaux. Dans ce quatrième épisode nous retournons à Marseille pour rencontrer un autre élu local Pirate : Loïc Bonnier.
Marseille, 1er et 7ème arrondissement
Loïc Bonnier est ingénieur informatique. Il s’est engagé en politique à la suite du drame qui a eu lieu le 5 novembre 2018, lorsque les immeubles du 63 et du 65 rue d’Aubagne se sont effondrés à Marseille et ont provoqué la mort de 8 personnes. Comme beaucoup de marseillais résidant en centre ville, il a senti, au moment de l’effondrement, le sol vibrer sous ses pieds et ça a été pour lui le déclic nécessaire pour s’engager en politique, pour militer et tenter de changer les choses. En 2019, il était candidat sur la liste du Parti Pirate aux élections européennes. En juin 2020, il s’engage puis est élu, avec le Printemps Marseillais, dans le 1er et le 7ème arrondissements de Marseille. Sans délégation et sans indemnité, il représente la mairie au conseil d’école « Candolle » et participe à la commission de consultation des appels d’offres, à la commission des affaires générales ainsi qu’à la commission de vérification des listes électorales.
« Nous partageons un grand bureau de 4 postes de travail et d’une table de réunion. Les élus ont été équipés suivant leur convenance de tablettes pour interagir sur les outils mis à leur disposition, entre autres les mails et un espace de cloud numérique. Les salles de réunions de la mairie sont à disposition pour organiser nos rencontres de travail. Suivant les délégations, les élus peuvent être sollicités quotidiennement, soit par les services, soit par les usagers. »
Sans délégation, sans indemnité, mais représentant engagé
La gestion des écoles est une compétence de la mairie. Pour entretenir le lien entre le personnel éducatif, le personnel de mairie et les parents et enfants, un représentant de la Maire doit être présent en Conseil d’école. Cette mission locale d’écoute vise à établir un lien de proximité avec les élus. Il y a 3 Conseils d’école par an, le délégué de la mairie a comme tâche principale de faire remonter les remarques du conseil d’école et d’y apporter la voix du maire. C’est dans ce contexte que Loïc participe au conseil d’école « Candolle ».
L’élu Pirate participe à la commission de consultation des appels d’offres. Cette Commission, comme son nom l’indique, entérine la validité légale des appels d’offres. Il s’agit de consulter et de corriger le dossier technique pour suivre la commande politique, par exemple, exiger des denrées biologiques quand la mairie achète des produits alimentaires. La commission a fait basculer le rapport des points pour l’attribution des appels d’offres entre le prix et le cahier technique passant du 40/60 au 50/50.
Loïc est Président de la Commission des affaires générales des 1er et 7ème arrondissements de Marseille. À ce titre, il examine et évalue les rapports présentés aux conseils d’arrondissements. L’élu siège aussi à la Commission de vérification des listes électorales : les mouvements sur les listes électorales doivent passer par une validation d’une commission composée d’élus, le rôle de ce groupe est de signer le cahier d’émargement du scrutin à venir.
Loïc profite du temps qu’il peut consacrer à son rôle d’élu pour compléter les données à sa disposition sur la gestion des parcs et jardins de moins de 1 hectare, qui sont de la responsabilité de la mairie de secteur dans laquelle il a été élu, sur OpenStreetMap.
Sur demande de la Maire du Secteur, Sophie Camard, il peut être amené à la représenter sur certaines actions, il était présent par exemple à un débat organisé par Citizen Campus portant sur l’implication citoyenne au sens large.
L’avenir de l’élu Pirate
Pour Loïc, les réunions, les conseils et les rencontres vont se succéder sur le même rythme mais ses fonctions, majoritairement administratives, ne laissent malheureusement pas de place aux initiatives. Cependant, nous pouvons compter sur lui et ses collègues élus pour s’entraider au quotidien, pour partager leurs connaissances et les diffuser dans leurs mandats autant que dans leurs vies. Loïc s’est d’ailleurs engagé, au sein du Parti Pirate, dans l’équipage Coordination d’élus qui vise à coordonner les travaux des élus et à mettre à leur disposition tous les outils dont ils ont besoin pour mener à bien leur mandat.
Pour contacter Loïc Bonnier, élu Pirate à la mairie des 1er et 7ème arrondissements de Marseille :
Mail :
Téléphone :
Adresse postale :
Photos : [https://cloud.partipirate.org/index.php/s/6Z5eEANM7O98XHV?path= Pourcents2F](https://cloud.partipirate.org/index.php/s/6Z5eEANM7O98XHV?path= Pourcents2F)
Lien vers Congressus : Congressus : Edition de texte par Conseil des Relations Publiques - Amendement pour Des Pirates aux municipales : Bilan de la première année...
Rapporteur : @Florie
-
le 15/01/2022 à 21:28Après une relecture avec Christophe, nous avons apporté quelques corrections à sa partie.
J’attends des retour d’Emilia, Loic et François pour avancer sur les 3 autres parties.
Merci à Christophe pour son temps et son travail. -
le 23/01/2022 à 13:59Bonjour, je l’ai déjà signifié en Réunion et je le redis. L’équipage coordination d’elus n’a rien à voir avec l’élaboration de cet article (ces feuilletons).
J’ai pendant des mois relancé les personnes concernés afin de proposer un article complet, un bilan, (ce qui était demandé) sans passer par l’équipage.
Donc merci de ne pas refaire l’histoire et de ne pas écrire que l’équipage est lié à ce travail. -
le 23/01/2022 à 14:28Je précise également que ça n’est pas un amendement à un article « bilan complet de la première année des élus pirates au municipales » qui est proposé mais une appropriation et un détournement complet des éléments de l’article initial afin de présenter les élus séparément (ce que j’aurai pu faire depuis des mois si ça m’avait été exprimé clairement)
-
le 23/01/2022 à 15:20Cette tournure franchement… « Elle a été élue. » ça suffit.
-
le 23/01/2022 à 15:34Enomis,
J’ai compris tes remarques que tu formules ici une seconde fois à l’écrit et que tu avais déjà formulées en réunion de communication, mais tu ne cesses de parler d’une « demande », et si demande il y a eu, c’était probablement de la part de l’équipage de coordination d’élus, aussi il me parait normal et logique que cet équipage soit cité dans l’article. Le fait que tu aies souhaité t’investir sur ce travail ne retire en rien l’origine de la demande de l’article (si toutefois il y avait une origine à cette demande, mais j’en doute).
Par ailleurs, mentionner cet équipage permettra peut-être à des élus qui n’en sont pas encore membres de prendre connaissance de l’existence de cet équipage et de le rejoindre. D’un point de vue de communication extérieure, stratégiquement, cela semble pertinent de parler de l’équipage en question de la sorte, je trouve donc dommage que cela n’ait pas été fait dès le départ. Si je veux bien que nous discutions de cette proposition d’angle d’attaque que j’ai formulée ici, je pense que j’ai le droit d’en faire la suggestion. Toutefois merci de m’avoir permis de préciser la raison pour laquelle j’ai proposé cette introduction.A ma connaissance, la proposition de le couper en plusieurs parties t’a été faite dès novembre par au moins deux membres qui, voyant que tu refusais de le faire et découvrant que tu souhaitais passer outre le CRP en passant le texte à l’AP, se sont tournés vers moi et m’ont suggéré de m’en charger en tant que membre du CRP (et parce qu’ils savent que je suis compétente pour faire ce genre de découpage tout en sublimant le texte initial). La proposition que j’ai formulée en amendement ici, je l’ai formulée après leur avoir demandé si elle leur convenait, et je l’ai formulée après que tu aies remis ce texte entre les mains de l’Assemblée permanente, soit deux mois après qu’ils te l’ait suggéré. Cela signifie que j’ai travaillé à deux reprises sur ce texte, une première fois en novembre avec une première réécriture que tu n’as pas voulu prendre en considération, et une deuxième fois lorsque tu as déposé ce texte à l’AP. Je suis un peu étonnée de lire que tu aurais pu le découper en plusieurs parties depuis des mois si cela t’avait été exprimé clairement alors qu’au moins deux personnes te l’avaient suggéré et que tu as manifestement refusé de les écouter. Lorsque tu prends un projet en main comme celui-ci, un projet que tu as choisi seule de prendre en main et que tu as mené comme bon te semblait (il n’y avait aucune « demande » à ma connaissance, tu parles de « demande » mais j’ignore d’où tu sors cela), tu es parfaitement libre de faire des choix éditoriaux, tu es aussi libre d’écouter les suggestions des autres membres, tu as refusé de les écouter et je n’ai fait qu’y répondre en faisant cette proposition de découpage.
J’en profite pour te préciser, Enomis, que ton nom sera bien indiqué parmi les auteurs, aux côtés de celui de d’Emilia, Christophe, Loïc et François (et pas du mien, comme je l’ai déjà indiqué), car nous sommes tous bien conscients du travail que tu as fourni pour mener à bien ce projet. Si toutefois tu ne souhaites pas que ton nom soit cité si la proposition que j’ai déposée ici est finalement publiée en lieu et place de la tienne, n’hésite surtout pas à me le signaler, mais je te le répète, et je te remercie de me donner l’occasion de l’écrire après l’avoir dit à plusieurs reprises à chacun de des co-auteurs ainsi qu’aux membres du CRP, je n’ai aucunement l’intention de signer ce travail de mon nom. En effet, pour de nombreuses raisons qui me regardent et que je ne tiens pas particulièrement à te fournir, je ne tiens pas du tout à être reliée publiquement à ce texte d’une manière ou d’une autre. J’estime que malgré mes corrections, ce travail est et restera le tien.
Aussi, je t’affirme qu’il n’y a aucune volonté d’appropriation, ni de détournement, il s’agit d’une proposition de réécriture de ton article, que j’ai littéralement copié/collé et corrigé pour toutes les parties où le sens était incorrect ou approximatif, il s’agit en outre d’une proposition que je fais au nom du Conseil des Relations Publiques, et cela fait partie de mes prérogatives en tant que membre de suggérer des corrections, tu es libre de les refuser tout comme je suis libre de les proposer au CRP (ou à l’AP si tu préfères retourner à ce niveau). Je précise que j’ai conservé le fond mais simplement changé la forme pour la rendre plus digeste pour nos lecteurs et je suis prête à prendre tout le temps qu’il faudra pour expliquer à l’écrit ou à l’oral la moindre correction que j’ai apporté à ton travail si cela peut t’aider à progresser.
Il s’agit donc bel et bien d’un amendement, et note bien qu’en outre de ma demande de travail avec toi qui est restée lettre morte depuis fin novembre, je compte retravailler avec chacun des élus qui sont cités car le premier avec qui je l’ai fait m’a déjà pointé quelques incohérences dans sa partie, des incohérences qui étaient présentes dès le départ, dans ta version, et que je n’ai fait que relever et corriger avec lui.
Ce travail, je l’ai fournis volontairement sans la moindre volonté de m’approprier le tien, et je regrette ce procès d’intention que tu sembles me faire ici. C’est ainsi que je procède dès lors qu’un texte est soumis au PP par un membre, je ne le signe pas, je prend le temps de le retravailler avec l’auteur avant d’en proposer la publication au CRP, je fais cela depuis 3 ans maintenant, j’ai passé des heures avec certains auteurs, parfois peu de temps avec d’autres auteurs, mais avec toi je n’ai pas eu l’occasion de passer du temps, j’ai donc du travailler sans toi et cela je le regrette sincèrement.
Je me permets d’ailleurs de te rappeler que je t’avais proposé un rendez-vous pour que nous discutions ensemble de ta proposition lorsque tu l’as déposée en novembre, tu n’as jamais répondu à ma demande de rendez-vous et si nous sommes en train d’échanger, et si tu sembles vouloir régler des comptes avec moi à l’écrit ici aujourd’hui, c’est très probablement pour cette seule raison.
Ceci étant dit, merci encore pour ce travail conséquent sans lequel nous ne serions pas là aujourd’hui, je l’ai déjà dit en réunion et en MP, je te le redis ici aujourd’hui, ce travail est important et je te remercie mille fois de l’avoir réalisé, cela nous permet de ne pas partir de rien, mais ton texte n’était, à mon sens pas parfait, et quand je ne suis pas satisfaite d’un texte que le Parti Pirate est invité à publier, plutôt que de m’opposer sans la moindre proposition, je préfère soit retravailler avec l’auteur (ce que je n’ai pas eu la chance de pouvoir faire avec toi) soit faire une autre proposition (sans pour autant vouloir prendre la place de l’auteur).
Vraiment, vraiment, je ne veux pas m’approprier ton travail, ça ne m’intéresse pas du tout, je n’ai vraiment pas cette intention et je l’ai répété plusieurs fois, il est hors de question que mon nom soit associé à ce texte (et finalement, contrairement à ce que j’avais écrit sous le coup de l’énervement sur Discord, même si tu le publiais ailleurs, je ne veux en aucun cas y être reliée).
Je me tiens à ta disposition pour rediscuter du contenu de ce texte si tu le souhaites. Je regrette vraiment que tu me prêtes des intentions que ne sont pas les miennes et que tu persistes à t’acharner contre moi comme tu le fais ici aujourd’hui. Et j’aimerais vraiment que tu cesses cet acharnement, je te le demande en tant que collègue, cela ne nous aide pas à nous améliorer mutuellement, ni à rétablir un dialogue serein au sein du CRP.
J’ai passé maintenant beaucoup du temps que je souhaite consacrer chaque semaine au PP à travailler sur ce texte sans toi, je le regrette, je sais que tu avais passé aussi beaucoup de temps à travailler dessus, et maintenant tu sembles avoir décidé de passer du temps à te plaindre que ma proposition ne te plait pas, et à pointer détail après détail tout ce que tu n’apprécies pas dans ma proposition, alors que mon seul but est de nous aider pour que nous sortions collectivement de cette situation par le haut, que ce texte soit publié dans les meilleures conditions et sans mettre en danger notre parti politique.
Tu sais, nous aurions pu être tellement plus efficaces si plutôt que de se battre l’une contre l’autre (enfin à mon sens, je me sens surtout victime d’un acharnement de ta part, et je maintiens à la lecture de tes messages que tu sembles avoir la volonté de t’acharner contre moi) nous avions pu trouver le moyen de parler l’une avec l’autre dès novembre dernier. Vraiment, je regrette que notre relation soit aujourd’hui arrivée à ce niveau là, que tu sembles me prêter des intentions malfaisantes et tellement éloignées de celles que j’avais en publiant cette proposition de réécriture de ton article, et que tu préfères consacrer ton énergie à me faire des procès d’intention, à m’attaquer ou à t’acharner contre moi plutôt que d’essayer de travailler constructivement avec moi. Le fait que tu ne m’apprécies pas ne devrait pas être un obstacle à ce que nous puissions travailler ensemble, ni une raison suffisante pour que tu t’opposes systématiquement à moi ou à mes propositions. Pour ma part, quelque soit l’avis que j’ai sur toi, cela ne doit en aucun cas entrer en ligne de compte dans notre relation partisane, je te confirme que je n’aurai aucune difficulté à travailler avec toi, je ne suis pas au PP pour me faire des amis mais pour faire avancer mes idées et j’aimerais que tu ne perdes pas de vue les raisons pour lesquelles nous sommes ici.
Je le répète ici, je te l’ai dit ailleurs et je n’ai de cesse de le répéter à toutes les personnes qui viennent m’en parler, en espérant que tu me lises, j’aimerais sincèrement que nous parvenions à rétablir le dialogue entre nous et je ne comprends pas la situation dans laquelle nous sommes.
-
le 23/01/2022 à 15:35Note que les échanges qui se déroulent ici ne sont connus que des membres du CRP mais je me sens contrainte de faire part de cet acharnement et de ton procès d’intention au Conseil de Vie Interne que j’ai déjà solliciter pour nous aider à apaiser la situation.
Edit : Non je viens de vérifier, finalement nos échanges sont publics, je viens de voir que c’est accessible sur Congressus. Je laisse le CVI prendre connaissance de nos échanges et agir en conséquence.
-
le 23/01/2022 à 18:25J’ai hésité à écrire ce message car je ne comptais ni rajouter de l’huile sur le feu ni entrer dans ces arguties manifestement sans fin, ni même me livrer à de l’analyse de texte. Mais quand même, ça m’épuise (et pourtant je ne suis que spectateur là dedans) de voir l’énergie dépensée là dedans et les piques qui circulent. Donc allez, je me risque. Au point de délitement où en sont les choses, ça ne va pas aggraver la situation.
Donc je vais prendre 2 extraits pour expliquer une toute petite partie de ce qui me gêne sur la durée dans cette affaire sur la façon d’en parler.
Ici en gras (mes ajouts) la phrase est parsemée, comme le reste du texte, de petites piques laissant entendre qu’Enomis est soit quelqu’un qui mélange tout (une idiote, en somme), soit une menteuse. Ça ne favorise pas l’apaisement.
Ici le « probablement » laisse entendre à nouveau que tout cela n’est pas établi et accessoirement qu’Enomis raconte n’importe quoi… donc le flou est général, du coup pourquoi s’exciter là dessus qui reste un point de détail. Et sur le « normal et logique », perso je ne vois pas où est la logique de citer en auteur quelqu’un qui n’est au mieux, et ce n’est même pas établi, qu’à l’origine d’une demande. Je ne me prononce pas sur la pertinence ou non de les citer effectivement en auteurs à titre de com, je dis juste que ça ne me semble pas découler d’une obligation logique.
Vous êtes toutes les deux agacées, vous avez sans doute toutes les deux des raisons de l’être, mais je ne vois pas bien l’utilité de sortir une batterie de missiles de 14 paragraphes en réponse à des messages de 3 lignes sur des choses précises et ponctuelles.
Je n’entre pas plus dans le jeu car cela ne sert à rien de faire de l’exégèse de ces prises de tête.
-
le 23/01/2022 à 19:40Ok, oui c’était long. Et j’assume.
Je te propose une dernière intervention en trois mots pour répondre à ton procès d’intention :Loi de Brandolini.
Merci à l’avenir de faire des remarques constructives, sinon ne comptez plus sur moi pour y répondre.
Bonne soirée.
-
le 01/02/2022 à 16:25Merci de reste dans un débat serein !
Pour le bon fonctionnement de notre parti, si vous rencontrez un problème avec d’autres Pirates vous pouvez venir voir le CVI. Les modérateurs sont également présents pour vous répondre.
Merci de votre compréhension,
nous restons à votre disposition.Jeremy,
pour le CVI.