Groupes convoqués
Conseil des relations publiques
Type de réunion
Débat et construction

Amendement pour Des Pirates aux municipales : Bilan de la première année...

Florie

Plusieurs corrections/remarques :

  • Beaucoup de corrections de forme, j'ai tenté de rendre le texte plus épicène, mais des coquilles subsistent, je regrette que cela n'ait pas été fait dès le départ mais il est encore possible de parfaire cela.
  • Modifications des titres pour rendre le texte un poil plus attractif.
  • J'ai ajouté l'arrondissement dans lequel est élu Loïc, ça n'y était pas. Par ailleurs, un "élu bénévole" ça n'existe pas. Le fait d'être élu sans être payé ça n'est pas considéré comme du bénévolat.
  • J'ai modifié plusieurs tics de langage, notamment l'usage de "Tout d'abord", certaines tournures de phrases infantilisantes, des mots en trop, des parties peu utiles. On ne fait pas une dissertation, il est inutile de présenter les différentes parties du texte dans l'introduction. Ce n'est pas non plus un texte parlé, donc certaines tournures ne convenaient pas. Enfin pas mal de phrases au passif qui n'étaient pas facile à comprendre.
  • L'article était trop tourné vers le cas de Marseille (avec des annotations y faisant référence) alors qu'on y parle d'un élu de Besançon. J'ai tenté de virer toutes ces annotations et de préciser quand on devait le faire qu'on parlait de Marseille.
  • Il y avait pas mal de répétitions, et des présentations qui s'échelonnaient dans tout l'article. J'ai rassemblé les présentations dans le premier paragraphe, il est inutile de répéter plusieurs fois les délégations des élus, ça alourdit inutilement le texte.
  • J'ai modifié le passé simple en présent de narration ou en passé composé, surtout qu'il y avait un problème de temps différents utilisés à différents moment, rendant l'article peu cohérent. Globalement, nous n'utilisons pas de passé simple dans nos textes, ça nous fait prendre trop de risques dans la concordance des temps, et ça rend les textes pompeux voire inaccessibles.
  • Il y a une incohérence que la partie concernant le conseil de l'enfant : Comment peut on élire des conseillers par leurs camarades par tirage au sort ? J'ai proposé une correction mais ce n'est pas parfait.
  • Une loi ne stipule pas, elle précise. Pour l'usage du mot stipuler : https://fouche-avocat.fr/du-bon-usage-du-verbe-stipuler/


Des Pirates aux municipales : Bilan de la première année

Il y a un peu plus d’un an, des Pirates ont rejoint différents Conseils municipaux. Après un an de mandat au service de la population, c'est l'heure du bilan.

Des Pirates à Marseille...

Émilia Sinsoilliez, professeure des écoles et mère de deux enfants, est militante depuis de nombreuses années dans différentes associations et collectifs, et co-fondatrice d’un festival des cultures tsiganes depuis près de 12 ans, un festival qui réunissait plus de 6000 personnes chaque année autour d’évènements pluridisciplinaires (cinéma, concert, expos, théâtre, conférences…) à Marseille : le Latcho Divano. Si elle s’est présentée sur les listes du Printemps Marseille avec motivation et enthousiasme c'était dans l’espoir que les choses évoluent dans sa ville. Elle est élue municipale depuis juin 2020, c'est la première adjointe à la Mairie des 2ème et 3ème arrondissements de Marseille, en charge de la Démocratie Permanente, du Budget participatif et des Solidarités.

Christophe Hugon est aussi père de deux enfants et exerce la profession de chercheur indépendant. Revenu vivre à Marseille en 2016, il avait constaté alors que l'état de la ville n'avait pas évolué depuis son départ, quelques années auparavant. C'est l'état de délabrement très avancé de sa ville qui l'a poussé à s'engager en politique, au sein du Parti Pirate dont il se sentait le plus proche. Candidat sur la liste Pirate aux élections européennes de 2019, il rencontre rapidement Loïc Bonnier, candidat lui aussi aux européennes, et déjà bien impliqué dans MadMars, une initiative politique citoyenne marseillaise. Ensemble, ils participent à la campagne municipale, au sein de la liste « Le Printemps Marseillais », en défendant des valeurs de démocratie et de transparence chères aux Pirates. Loïc est alors au comité de pilotage du Printemps Marseillais, avec les autres responsables politiques, et Christophe est surtout sur le terrain avec les militants. En juin 2020, Christophe Hugon est élu à la mairie des 6ème et 8ème arrondissements et à la mairie centrale de Marseille, délégué à la transparence, à lʼopen data municipal, au système dʼinformation et au numérique de la ville auprès de l'adjointe au Maire Olivia Fortin. Il a été également élu vice-président d'Open data France sur les sujets de citoyenneté et médiation.

Loïc Bonnier, ingénieur informatique de profession, s’est engagé en politique à la suite du drame qui a eu lieu le 5 novembre 2018, lorsque les immeubles du 63 et du 65 rue d’Aubagne se sont effondrés à Marseille en provoquant la mort de 8 personnes. Comme beaucoup de marseillais résidant en centre ville, il a senti, au moment de l’effondrement, le sol vibrer sous ses pieds et ce fut pour lui, et pour beaucoup de marseillais, le déclic nécessaire pour s’engager en politique, pour militer et tenter de changer la donne. Loïc Bonnier est élu depuis juin 2020 Conseiller de secteur des 1er et 7ème arrondissements de Marseille, il représente aussi la mairie au conseil d'école "Candolle" et participe à la commission de consultation des appels d'offres, à la commission des affaires générales ainsi qu’à la commission de vérification des listes électorales.

Émilia, Christophe et Loïc sont membres du mouvement du Printemps Marseillais.

...et à Besançon.

François Bousso a rejoint le Parti Pirate en 2019 au moment des élections européennes et, la même année, il s’est intégré, en fin de campagne des municipales, à l'équipe de Mme Anne Vignot pour se frotter à la politique et réveiller la ville dans laquelle il réside depuis 4 ans. Il est élu en juin 2020 conseiller municipal de la Ville de Besançon en charge de la Citadelle, de l'écotourisme urbain et du tourisme culturel, rattaché à l'adjointe à la Culture, et conseiller communautaire de Grand Besançon Métropole en charge de l'écotourisme, de l'offre "Grandes Heures Nature" et des congrès, rattaché au Vice-Président en charge du Tourisme, de l'Attractivité, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Le Conseil municipal, comment ça marche ?

La vie démocratique classique au sein d'une majorité de collectivités locales se déroule en quatre étapes :

  • D'abord, les personnes élues établissent leur politique, en accord avec le maire qui en garde l'entière responsabilité légale. Ils construisent leur feuille de route et préparent les rapports aux conseils municipaux.

  • Les rapports sont ensuite discutés au sein du groupe, durant des réunions, des débats et des préparations des commissions. C'est à ce moment que les membres de la majorité peuvent exprimer leur avis, leur accord ou leur désaccord, et que le groupe entérine, se donne du temps pour améliorer une proposition ou renonce à un rapport.

  • Le troisième temps consiste en la présentation des rapports à l'opposition au sein de commissions. Ces commissions sont à huis clos afin d'avoir un dialogue apaisé et d'éviter la « théâtralité » qu'on peut avoir dans les conseils municipaux. Les délégués présentent, expliquent leurs rapports et répondent aux questions. Ces questions permettent à l'opposition de comprendre l'intention politique de la majorité et de se positionner idéologiquement.

  • La dernière étape est la présentation publique en conseil municipal et son vote. Les élus délégués présentent leurs rapports, l'opposition émet des questions ou débats, généralement sur la base des informations qu'elle a obtenues durant la commission. Les positionnements ayant été déterminés durant les réunions de groupe et les commissions, le vote est, en règle générale, sans surprise.

Au-delà de la formulation de la feuille de route, l'un des rôles importants de l'élu est de réaliser l'arbitrage budgétaire de la mairie. Notez que malgré les emprunts et leurs coûts, une collectivité locale ne peut en aucun cas présenter un budget déficitaire.

Chaque service doit, avant toute chose, créer et proposer un budget, avec des lignes budgétaires précises et correspondant à la feuille de route de l'élu en charge de la thématique.

La somme de tous les budgets est ensuite visée par le cabinet et l'adjoint aux finances qui doit faire un premier réajustement global. Une discussion avec tous les élus est ensuite organisée afin de déterminer précisément les réductions ou les augmentations de budget de chaque service, ligne budgétaire par ligne budgétaire.

Quelles sont les conditions de travail ?

« Je suis depuis plusieurs années chercheur indépendant, et je réalise des prestations pour les laboratoires, universités et entreprises. Depuis que je suis élu j'ai dû réduire mes activités à environ 1/3 professionnel (1 seul client), 2/3 mairie. Je partage mon bureau avec l'élu au patrimoine municipal et lieux cultuels. Nous avons une assistante qui nous aide à organiser nos emplois du temps et nos rendez-vous. J'ai plusieurs réunions et commissions par jour sur de nombreuses thématiques, notamment avec les autres élus pour définir la politique numérique. » C. Hugon

« Nous partageons un grand bureau de 4 postes de travail et d'une table de réunion. Les élus ont été équipés suivant leur convenance de tablettes pour interagir sur les outils mis à leur disposition tels que les mails ou un espace de cloud numérique. Les salles de réunions de la mairie sont à disposition pour organiser nos rencontres de travail. Suivant les délégations, les élus peuvent être sollicités quotidiennement, soit par les services, soit par les usagers. » L. Bonnier

« Chaque élu possède une tablette. L'ensemble des documents, rapports, etc. sont dématérialisés sur une plateforme spécifique et j'avoue que c'est assez pratique. Je partage un bureau avec les 3 autres élus de la Culture de la Ville, une optimisation des locaux voulue par la Maire et qui est largement suffisante pour répondre à nos besoins. Niveau charge de travail, je reçois à peu près 30 mails par jour, il faut donc quotidiennement faire un suivi et j'ai des réunions tous les jours (notamment le soir). C'est donc assez chronophage et j'ai dû diminuer de 70% mon temps de travail dans le bar-restaurant où je suis embauché.» F. Bousso*

Quelles actions ont été menées ? Quelles sont les réalisations des Pirates ?

Des actions culturelles et sociales

« Dans les 2ème/3ème Arrondissements, ma délégation se nomme "Démocratie Permanente" car je souhaitais avoir une approche multiple et diverse de cette participation citoyenne : des instances plus classiques comme les Conseils de quartier, les concertations publiques, mais aussi des dispositifs qui s’adaptent à notre territoire comme des réunions en pied d’immeubles, des cafés citoyens, des moments festifs à co-construire... Je souhaite que cette participation soit diffuse et continue, formelle ou parfois informelle. »

Après avoir choisi le nom de sa délégation et face à la crise humanitaire que traversent les 2ème et 3ème arrondissements (plusieurs quartiers parmi les plus pauvres de France y sont réunis, par exemple à Félix Piat dans le 3ème, le taux de pauvreté dépasse les 70 %*), Émilia a participé à la mise en place de la commission « Solidarités » en Mairie de Secteur qui réunit plus d’une quarantaine d’associations et coordonne et met en réseau de nombreuses actions afin de venir en aide aux plus démunis.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/metropole-aix-marseille/marseille/quartiers-nord/marseille-ses-quartiers-parmi-plus-pauvres-france-1681098.html

Consciente que les conseils d’arrondissement sont des rendez-vous démocratiques importants, elle milite depuis ses premiers jours de mandats pour qu’ils soient accessibles au plus grand nombre. Pour cela, Émilia a très rapidement proposé que ces conseils soient délocalisés et qu’ils se tiennent dans un lieu différent tout en rendant accessibles à la fois leur ordre du jour et les délibérations.

Dans le cadre de sa délégation « Solidarité », la plus sollicitée au quotidien dans ces quartiers difficiles, Émilia a contribué au déploiement du « BUS du Cœur », décidé en commission « Santé », un dispositif qui a déjà permis à de nombreuses femmes de faire un bilan cardiaque.

Les réalisations qui ont été mises en place et orchestrées cette année à Marseille l’ont toutes été avec l’objectif de rendre la vie plus facile aux habitants de ces quartiers :

La délégation d’Émilia a su valoriser l’outil élaboré par le "Collectif du 3ème", le "Guide Local d’Accès au Droit" (GLAD), et travailler, conjointement avec Solinum, pour que les informations collectées soient recensées sur la plateforme numérique SOLIGUIDE. Ce travail a donné naissance à un outil numérique qui permet l'orientation vers des services de première nécessité, le recensement des lieux et services utiles et accessibles aux personnes en difficulté, la fluidification des nombreuses structures saturées et enfin de favoriser l'autonomie des personnes les plus démunies :

https://www.solinum.org/activites/soliguide/

À l'automne 2020, la mairie des 2ème et 3ème arrondissements a interpelé la Préfète à l'égalité des chances au sujet de la difficulté et de la saturation des lieux d'accès aux droits dans le troisième arrondissement. C’est ainsi qu'un dispositif mobile gratuit, anonyme et confidentiel est venu en renfort pour accompagner la population et faciliter ses démarches administratives et juridiques, le "bus du droit" de l'ASMAJ dans lequel une juriste et deux médiateurs ont la charge d’accueillir et d’orienter le public.

https://www.mairie-marseille2-3.com/le-bus-des-droits

Enfin, un partenariat entre la mairie des 2ème et 3ème arrondissement et l'association Vendredi 13 a vu le jour pour permettre la distribution d'une centaine de repas au CAL de Saint-Mauront grâce au Food Truck solidaire de l’Armée du Salut. Avec des plats plaisirs et du lien social au menu, le Food Truck est également présent sur les événements organisés par la mairie de secteur (ciné plein air de l’été, fiesta des Assos en septembre et Festival des solidarités en novembre), pour proposer des collations à petits prix.

De la transparence dans les données publiques

Christophe a commencé sa première année de délégation en mettant notamment en place un outil unique en France, la "CCODD Marseille", qui est l'interface entre le citoyen, les agents, les élus et les services juridiques, informatiques et de communication afin de fluidifier la mise en place de la politique d’ouverture de la ville. Présentée et votée en Conseil municipal, la CCODD est aujourd'hui régulièrement présentée aux autres municipalités comme un exemple fonctionnel d'outil dynamisant la création et la maintenance de l'open data. L'outil contribue aussi à la mise en place des projets de médiation, d'acculturation et de formation des citoyens et des agents de la ville.

http://palaisdupharo.marseille.fr/actualites/congres-des-inspecteurs-et-auditeurs-territoriaux-marseille-14-et-15-octobre-2021

https://deliberations.e-mrs.fr/alfresco/s/api/node/content/workspace/SpacesStore/3193c18e-5215-4fa0-8887-e42f7e32e3c6/2021-0011.pdf

La CCODD coordonne dorénavant la mise en place de l’open data, dont la liste de données (plus de 40) actuellement déployée est disponible sur datasud.fr : Cartographie de la pollution, carte scolaire, trafic urbain, services publics… Aujourd'hui la CCODD réunit mensuellement les différents services concernés, ainsi la culture open data s'installe doucement et devient progressivement la norme à Marseille.

« L'Open Data en est un outil important. Quasiment absente à notre arrivée, toute une mécanique a été mise en place afin de rattraper ce retard avec comme objectif d'être à la pointe de l'Open Data et de ses usages. Enfin, et pour la première fois à Marseille, une délégation politique pour les sujets de numérique municipal, c'est-à-dire impliquant directement l'action numérique interne et externe de la Ville de Marseille (outils numériques, lutte contre la fracture numérique, cybersécurité, formation des agents, etc.) »

Christophe est aussi élu vice-président de Open-Data France en charge de la Citoyenneté et de la Médiation. C'est dans ce cadre qu'il anime régulièrement des ateliers et des travaux qui permettent d'établir une feuille de route commune à toutes les collectivités et les organismes adhérents, une feuille de route qui rejoint essentiellement celle de la ville de Marseille sur l'Open Data.

L'un des rôles importants du maire, et assez méconnu, concerne la gestion du personnel. En règle générale, il délègue ce travail aux élus de la majorité. Christophe est également titulaire en commission de réforme, c’est-à-dire qu’il travaille sur les dossiers litigieux d'accidents du travail et de maladies professionnelles. Les dossiers refusés passent devant une commission composée de médecins, d'un élu accompagné par un chef de service et le médecin du travail de la mairie, ainsi que des représentants syndicaux.

« Cette commission fait partie de ce que je considère comme le plus concret dans mon travail pour la mairie. Les décisions, discussions, peuvent changer la vie des agents. Par contre il faut parfois bien s'accrocher, car il peut y avoir des cas de suicides, de traumatismes graves, de décès difficiles accompagnés par des témoignages poignants. »

Christophe Hugon est également suppléant au Conseil de discipline qui implique les services juridiques et qui permet de réviser les mesures disciplinaires à prendre envers les agents ayant commis une faute grave. Enfin, il veille avec les autres élus de la Mairie Centrale à la permanence psychiatrique, il a réalisé deux permanences psychiatriques depuis le début de son mandat. En effet, tout internement non consenti doit être contrôlé et validé par le Maire afin d'éviter les abus, tâche qu'il délègue semaine après semaine et à laquelle un profane n’est jamais préparé.

Petite histoire de cybersécurité à Marseille

Le 14 mars, veille du 1er tour des élections municipales, la Ville a été victime d’une cyberattaque de grande ampleur : un rançongiciel (ransomware) sur le système d’information. 90 % des systèmes étaient susceptibles d’avoir été touchés. Le réseau de vidéo-protection, indépendant, n'a pas été touché. Le jour même, une intervention urgente sur les sauvegardes a été réalisée : tout a été coupé à temps, les données ont été sauvées. Les mesures prises depuis le déclenchement de l’attaque ont été immédiates. L'amélioration globale du système a été soutenu et guidé par l'ANSSI, un mode dégradé a été déployé instantanément. Deux jours plus tard, l'installation d'une messagerie (libre, qui se pérennisera) a permis de retrouver une facilité de communication. Puis au bout d'une semaine, les systèmes vitaux tels que l'état civil ont été relancés. Dix jours plus tard, la réinstallation de tous les postes a pu commencer et en mai l'essentiel des systèmes a pu être remis en place. Sur le long terme, la cyberattaque a permis d'instaurer un profond changement de culture et de méthode pour les équipes, ainsi que le durcissement de la protection du SI en suivant les recommandations du Swat Sogeti et de l'ANSSI. Ces chantiers font l’objet, dans chaque direction, d’un suivi permanent et d’un pilotage mensuel tels que le changement de tous les mots de passe, le renforcement et la mise à jour des outils, etc. Afin d'améliorer encore la réaction de la mairie, un Centre Opérationnel de Sécurité informatique est en cours d'installation.

https://deliberations.e-mrs.fr/alfresco/s/api/node/content/workspace/SpacesStore/786c3a06-417d-4ba0-851c-8b5e1d39b4f5/2021-0563.pdf?a=true\&guest=true.

Cette expérience sera partagée lors du forum 100% cyber https://accessecurity.fr/evenements-2/accessecurity-100-cybersecurite/.

Gestion ultra locale en mairie des 1er et 7ème arrondissements de Marseille

La gestion des écoles est une compétence de la Mairie, donc pour parfaire le lien entre le personnel éducatif, le personnel de mairie et les parents/enfants, un représentant de la Maire se doit d’être présent en Conseil d’école. Il s'agit d'une mission locale d’écoute qui vise à établir un lien de proximité avec les élus. Il y a 3 Conseils d'école par an, le délégué de la mairie a comme tâche principale de faire remonter les remarques du conseil d'école et d’y apporter la voix du maire, c'est notamment ce rôle qu'endosse Loïc Bonnier à l'école Candolle.

https://marseille1-7.fr/

Loïc participe également à la commission de consultation des appels d'offres qui consiste en la vérification de leurs conformités sur le plan légal. Il s'agit de consulter et de corriger le dossier technique pour suivre la commande politique, par exemple exiger des denrées bios quand il s’agit de produits alimentaires. Dans ce cadre, la commission a fait basculer le rapport des points pour l'attribution des appels d'offres entre le prix et le cahier technique passant du 40/60 au 50/50.

Loïc Bonnier est également président de la Commission des affaires générales des 1er et 7ème arrondissements de Marseille ; il examine et évalue les rapports présentés aux conseils d’arrondissements et siège également à la Commission de vérification des listes électorales : les mouvements sur les listes électorales doivent passer par une validation d'une commission composée d'élus, le rôle de ce groupe est de signer le cahier d'émargement des scrutins à venir.

En outre de son rôle d'élu, Loïc a décidé de saisir les données à sa disposition sur la gestion des parcs et jardins de moins de 1 hectare, qui sont de la responsabilité de la mairie de secteur dans laquelle il a été élu, sur OpenStreetMap. Il assure par ailleurs le remplacement de la maire de secteur, Sophie Camard, sur certaines actions. Il était présent par exemple à un débat organisé par Citizen Campus portant sur l'implication citoyenne au sens large.

Du tourisme à Besançon

La Citadelle de Besançon est l'une des œuvres majeures de Vauban, une forteresse militaire classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco et qui est devenue aujourd'hui le 2ème site touristique le plus visité de la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle renferme 3 Musées de France : Le Muséum, le Musée de la Résistance et de la Déportation et le Musée Comtois. Parmi les missions importantes sur lesquelles François travaille, en collaboration avec la direction du site, il y a celle du Muséum qui a décidé de mener une réflexion autour du bien-être animal au sein du parc zoologique, une démarche presque unique en France, afin d'interroger et de rassembler, autour d'une même table, des scientifiques, les salariés du parc, les associations animalistes, des experts, etc. et ainsi donner de nouvelles orientations au zoo.

Parmi les autres sujets qui préoccupent François figurent l’accessibilité et le développement du site : Vauban en a fait une forteresse imprenable qui domine toute la Ville. Pour y accéder, il faut s'armer de courage car « ça grimpe sec ! ». Pendant 20 ans, la collectivité a tenté, en vain, de trouver des alternatives (type télécabine) afin de parvenir au site. Il s'agit donc d'être inventif, créatif, afin de rendre une accession à pied la moins pénible possible (expositions photos le long du parcours), avoir une offre de bus conséquente depuis un parking relais, permettre la location de vélos-électriques... Cela invite à balayer tous les champs de la mobilité actuelle et future.

Du côté du développement, sont travaillées avec le directeur une diversification de l'offre comme la création d'un bar sur une des terrasses du site, une programmation culturelle plus étoffée et des projets afin d'accueillir, notamment, des entreprises.

Grâce à ses premières actions, la Citadelle a plutôt bien résisté à la crise qui touche le secteur du tourisme et il s'agit désormais de la développer dans les années à venir.

https://www.estrepublicain.fr/economie/2021/05/29/la-citadelle-rouvre-sa-super-terrasse-avec-un-bar-d-ete-le-qinze#PlugCommentsList2

https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2021/06/23/la-citadelle-ne-sera-eclairee-la-nuit-qu-en-haute-periode-touristique

https://publipresse.cld.bz/la-presse-bisontine-227-avril-2021/6/

François est également délégué à « Grandes Heures Nature », c'est le nom donné à l'offre d'activités outdoor en plein développement sur le territoire du Grand Besançon (trail, randonnée, escalade, navigation, parapente, etc.). C'est aussi le nom d'un festival mettant en avant ces disciplines. Il s'agit là d'une très belle délégation qui oblige à travailler en transversale avec les délégations Sport, Tourisme, Communication voire Santé. Il s'agit également d'une délégation qui concerne des pratiques en plein essor, notamment suite au confinement, et qui interroge aussi sur la manière de pratiquer sa discipline tout en préservant l'environnement, dans un cadre naturel menacé par le réchauffement climatique (disparition des forêts, baisse des niveaux d'eau, etc).

Le festival 2021 a été une réussite populaire et permet déjà un focus, une fréquentation et des retombées médiatiques plus importantes en matière d'écotourisme.

https://www.macommune.info/grandes-heures-nature-nous-sommes-devenus-une-reference-dans-le-sport-outdoor-et-ce-nest-que-le-debut/

Quels sont les projets pour l'avenir ?

Émilia participe à la création de deux nouvelles commissions thématiques : Culture et Écoles. Le Conseil de l’Enfant réunit les enfants de CM1 et de CM2 des écoles des 2ème et 3ème arrondissements, c'est une expérience pilote inédite qui va se dérouler sur un an. En effet, il n’y a jamais eu de conseil de l’enfant à Marseille, et en tant qu’institutrice, ce projet lui tient vraiment à cœur, d’autant plus que cette année, les jeunes conseillers vont travailler autour de la convention internationale de l’Enfant. Ces jeunes conseillers sont désignés au sein même de l’école par un tirage au sort, c’est un lieu de réflexion, de discussions, de propositions et d’actions pour les jeunes élus. Ce conseil a également pour but d’être un outil d’éducation à la citoyenneté.

En outre, un Conseil des Seniors va être également créé pour proposer une autre alternative aux animations classiques proposées aux anciens (loto, sortie…).

Comme le précise la loi Vaillant de 2002 relative à la démocratie de proximité, et en accord avec le programme du Printemps Marseillais, Émilia souhaite créer des conseils de quartier qui favoriseront l’expression de la parole des habitants ainsi que la prise en compte de l’expertise des acteurs citoyens engagés dans des associations et collectifs.

Par ailleurs, Émilia souhaite faire du PAPOMO un symbole de la démocratie. Vous savez, ce mobilier urbain qui se monte, se transporte, s’installe où on le souhaite, selon notre élue il s'agit d'un outil de participation citoyenne, une occupation à des fins démocratiques de l’espace public, un outil pour sortir des cercles confidentiels de réflexion, dans une démarche pacifiste, inclusive, généreuse et optimiste. C’est vraiment le regroupement des valeurs que nous défendons au Parti Pirate qu’Émilia retrouve dans cet objet : « Démocratie, Libertés et Partage ».

L’élue pirate des 2ème et 3ème arrondissements participe au lancement du festival des solidarités à Marseille, un événement annuel qui a pour mission d’informer sur les enjeux de solidarité, de la coopération locale et ainsi valoriser ces actions dans leur dimension sociale et culturelle. Cela permet de donner une plus grande visibilité à la solidarité auprès de tous les habitants de notre ville, de valoriser la diversité des acteurs impliqués, des thèmes abordés, des formes d’expression des solidarités et des animations proposées et d’encourager et favoriser le partenariat et les dynamiques collectives entre tous les acteurs pour construire une société plus juste et solidaire.

https://www.festivaldessolidarites.org/evenements

Pour Christophe, la machine est lancée, la politique de l’Open data qu’il a mise en place sera opérationnelle tout au long de son mandat et doit permettre de changer le rapport entre la ville et le citoyen, de créer du lien entre le travail des élus, des agents, et les Marseillais de manière à permettre la transparence et la démocratie participative dont l’accès à l’information est la clé de voûte.

Pour Loïc, également, les réunions, les conseils et les rencontres vont se succéder sur le même rythme mais ses fonctions majoritairement administratives ne laissent malheureusement pas de place aux initiatives. Cela dit, nous pouvons compter sur ces deux pirates pour aider au quotidien, pour partager leurs connaissances et diffuser autant que possible autour d'eux les valeurs qu’ils défendent au Parti Pirate.

François poursuit son mandat avec autant de questionnements que d’enthousiasme. La crise, notamment économique, est passée par là et la question d'un développement maîtrisé du mécénat se pose sur un site comme la Citadelle. En terme de fréquentation et d'image, la Citadelle semble cependant sur le bon chemin grâce aux nouvelles activités lancées.

Dans le cadre de sa délégation « écotourisme », il se permet de surfer sur une tendance populaire avec une appétence des touristes pour un tourisme plus vert et responsable mais qui souffre encore parfois de dogmatisme. François éprouve parfois un peu de frustration quant au développement de cette branche du tourisme alors que Besançon possède, parmi ses atouts, un patrimoine naturel d'une très grande richesse. Il faut faire preuve de pédagogie et fédérer, en appuyant sur des thèmes qui rassemblent tels que les pistes cyclables, la navigation sur le Doubs ou encore les chemins de grande itinérance.

Enfin sa délégation « Congrès » a beaucoup souffert de la pandémie avec une première année quasiment blanche en terme d'activité. Besançon, comme d'autres villes en France, s'interroge sur sa stratégie future en matière de Congrès. Le double enjeu est à la fois de parvenir à attirer des congrès importants tout en prenant conscience que le paysage des congrès a évolué vers de plus petits événements, souhaitant des lieux plus atypiques.

Pour conclure ce bilan...

« Cette première année, année et demi, a été extrêmement riche en enseignements. Bien que la ville de Marseille soit une vieille machine très lourde, difficile à moderniser, et longue à faire changer de cap, je suis très fier de contribuer autant que possible à cette évolution. Ne plus être dans la plainte que les choses ne vont pas, et être parmi ceux qui ont la chance de les faire changer. » C. Hugon

« Au terme de cette première année écoulée, j'ai deux ressentis : le plaisir de travailler les dossiers, souvent dans l'ombre, de faire avancer les choses. Et, en même temps, la frustration quand l'opposition de tous bords parvient à manipuler un sujet et à le retourner contre vous. Les raccourcis sont très faciles mais c'est un bon exercice de passer du "y-a qu'à faut qu'on" à la réalité et la complexité des sujets, et c'était ce qui m'intéresse. Je ne suis pas un Pirate pour rien, j'aime dans mon quotidien exprimer et travailler les choses de manière factuelle, sans devoir respecter les injonctions d'un parti qui me demanderait de respecter tel ou tel symbole. » F. Bousso

« Être élue à la mairie de secteur, c’est d’abord un travail de terrain, qu’il faut prendre avec beaucoup d’humilité. Surtout dans un arrondissement où le taux de pauvreté dépasse les 50%… Les attentes sont énormes et le processus administratif pour faire avancer des projets indispensables est très long ! C’est parfois frustrant. Mais je réalise après cette première année que chaque action, petite ou grande, compte : aider une famille à se reloger dignement, résoudre un problème administratif pour un habitant, écouter des militants d’une association, répondre aux invitations pour différents projets, les accompagner jusqu’à leur réalisation, c’est très gratifiant aussi ! Les personnes apprécient énormément cette proximité avec un représentant de la République ! Et ils nous le disent chaque jour même si parfois, on ne peut pas répondre à leur demande, c’est aussi important de l’expliquer. Le colibri symboliserait bien mon travail d’adjointe de secteur ! » E. Sinsoilliez

  • Les comités d’intérêt de Quartier, instances qui existent depuis des dizaines d’années, mise en place par Gaston Defferre.

Articles, liens presse


2 arguments

  • Congressus
    le 20/11/2021 à 19:58

    Exposé des motifs

    Plusieurs corrections/remarques :

    • Beaucoup de corrections de forme, j’ai tenté de rendre le texte plus épicène, mais des coquilles subsistent, je regrette que cela n’ait pas été fait dès le départ mais il est encore possible de parfaire cela.
    • Modifications des titres pour rendre le texte un poil plus attractif.
    • J’ai ajouté l’arrondissement dans lequel est élu Loïc, ça n’y était pas. Par ailleurs, un « élu bénévole » ça n’existe pas. Le fait d’être élu sans être payé ça n’est pas considéré comme du bénévolat.
    • J’ai modifié plusieurs tics de langage, notamment l’usage de « Tout d’abord », certaines tournures de phrases infantilisantes, des mots en trop, des parties peu utiles. On ne fait pas une dissertation, il est inutile de présenter les différentes parties du texte dans l’introduction. Ce n’est pas non plus un texte parlé, donc certaines tournures ne convenaient pas. Enfin pas mal de phrases au passif qui n’étaient pas facile à comprendre.
    • L’article était trop tourné vers le cas de Marseille (avec des annotations y faisant référence) alors qu’on y parle d’un élu de Besançon. J’ai tenté de virer toutes ces annotations et de préciser quand on devait le faire qu’on parlait de Marseille.
    • Il y avait pas mal de répétitions, et des présentations qui s’échelonnaient dans tout l’article. J’ai rassemblé les présentations dans le premier paragraphe, il est inutile de répéter plusieurs fois les délégations des élus, ça alourdit inutilement le texte.
    • J’ai modifié le passé simple en présent de narration ou en passé composé, surtout qu’il y avait un problème de temps différents utilisés à différents moment, rendant l’article peu cohérent. Globalement, nous n’utilisons pas de passé simple dans nos textes, ça nous fait prendre trop de risques dans la concordance des temps, et ça rend les textes pompeux voire inaccessibles.
    • Il y a une incohérence que la partie concernant le conseil de l’enfant : Comment peut on élire des conseillers par leurs camarades par tirage au sort ? J’ai proposé une correction mais ce n’est pas parfait.
    • Une loi ne stipule pas, elle précise. Pour l’usage du mot stipuler : Du bon usage du verbe "stipuler" - Marie Laure Fouché

    Contenu de la proposition

    Des Pirates aux municipales : Bilan de la première année

    Il y a un peu plus d’un an, des Pirates ont rejoint différents Conseils municipaux. Après un an de mandat au service de la population, c’est l’heure du bilan.

    Des Pirates à Marseille…

    Émilia Sinsoilliez, professeure des écoles et mère de deux enfants, est militante depuis de nombreuses années dans différentes associations et collectifs, et co-fondatrice d’un festival des cultures tsiganes depuis près de 12 ans, un festival qui réunissait plus de 6000 personnes chaque année autour d’évènements pluridisciplinaires (cinéma, concert, expos, théâtre, conférences…) à Marseille : le Latcho Divano. Si elle s’est présentée sur les listes du Printemps Marseille avec motivation et enthousiasme c’était dans l’espoir que les choses évoluent dans sa ville. Elle est élue municipale depuis juin 2020, c’est la première adjointe à la Mairie des 2ème et 3ème arrondissements de Marseille, en charge de la Démocratie Permanente, du Budget participatif et des Solidarités.

    Christophe Hugon est aussi père de deux enfants et exerce la profession de chercheur indépendant. Revenu vivre à Marseille en 2016, il avait constaté alors que l’état de la ville n’avait pas évolué depuis son départ, quelques années auparavant. C’est l’état de délabrement très avancé de sa ville qui l’a poussé à s’engager en politique, au sein du Parti Pirate dont il se sentait le plus proche. Candidat sur la liste Pirate aux élections européennes de 2019, il rencontre rapidement Loïc Bonnier, candidat lui aussi aux européennes, et déjà bien impliqué dans MadMars, une initiative politique citoyenne marseillaise. Ensemble, ils participent à la campagne municipale, au sein de la liste « Le Printemps Marseillais », en défendant des valeurs de démocratie et de transparence chères aux Pirates. Loïc est alors au comité de pilotage du Printemps Marseillais, avec les autres responsables politiques, et Christophe est surtout sur le terrain avec les militants. En juin 2020, Christophe Hugon est élu à la mairie des 6ème et 8ème arrondissements et à la mairie centrale de Marseille, délégué à la transparence, à lʼopen data municipal, au système dʼinformation et au numérique de la ville auprès de l’adjointe au Maire Olivia Fortin. Il a été également élu vice-président d’Open data France sur les sujets de citoyenneté et médiation.

    Loïc Bonnier, ingénieur informatique de profession, s’est engagé en politique à la suite du drame qui a eu lieu le 5 novembre 2018, lorsque les immeubles du 63 et du 65 rue d’Aubagne se sont effondrés à Marseille en provoquant la mort de 8 personnes. Comme beaucoup de marseillais résidant en centre ville, il a senti, au moment de l’effondrement, le sol vibrer sous ses pieds et ce fut pour lui, et pour beaucoup de marseillais, le déclic nécessaire pour s’engager en politique, pour militer et tenter de changer la donne. Loïc Bonnier est élu depuis juin 2020 Conseiller de secteur des 1er et 7ème arrondissements de Marseille, il représente aussi la mairie au conseil d’école « Candolle » et participe à la commission de consultation des appels d’offres, à la commission des affaires générales ainsi qu’à la commission de vérification des listes électorales.

    Émilia, Christophe et Loïc sont membres du mouvement du Printemps Marseillais.

    …et à Besançon.

    François Bousso a rejoint le Parti Pirate en 2019 au moment des élections européennes et, la même année, il s’est intégré, en fin de campagne des municipales, à l’équipe de Mme Anne Vignot pour se frotter à la politique et réveiller la ville dans laquelle il réside depuis 4 ans. Il est élu en juin 2020 conseiller municipal de la Ville de Besançon en charge de la Citadelle, de l’écotourisme urbain et du tourisme culturel, rattaché à l’adjointe à la Culture, et conseiller communautaire de Grand Besançon Métropole en charge de l’écotourisme, de l’offre « Grandes Heures Nature » et des congrès, rattaché au Vice-Président en charge du Tourisme, de l’Attractivité, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

    Le Conseil municipal, comment ça marche ?

    La vie démocratique classique au sein d’une majorité de collectivités locales se déroule en quatre étapes :

    • D’abord, les personnes élues établissent leur politique, en accord avec le maire qui en garde l’entière responsabilité légale. Ils construisent leur feuille de route et préparent les rapports aux conseils municipaux.

    • Les rapports sont ensuite discutés au sein du groupe, durant des réunions, des débats et des préparations des commissions. C’est à ce moment que les membres de la majorité peuvent exprimer leur avis, leur accord ou leur désaccord, et que le groupe entérine, se donne du temps pour améliorer une proposition ou renonce à un rapport.

    • Le troisième temps consiste en la présentation des rapports à l’opposition au sein de commissions. Ces commissions sont à huis clos afin d’avoir un dialogue apaisé et d’éviter la « théâtralité » qu’on peut avoir dans les conseils municipaux. Les délégués présentent, expliquent leurs rapports et répondent aux questions. Ces questions permettent à l’opposition de comprendre l’intention politique de la majorité et de se positionner idéologiquement.

    • La dernière étape est la présentation publique en conseil municipal et son vote. Les élus délégués présentent leurs rapports, l’opposition émet des questions ou débats, généralement sur la base des informations qu’elle a obtenues durant la commission. Les positionnements ayant été déterminés durant les réunions de groupe et les commissions, le vote est, en règle générale, sans surprise.

    Au-delà de la formulation de la feuille de route, l’un des rôles importants de l’élu est de réaliser l’arbitrage budgétaire de la mairie. Notez que malgré les emprunts et leurs coûts, une collectivité locale ne peut en aucun cas présenter un budget déficitaire.

    Chaque service doit, avant toute chose, créer et proposer un budget, avec des lignes budgétaires précises et correspondant à la feuille de route de l’élu en charge de la thématique.

    La somme de tous les budgets est ensuite visée par le cabinet et l’adjoint aux finances qui doit faire un premier réajustement global. Une discussion avec tous les élus est ensuite organisée afin de déterminer précisément les réductions ou les augmentations de budget de chaque service, ligne budgétaire par ligne budgétaire.

    Quelles sont les conditions de travail ?

    « Je suis depuis plusieurs années chercheur indépendant, et je réalise des prestations pour les laboratoires, universités et entreprises. Depuis que je suis élu j’ai dû réduire mes activités à environ 1/3 professionnel (1 seul client), 2/3 mairie. Je partage mon bureau avec l’élu au patrimoine municipal et lieux cultuels. Nous avons une assistante qui nous aide à organiser nos emplois du temps et nos rendez-vous. J’ai plusieurs réunions et commissions par jour sur de nombreuses thématiques, notamment avec les autres élus pour définir la politique numérique. »
    C. Hugon

    « Nous partageons un grand bureau de 4 postes de travail et d’une table de réunion. Les élus ont été équipés suivant leur convenance de tablettes pour interagir sur les outils mis à leur disposition tels que les mails ou un espace de cloud numérique. Les salles de réunions de la mairie sont à disposition pour organiser nos rencontres de travail. Suivant les délégations, les élus peuvent être sollicités quotidiennement, soit par les services, soit par les usagers. »
    L. Bonnier

    « Chaque élu possède une tablette. L’ensemble des documents, rapports, etc. sont dématérialisés sur une plateforme spécifique et j’avoue que c’est assez pratique. Je partage un bureau avec les 3 autres élus de la Culture de la Ville, une optimisation des locaux voulue par la Maire et qui est largement suffisante pour répondre à nos besoins. Niveau charge de travail, je reçois à peu près 30 mails par jour, il faut donc quotidiennement faire un suivi et j’ai des réunions tous les jours (notamment le soir). C’est donc assez chronophage et j’ai dû diminuer de 70 Pourcents mon temps de travail dans le bar-restaurant où je suis embauché.»
    F. Bousso*

    Quelles actions ont été menées ? Quelles sont les réalisations des Pirates ?

    Des actions culturelles et sociales

    « Dans les 2ème/3ème Arrondissements, ma délégation se nomme « Démocratie Permanente » car je souhaitais avoir une approche multiple et diverse de cette participation citoyenne : des instances plus classiques comme les Conseils de quartier, les concertations publiques, mais aussi des dispositifs qui s’adaptent à notre territoire comme des réunions en pied d’immeubles, des cafés citoyens, des moments festifs à co-construire… Je souhaite que cette participation soit diffuse et continue, formelle ou parfois informelle. »

    Après avoir choisi le nom de sa délégation et face à la crise humanitaire que traversent les 2ème et 3ème arrondissements (plusieurs quartiers parmi les plus pauvres de France y sont réunis, par exemple à Félix Piat dans le 3ème, le taux de pauvreté dépasse les 70 Pourcents*), Émilia a participé à la mise en place de la commission « Solidarités » en Mairie de Secteur qui réunit plus d’une quarantaine d’associations et coordonne et met en réseau de nombreuses actions afin de venir en aide aux plus démunis.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/metropole-aix-marseille/marseille/quartiers-nord/marseille-ses-quartiers-parmi-plus-pauvres-france-1681098.html

    Consciente que les conseils d’arrondissement sont des rendez-vous démocratiques importants, elle milite depuis ses premiers jours de mandats pour qu’ils soient accessibles au plus grand nombre. Pour cela, Émilia a très rapidement proposé que ces conseils soient délocalisés et qu’ils se tiennent dans un lieu différent tout en rendant accessibles à la fois leur ordre du jour et les délibérations.

    Dans le cadre de sa délégation « Solidarité », la plus sollicitée au quotidien dans ces quartiers difficiles, Émilia a contribué au déploiement du « BUS du Cœur », décidé en commission « Santé », un dispositif qui a déjà permis à de nombreuses femmes de faire un bilan cardiaque.

    Les réalisations qui ont été mises en place et orchestrées cette année à Marseille l’ont toutes été avec l’objectif de rendre la vie plus facile aux habitants de ces quartiers :

    La délégation d’Émilia a su valoriser l’outil élaboré par le « Collectif du 3ème », le « Guide Local d’Accès au Droit » (GLAD), et travailler, conjointement avec Solinum, pour que les informations collectées soient recensées sur la plateforme numérique SOLIGUIDE. Ce travail a donné naissance à un outil numérique qui permet l’orientation vers des services de première nécessité, le recensement des lieux et services utiles et accessibles aux personnes en difficulté, la fluidification des nombreuses structures saturées et enfin de favoriser l’autonomie des personnes les plus démunies :

    https://www.solinum.org/activites/soliguide/

    À l’automne 2020, la mairie des 2ème et 3ème arrondissements a interpelé la Préfète à l’égalité des chances au sujet de la difficulté et de la saturation des lieux d’accès aux droits dans le troisième arrondissement. C’est ainsi qu’un dispositif mobile gratuit, anonyme et confidentiel est venu en renfort pour accompagner la population et faciliter ses démarches administratives et juridiques, le « bus du droit » de l’ASMAJ dans lequel une juriste et deux médiateurs ont la charge d’accueillir et d’orienter le public.

    https://www.mairie-marseille2-3.com/le-bus-des-droits

    Enfin, un partenariat entre la mairie des 2ème et 3ème arrondissement et l’association Vendredi 13 a vu le jour pour permettre la distribution d’une centaine de repas au CAL de Saint-Mauront grâce au Food Truck solidaire de l’Armée du Salut. Avec des plats plaisirs et du lien social au menu, le Food Truck est également présent sur les événements organisés par la mairie de secteur (ciné plein air de l’été, fiesta des Assos en septembre et Festival des solidarités en novembre), pour proposer des collations à petits prix.

    De la transparence dans les données publiques

    Christophe a commencé sa première année de délégation en mettant notamment en place un outil unique en France, la « CCODD Marseille », qui est l’interface entre le citoyen, les agents, les élus et les services juridiques, informatiques et de communication afin de fluidifier la mise en place de la politique d’ouverture de la ville. Présentée et votée en Conseil municipal, la CCODD est aujourd’hui régulièrement présentée aux autres municipalités comme un exemple fonctionnel d’outil dynamisant la création et la maintenance de l’open data. L’outil contribue aussi à la mise en place des projets de médiation, d’acculturation et de formation des citoyens et des agents de la ville.

    http://palaisdupharo.marseille.fr/actualites/congres-des-inspecteurs-et-auditeurs-territoriaux-marseille-14-et-15-octobre-2021

    https://deliberations.e-mrs.fr/alfresco/s/api/node/content/workspace/SpacesStore/3193c18e-5215-4fa0-8887-e42f7e32e3c6/2021-0011.pdf

    La CCODD coordonne dorénavant la mise en place de l’open data, dont la liste de données (plus de 40) actuellement déployée est disponible sur datasud.fr : Cartographie de la pollution, carte scolaire, trafic urbain, services publics… Aujourd’hui la CCODD réunit mensuellement les différents services concernés, ainsi la culture open data s’installe doucement et devient progressivement la norme à Marseille.

    « L’Open Data en est un outil important. Quasiment absente à notre arrivée, toute une mécanique a été mise en place afin de rattraper ce retard avec comme objectif d’être à la pointe de l’Open Data et de ses usages. Enfin, et pour la première fois à Marseille, une délégation politique pour les sujets de numérique municipal, c’est-à-dire impliquant directement l’action numérique interne et externe de la Ville de Marseille (outils numériques, lutte contre la fracture numérique, cybersécurité, formation des agents, etc.) »

    Christophe est aussi élu vice-président de Open-Data France en charge de la Citoyenneté et de la Médiation. C’est dans ce cadre qu’il anime régulièrement des ateliers et des travaux qui permettent d’établir une feuille de route commune à toutes les collectivités et les organismes adhérents, une feuille de route qui rejoint essentiellement celle de la ville de Marseille sur l’Open Data.

    L’un des rôles importants du maire, et assez méconnu, concerne la gestion du personnel. En règle générale, il délègue ce travail aux élus de la majorité. Christophe est également titulaire en commission de réforme, c’est-à-dire qu’il travaille sur les dossiers litigieux d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Les dossiers refusés passent devant une commission composée de médecins, d’un élu accompagné par un chef de service et le médecin du travail de la mairie, ainsi que des représentants syndicaux.

    « Cette commission fait partie de ce que je considère comme le plus concret dans mon travail pour la mairie. Les décisions, discussions, peuvent changer la vie des agents. Par contre il faut parfois bien s’accrocher, car il peut y avoir des cas de suicides, de traumatismes graves, de décès difficiles accompagnés par des témoignages poignants. »

    Christophe Hugon est également suppléant au Conseil de discipline qui implique les services juridiques et qui permet de réviser les mesures disciplinaires à prendre envers les agents ayant commis une faute grave. Enfin, il veille avec les autres élus de la Mairie Centrale à la permanence psychiatrique, il a réalisé deux permanences psychiatriques depuis le début de son mandat. En effet, tout internement non consenti doit être contrôlé et validé par le Maire afin d’éviter les abus, tâche qu’il délègue semaine après semaine et à laquelle un profane n’est jamais préparé.

    Petite histoire de cybersécurité à Marseille

    Le 14 mars, veille du 1er tour des élections municipales, la Ville a été victime d’une cyberattaque de grande ampleur : un rançongiciel (ransomware) sur le système d’information. 90 Pourcents des systèmes étaient susceptibles d’avoir été touchés. Le réseau de vidéo-protection, indépendant, n’a pas été touché. Le jour même, une intervention urgente sur les sauvegardes a été réalisée : tout a été coupé à temps, les données ont été sauvées. Les mesures prises depuis le déclenchement de l’attaque ont été immédiates. L’amélioration globale du système a été soutenu et guidé par l’ANSSI, un mode dégradé a été déployé instantanément. Deux jours plus tard, l’installation d’une messagerie (libre, qui se pérennisera) a permis de retrouver une facilité de communication. Puis au bout d’une semaine, les systèmes vitaux tels que l’état civil ont été relancés. Dix jours plus tard, la réinstallation de tous les postes a pu commencer et en mai l’essentiel des systèmes a pu être remis en place. Sur le long terme, la cyberattaque a permis d’instaurer un profond changement de culture et de méthode pour les équipes, ainsi que le durcissement de la protection du SI en suivant les recommandations du Swat Sogeti et de l’ANSSI. Ces chantiers font l’objet, dans chaque direction, d’un suivi permanent et d’un pilotage mensuel tels que le changement de tous les mots de passe, le renforcement et la mise à jour des outils, etc. Afin d’améliorer encore la réaction de la mairie, un Centre Opérationnel de Sécurité informatique est en cours d’installation.

    https://deliberations.e-mrs.fr/alfresco/s/api/node/content/workspace/SpacesStore/786c3a06-417d-4ba0-851c-8b5e1d39b4f5/2021-0563.pdf?a=true&guest=true.

    Cette expérience sera partagée lors du forum 100 Pourcents cyber https://accessecurity.fr/evenements-2/accessecurity-100-cybersecurite/.

    Gestion ultra locale en mairie des 1er et 7ème arrondissements de Marseille

    La gestion des écoles est une compétence de la Mairie, donc pour parfaire le lien entre le personnel éducatif, le personnel de mairie et les parents/enfants, un représentant de la Maire se doit d’être présent en Conseil d’école. Il s’agit d’une mission locale d’écoute qui vise à établir un lien de proximité avec les élus. Il y a 3 Conseils d’école par an, le délégué de la mairie a comme tâche principale de faire remonter les remarques du conseil d’école et d’y apporter la voix du maire, c’est notamment ce rôle qu’endosse Loïc Bonnier à l’école Candolle.

    https://marseille1-7.fr/

    Loïc participe également à la commission de consultation des appels d’offres qui consiste en la vérification de leurs conformités sur le plan légal. Il s’agit de consulter et de corriger le dossier technique pour suivre la commande politique, par exemple exiger des denrées bios quand il s’agit de produits alimentaires. Dans ce cadre, la commission a fait basculer le rapport des points pour l’attribution des appels d’offres entre le prix et le cahier technique passant du 40/60 au 50/50.

    Loïc Bonnier est également président de la Commission des affaires générales des 1er et 7ème arrondissements de Marseille ; il examine et évalue les rapports présentés aux conseils d’arrondissements et siège également à la Commission de vérification des listes électorales : les mouvements sur les listes électorales doivent passer par une validation d’une commission composée d’élus, le rôle de ce groupe est de signer le cahier d’émargement des scrutins à venir.

    En outre de son rôle d’élu, Loïc a décidé de saisir les données à sa disposition sur la gestion des parcs et jardins de moins de 1 hectare, qui sont de la responsabilité de la mairie de secteur dans laquelle il a été élu, sur OpenStreetMap. Il assure par ailleurs le remplacement de la maire de secteur, Sophie Camard, sur certaines actions. Il était présent par exemple à un débat organisé par Citizen Campus portant sur l’implication citoyenne au sens large.

    Du tourisme à Besançon

    La Citadelle de Besançon est l’une des œuvres majeures de Vauban, une forteresse militaire classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco et qui est devenue aujourd’hui le 2ème site touristique le plus visité de la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle renferme 3 Musées de France : Le Muséum, le Musée de la Résistance et de la Déportation et le Musée Comtois. Parmi les missions importantes sur lesquelles François travaille, en collaboration avec la direction du site, il y a celle du Muséum qui a décidé de mener une réflexion autour du bien-être animal au sein du parc zoologique, une démarche presque unique en France, afin d’interroger et de rassembler, autour d’une même table, des scientifiques, les salariés du parc, les associations animalistes, des experts, etc. et ainsi donner de nouvelles orientations au zoo.

    Parmi les autres sujets qui préoccupent François figurent l’accessibilité et le développement du site : Vauban en a fait une forteresse imprenable qui domine toute la Ville. Pour y accéder, il faut s’armer de courage car « ça grimpe sec ! ». Pendant 20 ans, la collectivité a tenté, en vain, de trouver des alternatives (type télécabine) afin de parvenir au site. Il s’agit donc d’être inventif, créatif, afin de rendre une accession à pied la moins pénible possible (expositions photos le long du parcours), avoir une offre de bus conséquente depuis un parking relais, permettre la location de vélos-électriques… Cela invite à balayer tous les champs de la mobilité actuelle et future.

    Du côté du développement, sont travaillées avec le directeur une diversification de l’offre comme la création d’un bar sur une des terrasses du site, une programmation culturelle plus étoffée et des projets afin d’accueillir, notamment, des entreprises.

    Grâce à ses premières actions, la Citadelle a plutôt bien résisté à la crise qui touche le secteur du tourisme et il s’agit désormais de la développer dans les années à venir.

    https://www.estrepublicain.fr/economie/2021/05/29/la-citadelle-rouvre-sa-super-terrasse-avec-un-bar-d-ete-le-qinze#PlugCommentsList2

    https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2021/06/23/la-citadelle-ne-sera-eclairee-la-nuit-qu-en-haute-periode-touristique

    https://publipresse.cld.bz/la-presse-bisontine-227-avril-2021/6/

    François est également délégué à « Grandes Heures Nature », c’est le nom donné à l’offre d’activités outdoor en plein développement sur le territoire du Grand Besançon (trail, randonnée, escalade, navigation, parapente, etc.). C’est aussi le nom d’un festival mettant en avant ces disciplines. Il s’agit là d’une très belle délégation qui oblige à travailler en transversale avec les délégations Sport, Tourisme, Communication voire Santé. Il s’agit également d’une délégation qui concerne des pratiques en plein essor, notamment suite au confinement, et qui interroge aussi sur la manière de pratiquer sa discipline tout en préservant l’environnement, dans un cadre naturel menacé par le réchauffement climatique (disparition des forêts, baisse des niveaux d’eau, etc).

    Le festival 2021 a été une réussite populaire et permet déjà un focus, une fréquentation et des retombées médiatiques plus importantes en matière d’écotourisme.

    https://www.macommune.info/grandes-heures-nature-nous-sommes-devenus-une-reference-dans-le-sport-outdoor-et-ce-nest-que-le-debut/

  • Congressus
    le 20/11/2021 à 19:58

    Quels sont les projets pour l’avenir ?

    Émilia participe à la création de deux nouvelles commissions thématiques : Culture et Écoles. Le Conseil de l’Enfant réunit les enfants de CM1 et de CM2 des écoles des 2ème et 3ème arrondissements, c’est une expérience pilote inédite qui va se dérouler sur un an. En effet, il n’y a jamais eu de conseil de l’enfant à Marseille, et en tant qu’institutrice, ce projet lui tient vraiment à cœur, d’autant plus que cette année, les jeunes conseillers vont travailler autour de la convention internationale de l’Enfant. Ces jeunes conseillers sont désignés au sein même de l’école par un tirage au sort, c’est un lieu de réflexion, de discussions, de propositions et d’actions pour les jeunes élus. Ce conseil a également pour but d’être un outil d’éducation à la citoyenneté.

    En outre, un Conseil des Seniors va être également créé pour proposer une autre alternative aux animations classiques proposées aux anciens (loto, sortie…).

    Comme le précise la loi Vaillant de 2002 relative à la démocratie de proximité, et en accord avec le programme du Printemps Marseillais, Émilia souhaite créer des conseils de quartier qui favoriseront l’expression de la parole des habitants ainsi que la prise en compte de l’expertise des acteurs citoyens engagés dans des associations et collectifs.

    Par ailleurs, Émilia souhaite faire du PAPOMO un symbole de la démocratie. Vous savez, ce mobilier urbain qui se monte, se transporte, s’installe où on le souhaite, selon notre élue il s’agit d’un outil de participation citoyenne, une occupation à des fins démocratiques de l’espace public, un outil pour sortir des cercles confidentiels de réflexion, dans une démarche pacifiste, inclusive, généreuse et optimiste. C’est vraiment le regroupement des valeurs que nous défendons au Parti Pirate qu’Émilia retrouve dans cet objet : « Démocratie, Libertés et Partage ».

    L’élue pirate des 2ème et 3ème arrondissements participe au lancement du festival des solidarités à Marseille, un événement annuel qui a pour mission d’informer sur les enjeux de solidarité, de la coopération locale et ainsi valoriser ces actions dans leur dimension sociale et culturelle. Cela permet de donner une plus grande visibilité à la solidarité auprès de tous les habitants de notre ville, de valoriser la diversité des acteurs impliqués, des thèmes abordés, des formes d’expression des solidarités et des animations proposées et d’encourager et favoriser le partenariat et les dynamiques collectives entre tous les acteurs pour construire une société plus juste et solidaire.

    https://www.festivaldessolidarites.org/evenements

    Pour Christophe, la machine est lancée, la politique de l’Open data qu’il a mise en place sera opérationnelle tout au long de son mandat et doit permettre de changer le rapport entre la ville et le citoyen, de créer du lien entre le travail des élus, des agents, et les Marseillais de manière à permettre la transparence et la démocratie participative dont l’accès à l’information est la clé de voûte.

    Pour Loïc, également, les réunions, les conseils et les rencontres vont se succéder sur le même rythme mais ses fonctions majoritairement administratives ne laissent malheureusement pas de place aux initiatives. Cela dit, nous pouvons compter sur ces deux pirates pour aider au quotidien, pour partager leurs connaissances et diffuser autant que possible autour d’eux les valeurs qu’ils défendent au Parti Pirate.

    François poursuit son mandat avec autant de questionnements que d’enthousiasme. La crise, notamment économique, est passée par là et la question d’un développement maîtrisé du mécénat se pose sur un site comme la Citadelle. En terme de fréquentation et d’image, la Citadelle semble cependant sur le bon chemin grâce aux nouvelles activités lancées.

    Dans le cadre de sa délégation « écotourisme », il se permet de surfer sur une tendance populaire avec une appétence des touristes pour un tourisme plus vert et responsable mais qui souffre encore parfois de dogmatisme. François éprouve parfois un peu de frustration quant au développement de cette branche du tourisme alors que Besançon possède, parmi ses atouts, un patrimoine naturel d’une très grande richesse. Il faut faire preuve de pédagogie et fédérer, en appuyant sur des thèmes qui rassemblent tels que les pistes cyclables, la navigation sur le Doubs ou encore les chemins de grande itinérance.

    Enfin sa délégation « Congrès » a beaucoup souffert de la pandémie avec une première année quasiment blanche en terme d’activité. Besançon, comme d’autres villes en France, s’interroge sur sa stratégie future en matière de Congrès. Le double enjeu est à la fois de parvenir à attirer des congrès importants tout en prenant conscience que le paysage des congrès a évolué vers de plus petits événements, souhaitant des lieux plus atypiques.

    Pour conclure ce bilan…

    « Cette première année, année et demi, a été extrêmement riche en enseignements. Bien que la ville de Marseille soit une vieille machine très lourde, difficile à moderniser, et longue à faire changer de cap, je suis très fier de contribuer autant que possible à cette évolution. Ne plus être dans la plainte que les choses ne vont pas, et être parmi ceux qui ont la chance de les faire changer. »
    C. Hugon

    « Au terme de cette première année écoulée, j’ai deux ressentis : le plaisir de travailler les dossiers, souvent dans l’ombre, de faire avancer les choses. Et, en même temps, la frustration quand l’opposition de tous bords parvient à manipuler un sujet et à le retourner contre vous. Les raccourcis sont très faciles mais c’est un bon exercice de passer du « y-a qu’à faut qu’on » à la réalité et la complexité des sujets, et c’était ce qui m’intéresse. Je ne suis pas un Pirate pour rien, j’aime dans mon quotidien exprimer et travailler les choses de manière factuelle, sans devoir respecter les injonctions d’un parti qui me demanderait de respecter tel ou tel symbole. »
    F. Bousso

    « Être élue à la mairie de secteur, c’est d’abord un travail de terrain, qu’il faut prendre avec beaucoup d’humilité. Surtout dans un arrondissement où le taux de pauvreté dépasse les 50 Pourcents… Les attentes sont énormes et le processus administratif pour faire avancer des projets indispensables est très long ! C’est parfois frustrant.
    Mais je réalise après cette première année que chaque action, petite ou grande, compte : aider une famille à se reloger dignement, résoudre un problème administratif pour un habitant, écouter des militants d’une association, répondre aux invitations pour différents projets, les accompagner jusqu’à leur réalisation, c’est très gratifiant aussi ! Les personnes apprécient énormément cette proximité avec un représentant de la République ! Et ils nous le disent chaque jour même si parfois, on ne peut pas répondre à leur demande, c’est aussi important de l’expliquer.
    Le colibri symboliserait bien mon travail d’adjointe de secteur ! »
    E. Sinsoilliez

    • Les comités d’intérêt de Quartier, instances qui existent depuis des dizaines d’années, mise en place par Gaston Defferre.

    Articles, liens presse


    Lien vers Congressus : Congressus : Edition de texte par Conseil des Relations Publiques - Amendement pour Des Pirates aux municipales : Bilan de la première année...

        Rapporteur : @Florie