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Assemblée Permanente
Type de réunion
Débat et construction

Correction mineure du point de programme sur la biopiraterie

Bichon - Rodolphe Dumouch

J’ai récemment relu le programme, qui est une des vitrines du parti, afin d’en corriger les coquilles, fautes d’orthographe ou de typographie. Dans ce cadre, j’ai aussi repéré des corrections mineures à y apporter, changeant marginalement le sens des phrases ou potentiellement non voulues (choisir entre le singulier ou pluriel par exemple).



Cette modification concerne le point de programme sur la biopiraterie. Une phrase s’y trouve en double, une fois en fin de paragraphe, l’autre fois au début du paragraphe suivant. Je propose de supprimer sa première occurrence. Si la deuxième était supprimée, le paragraphe commencerait par un « Ils » qui ne serait donc pas défini plus tôt dans ce paragraphe.

En effet, un certain nombre de paysans et d'amateurs, bio pour la plupart, ont décidé de produire eux-mêmes leurs semences ou plants afin de les adapter en permanence à leurs terroirs, à leurs pratiques culturales et à leurs besoins de qualité. Souvent à partir de variétés anciennes et/ou locales, mais en sachant aussi profiter de l'apport de la diversité de variétés exotiques, ils pratiquent des sélections massales ou de populations, conservatrices, amélioratrices ou évolutives. Au contraire des hybrides et autres clones, leurs semences et plants sont peu stables et peu homogènes de manière à conserver, à côté de quelques caractères fixés, un maximum de variabilité qui leur permet de s'adapter en permanence à des conditions naturelles changeantes ou à profiter au mieux des interactions bénéfiques avec d'autres plantes. Ces paysans et amateurs ne font ainsi que refaire ce que des milliers de générations de paysans ont fait depuis que l'agriculture existe.
Ces paysans et amateurs ne font ainsi que refaire ce que des milliers de génération de paysans ont fait depuis que l'agriculture existe. Ils se retrouvent pourtant dans l'illégalité parce que les semenciers industriels, qui n'existent que grâce à cet immense travail, ont décidé de s'approprier le monopole de son utilisation : pour commercialiser ou même échanger à titre gratuit une semence ou un plant, la variété à laquelle ils appartiennent doit être inscrite au catalogue commun, à un coût inaccessible pour un paysan ou une association qui n'ont pas vocation à l'amortir en revendant des centaines de milliers de graines (15000 euros pour une céréale, 4000 pour une potagère…).

deviendrait

En effet, un certain nombre de paysans et d'amateurs, bio pour la plupart, ont décidé de produire eux-mêmes leurs semences ou plants afin de les adapter en permanence à leurs terroirs, à leurs pratiques culturales et à leurs besoins de qualité. Souvent à partir de variétés anciennes et/ou locales, mais en sachant aussi profiter de l'apport de la diversité de variétés exotiques, ils pratiquent des sélections massales ou de populations, conservatrices, amélioratrices ou évolutives. Au contraire des hybrides et autres clones, leurs semences et plants sont peu stables et peu homogènes de manière à conserver, à côté de quelques caractères fixés, un maximum de variabilité qui leur permet de s'adapter en permanence à des conditions naturelles changeantes ou à profiter au mieux des interactions bénéfiques avec d'autres plantes.
Ces paysans et amateurs ne font ainsi que refaire ce que des milliers de générations de paysans ont fait depuis que l'agriculture existe. Ils se retrouvent pourtant dans l'illégalité parce que les semenciers industriels, qui n'existent que grâce à cet immense travail, ont décidé de s'approprier le monopole de son utilisation : pour commercialiser ou même échanger à titre gratuit une semence ou un plant, la variété à laquelle ils appartiennent doit être inscrite au catalogue commun, à un coût inaccessible pour un paysan ou une association qui n'ont pas vocation à l'amortir en revendant des centaines de milliers de graines (15 000 euros pour une céréale, 4 000 pour une potagère…).


5 arguments

  • Congressus
    le 30/03/2024 à 21:53

    Exposé des motifs

    J’ai récemment relu le programme, qui est une des vitrines du parti, afin d’en corriger les coquilles, fautes d’orthographe ou de typographie. Dans ce cadre, j’ai aussi repéré des corrections mineures à y apporter, changeant marginalement le sens des phrases ou potentiellement non voulues (choisir entre le singulier ou pluriel par exemple).

    Contenu de la proposition

    Cette modification concerne le point de programme sur la biopiraterie. Une phrase s’y trouve en double, une fois en fin de paragraphe, l’autre fois au début du paragraphe suivant. Je propose de supprimer sa première occurrence. Si la deuxième était supprimée, le paragraphe commencerait par un « Ils » qui ne serait donc pas défini plus tôt dans ce paragraphe.

    En effet, un certain nombre de paysans et d’amateurs, bio pour la plupart, ont décidé de produire eux-mêmes leurs semences ou plants afin de les adapter en permanence à leurs terroirs, à leurs pratiques culturales et à leurs besoins de qualité. Souvent à partir de variétés anciennes et/ou locales, mais en sachant aussi profiter de l’apport de la diversité de variétés exotiques, ils pratiquent des sélections massales ou de populations, conservatrices, amélioratrices ou évolutives. Au contraire des hybrides et autres clones, leurs semences et plants sont peu stables et peu homogènes de manière à conserver, à côté de quelques caractères fixés, un maximum de variabilité qui leur permet de s’adapter en permanence à des conditions naturelles changeantes ou à profiter au mieux des interactions bénéfiques avec d’autres plantes. Ces paysans et amateurs ne font ainsi que refaire ce que des milliers de générations de paysans ont fait depuis que l’agriculture existe.
    Ces paysans et amateurs ne font ainsi que refaire ce que des milliers de génération de paysans ont fait depuis que l’agriculture existe. Ils se retrouvent pourtant dans l’illégalité parce que les semenciers industriels, qui n’existent que grâce à cet immense travail, ont décidé de s’approprier le monopole de son utilisation : pour commercialiser ou même échanger à titre gratuit une semence ou un plant, la variété à laquelle ils appartiennent doit être inscrite au catalogue commun, à un coût inaccessible pour un paysan ou une association qui n’ont pas vocation à l’amortir en revendant des centaines de milliers de graines (15000 euros pour une céréale, 4000 pour une potagère…).

    deviendrait

    En effet, un certain nombre de paysans et d’amateurs, bio pour la plupart, ont décidé de produire eux-mêmes leurs semences ou plants afin de les adapter en permanence à leurs terroirs, à leurs pratiques culturales et à leurs besoins de qualité. Souvent à partir de variétés anciennes et/ou locales, mais en sachant aussi profiter de l’apport de la diversité de variétés exotiques, ils pratiquent des sélections massales ou de populations, conservatrices, amélioratrices ou évolutives. Au contraire des hybrides et autres clones, leurs semences et plants sont peu stables et peu homogènes de manière à conserver, à côté de quelques caractères fixés, un maximum de variabilité qui leur permet de s’adapter en permanence à des conditions naturelles changeantes ou à profiter au mieux des interactions bénéfiques avec d’autres plantes.
    Ces paysans et amateurs ne font ainsi que refaire ce que des milliers de génération de paysans ont fait depuis que l’agriculture existe. Ils se retrouvent pourtant dans l’illégalité parce que les semenciers industriels, qui n’existent que grâce à cet immense travail, ont décidé de s’approprier le monopole de son utilisation : pour commercialiser ou même échanger à titre gratuit une semence ou un plant, la variété à laquelle ils appartiennent doit être inscrite au catalogue commun, à un coût inaccessible pour un paysan ou une association qui n’ont pas vocation à l’amortir en revendant des centaines de milliers de graines (15 000 euros pour une céréale, 4 000 pour une potagère…).


    Lien vers Congressus : Congressus : Session Avril 2024 - Assemblée Permanente - Correction mineure du point de programme sur la biopiraterie

        Rapporteur : @Bichon
  • Rodolphe_DUMOUCH
    le 03/04/2024 à 04:13

    Autre correction : l’agriculture, c’est le néolithique, ça fait à tout casser 300 générations et non des milliers de générations…

  • Ruraleur
    le 07/04/2024 à 13:38

    Je soutiens

  • r4096
    le 07/04/2024 à 16:59

    Je soutiens

  • Bichon
    le 08/04/2024 à 01:36

    Autre correction : l’agriculture, c’est le néolithique, ça fait à tout casser 300 générations et non des milliers de générations…

    Tout à fait, comme ça va au-delà de l’orthographe, je pensais proposer ça parmi les modifications de sens, découpées par catégories (affaires internationales…) pour ne pas inonder et attendre d’y voir plus clair une fois les premières MR passées (allant plus loin que les six motions de forme déposées, à peine plus grosses que le reste). J’aurais personnellement hésité entre remplacer « des milliers de générations » par « des centaines de générations », ou remplacer par « des millénaires ». Comme c’est la seule modification de sens sur ce point, ça ne serait pas trop confus et elle pourrait passer en amendement de cette motion, si tu souhaites proposer une des options ou une autre que tu préfèrerais.

  • Bichon
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