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Candidature à la tête de liste du Parti Pirate pour les élections européennes de 2024

Nixe -

A l'appui de la profession de foi suivante, je présente ma candidature à la tête de liste du Parti Pirate pour les élections européennes de 2024 conformément à la procédure établie à l'issue du vote de l'Assemblée Permanente de juillet 2023.



Pseudo : Nixe

Nom de famille : Zorn

Prénom : Caroline

Née en 1980 (au moment de la sortie de Back in Black d’AC/DC!)

Situation personnelle : divorcée, vit à Strasbourg avec son ado formidable.

Situation professionnelle : avocate à la robe un peu raccrochée, mais toujours disposée à plaider du droit de la presse, de la santé, du préjudice corporel (accidents médicaux, accidents de la route, victimes d’actes de terrorisme). Mon cabinet en “entreprise individuelle” abrite ses reliques : ma thèse sur le partage des données de santé, un diplôme de Doctorat fièrement encadré au dessus d’une vieille litho de la sidérurgie de la Vallée de mon enfance, la Fensch. « C’est où la Fensch ? » murmurez-vous... En Moselle : là où François Hollande, debout sur un camion de syndicalistes, haranguait la foule avec « Mon ennemi, c’est la finance ». C’était précisément à Florange, en 2012. Quelques années plutôt, c’était Sarkozy qui était venu mentir aux ouvriers en lançant « La France ne laissera pas tomber la sidérurgie ». Ainsi, je viens d’un "vieux pays pas très connu où il n’y a pas de touriste dans les rues » (Fensch Vallée, B. LAVILLIERS), mais où les murs transpirent la haine des mensonges politiques.

Autres de mes liens professionnels notables : le Syndicat des Avocats de France dont j’ai présidé la section de Strasbourg avant de la quitter pour commencer la campagne des municipales à Strasbourg en étant citoyenne, sans parti, uniquement impliquée dans un collectif appelé « le Labo Citoyen ».

Voilà comment j’ai commencé la politique : à 39 ans, sans parti, sans mandat antérieur, avec une équipe de gens qui en avaient marre de ne pas être entendus, on s’est lancé dans la vie municipale. On a monté une "Assemblée Écologiste et Citoyenne" avec EELV, Place Publique, Generation.s, le PCF, ... Cette Assemblée a voté pour sa tête de liste, puis pour la composition de la liste. Contre toute attente, le 28 juin 2020, notre liste a remporté 41,70% des voix et nous avons ainsi arraché Strasbourg aux conservateurs qui s’étaient pourtant ligués contre la "menace pastèque".

J’ai donc été élue conseillère municipale, puis vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg en étant citoyenne sur la liste « Strasbourg Écologiste et Citoyenne". Je travaille avec Jeanne Barseghian, Maire, et Pia Imbs, Présidente. Je travaille bien avec ces femmes, même si je suis très critique sur les méthodes de travail qui ne sont (toujours) pas assez démocratiques et sur l’inertie des grandes collectivités. J’ai à ce jour la charge du numérique, de l’innovation, de l’enseignement supérieur, des industries culturelles et créatives. Je suis en parallèle toujours avocate, mais, pour éviter tout conflit d’intérêt, j’ai arrêté mon activité en numérique et je me suis retirée des dossiers ayant un lien avec la ville de près ou de loin.

Je suis aussi vice-présidente bénévole de l’association Villes Internet et impliquée dans l’ADCET (association sur la standardisation des normes). C’est dans ce cadre politique que j’ai connu d’autres élus au numérique, dont Christophe Hugon (Synthetiser) à Marseille qui, le premier, m’a vanté le Parti Pirate.

Mon arrivée au Parti Pirate s’est décidée lorsque j'ai rencontré Faro (en marge de la Semaine du Numérique Responsable que j’organise chaque année à Strasbourg en tant qu’élue). Il m’a parlé du sens du travail collectif, du bulletin unique, de ce Parti dont le cœur des valeurs était la démocratie, la liberté, le partage. Je n'en avais jamais entendu parler avant.

Quelques semaines plus tard, j’entrais pour la première fois de ma vie dans un Parti politique et il n’y en a pas d'autre dans lequel j’aurais pu être mieux : « You’re the one, PP ! » J’ai adoré contribué au WEPP à Strasbourg et j’aiderai de tout mon possible celui de Marseille en octobre. Je suis fière d’être au Conseil des Relations Publiques et donc Porte-Parole, de travailler au sein de l’équipage Logement, Élections européennes (et demain dans celui Police-Justice!), ainsi que d’avoir proposé une motion sur l’accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap. Votée à l’AP de juillet, elle va nous donner à présent l’occasion de communiquer auprès des parlementaires et du public.

Aujourd’hui, c’est pour être notre tête de liste aux élections européennes que je propose ma candidature.

Je détaille mon parcours car si je deviens tête de liste, rien ne devra être caché et les pirates doivent pouvoir se lancer dans la bataille en faisant un choix éclairé sur la personne dont le nom focalisera l’attention, quels que soient nos efforts de travail collectif.

De mon côté, j’ai longuement réfléchi à cette candidature car elle signifie une grande disponibilité et aura un impact sur mes proches, mais… Si je n’étais pas certaine que le Parti Pirate pouvait redonner aux gens du sens dans nos démocraties, j’arrêterai la politique et je retournerais au Droit. Or je suis convaincue que nous avons de grandes choses à faire et que l’honnêteté de ce parti, la qualité des gens qui y travaillent, la méthode et la probité qui nous guident sont des valeurs qui doivent être connues et partagées : un trésor, en somme. Le trésor des pirates est peut être plus une métaphore qu’un « butin qui pèse » (ce sont surtout les bulletins qui doivent peser), mais je crois que nous devons prendre le risque de gagner ces élections et les prochaines ! Attention, je ne promets pas que nous allons gagner : je promets qu’il est possible de le faire et de décrocher nos quatre parlementaires français dans cet hémicycle sur la liste qui devra être composée de 81 pirates.

La victoire sera éminemment difficile à obtenir, mais les élections sont de toutes manières le moment idéal pour se faire connaître, montrer que nous sommes une alternative crédible pour les gens qui en ont assez des conservateurs et réactionnaires de droite, comme de gauche.

Notre méthode est la bonne et je crois à notre programme. Aussi, quel que soit le résultat du vote des Pirates pour la tête de liste du Parti Pirate français, je m’engage à faire campagne et à le faire avec le cœur, à porter nos choix collectifs en terme de stratégie, de communication, d’organisation dans cette aventure qui sera forcément mouvementée. Nous avons déjà l’expérience de 2019, nous avons la force de nouveaux pirates, nous avons aujourd’hui "de quoi peser". C'est le message que je me suis efforcée de faire passer lors de la promotion du Wepp à Strasbourg.

2024 sera un tournant décisif pour l’Union Européenne.

Du vote de juin prochain va dépendre, ni plus, ni moins, le sort de l'Union créée dans les années 50 pour échapper au perpétuel retour de la guerre entre pays voisins, sur le vieux continent et au delà. La contestation (légitime!) du modèle eurocrate ne produit actuellement qu’une inexorable montée du nationalisme, pays après pays, car aucune force politique démocrate n’a plus la totale confiance des gens dont la citoyenneté européenne est parfois perçue plus comme un fardeau qu’une fierté. Or, si le Parlement européen bascule du côté des xénophobes, des intolérants, des puritains, des fascistes, … c’est de la perte du bien commun « Europe » et du retour des vieux tourments dont il sera question.

Aussi, je crois qu'il est de notre devoir de nous opposer à la fatalité de la montée du populisme et du nationalisme en Europe. A nous de porter les valeurs de démocratie, de liberté, de partage, aussi fort que nous le pouvons, aussi loin que nous le pouvons.


2 arguments

  • Congressus
    le 24/08/2023 à 13:33

    Exposé des motifs

    A l’appui de la profession de foi suivante, je présente ma candidature à la tête de liste du Parti Pirate pour les élections européennes de 2024 conformément à la procédure établie à l’issue du vote de l’Assemblée Permanente de juillet 2023.

    Contenu de la proposition

    Pseudo : Nixe

    Nom de famille : Zorn

    Prénom : Caroline

    Née en 1980 (au moment de la sortie de Back in Black d’AC/DC!)

    Situation personnelle : divorcée, vit à Strasbourg avec son ado formidable.

    Situation professionnelle : avocate à la robe un peu raccrochée, mais toujours disposée à plaider du droit de la presse, de la santé, du préjudice corporel (accidents médicaux, accidents de la route, victimes d’actes de terrorisme).
    Mon cabinet en “entreprise individuelle” abrite ses reliques : ma thèse sur le partage des données de santé, un diplôme de Doctorat fièrement encadré au dessus d’une vieille litho de la sidérurgie de la Vallée de mon enfance, la Fensch.
    « C’est où la Fensch ? » murmurez-vous… En Moselle : là où François Hollande, debout sur un camion de syndicalistes, haranguait la foule avec « Mon ennemi, c’est la finance ». C’était précisément à Florange, en 2012. Quelques années plutôt, c’était Sarkozy qui était venu mentir aux ouvriers en lançant « La France ne laissera pas tomber la sidérurgie ». Ainsi, je viens d’un "vieux pays pas très connu où il n’y a pas de touriste dans les rues » (Fensch Vallée, B. LAVILLIERS), mais où les murs transpirent la haine des mensonges politiques.

    Autres de mes liens professionnels notables : le Syndicat des Avocats de France dont j’ai présidé la section de Strasbourg avant de la quitter pour commencer la campagne des municipales à Strasbourg en étant citoyenne, sans parti, uniquement impliquée dans un collectif appelé « le Labo Citoyen ».

    Voilà comment j’ai commencé la politique : à 39 ans, sans parti, sans mandat antérieur, avec une équipe de gens qui en avaient marre de ne pas être entendus, on s’est lancé dans la vie municipale. On a monté une « Assemblée Écologiste et Citoyenne » avec EELV, Place Publique, Generation.s, le PCF, … Cette Assemblée a voté pour sa tête de liste, puis pour la composition de la liste.
    Contre toute attente, le 28 juin 2020, notre liste a remporté 41,70 Pourcents des voix et nous avons ainsi arraché Strasbourg aux conservateurs qui s’étaient pourtant ligués contre la « menace pastèque ».

    J’ai donc été élue conseillère municipale, puis vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg en étant citoyenne sur la liste « Strasbourg Écologiste et Citoyenne". Je travaille avec Jeanne Barseghian, Maire, et Pia Imbs, Présidente. Je travaille bien avec ces femmes, même si je suis très critique sur les méthodes de travail qui ne sont (toujours) pas assez démocratiques et sur l’inertie des grandes collectivités. J’ai à ce jour la charge du numérique, de l’innovation, de l’enseignement supérieur, des industries culturelles et créatives. Je suis en parallèle toujours avocate, mais, pour éviter tout conflit d’intérêt, j’ai arrêté mon activité en numérique et je me suis retirée des dossiers ayant un lien avec la ville de près ou de loin.

    Je suis aussi vice-présidente bénévole de l’association Villes Internet et impliquée dans l’ADCET (association sur la standardisation des normes).
    C’est dans ce cadre politique que j’ai connu d’autres élus au numérique, dont Christophe Hugon (Synthetiser) à Marseille qui, le premier, m’a vanté le Parti Pirate.

    Mon arrivée au Parti Pirate s’est décidée lorsque j’ai rencontré Faro (en marge de la Semaine du Numérique Responsable que j’organise chaque année à Strasbourg en tant qu’élue). Il m’a parlé du sens du travail collectif, du bulletin unique, de ce Parti dont le cœur des valeurs était la démocratie, la liberté, le partage. Je n’en avais jamais entendu parler avant.

    Quelques semaines plus tard, j’entrais pour la première fois de ma vie dans un Parti politique et il n’y en a pas d’autre dans lequel j’aurais pu être mieux : « You’re the one, PP ! »
    J’ai adoré contribué au WEPP à Strasbourg et j’aiderai de tout mon possible celui de Marseille en octobre.
    Je suis fière d’être au Conseil des Relations Publiques et donc Porte-Parole, de travailler au sein de l’équipage Logement, Élections européennes (et demain dans celui Police-Justice!), ainsi que d’avoir proposé une motion sur l’accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap. Votée à l’AP de juillet, elle va nous donner à présent l’occasion de communiquer auprès des parlementaires et du public.

    Aujourd’hui, c’est pour être notre tête de liste aux élections européennes que je propose ma candidature.

    Je détaille mon parcours car si je deviens tête de liste, rien ne devra être caché et les pirates doivent pouvoir se lancer dans la bataille en faisant un choix éclairé sur la personne dont le nom focalisera l’attention, quels que soient nos efforts de travail collectif.

    De mon côté, j’ai longuement réfléchi à cette candidature car elle signifie une grande disponibilité et aura un impact sur mes proches, mais… Si je n’étais pas certaine que le Parti Pirate pouvait redonner aux gens du sens dans nos démocraties, j’arrêterai la politique et je retournerais au Droit. Or je suis convaincue que nous avons de grandes choses à faire et que l’honnêteté de ce parti, la qualité des gens qui y travaillent, la méthode et la probité qui nous guident sont des valeurs qui doivent être connues et partagées : un trésor, en somme.
    Le trésor des pirates est peut être plus une métaphore qu’un « butin qui pèse » (ce sont surtout les bulletins qui doivent peser), mais je crois que nous devons prendre le risque de gagner ces élections et les prochaines ! Attention, je ne promets pas que nous allons gagner : je promets qu’il est possible de le faire et de décrocher nos quatre parlementaires français dans cet hémicycle sur [la liste qui devra être composée de 81 pirates](https://fr.wikipedia.org/wiki/ PourcentsC3 Pourcents89lections_europ PourcentsC3 PourcentsA9ennes_de_2024_en_France).

    La victoire sera éminemment difficile à obtenir, mais les élections sont de toutes manières le moment idéal pour se faire connaître, montrer que nous sommes une alternative crédible pour les gens qui en ont assez des conservateurs et réactionnaires de droite, comme de gauche.

    Notre méthode est la bonne et je crois à notre programme. Aussi, quel que soit le résultat du vote des Pirates pour la tête de liste du Parti Pirate français, je m’engage à faire campagne et à le faire avec le cœur, à porter nos choix collectifs en terme de stratégie, de communication, d’organisation dans cette aventure qui sera forcément mouvementée. Nous avons déjà l’expérience de 2019, nous avons la force de nouveaux pirates, nous avons aujourd’hui « de quoi peser ». C’est le message que je me suis efforcée de faire passer lors de la promotion du Wepp à Strasbourg.

    2024 sera un tournant décisif pour l’Union Européenne.

    Du vote de juin prochain va dépendre, ni plus, ni moins, le sort de l’Union créée dans les années 50 pour échapper au perpétuel retour de la guerre entre pays voisins, sur le vieux continent et au delà. La contestation (légitime!) du modèle eurocrate ne produit actuellement qu’une inexorable montée du nationalisme, pays après pays, car aucune force politique démocrate n’a plus la totale confiance des gens dont la citoyenneté européenne est parfois perçue plus comme un fardeau qu’une fierté.
    Or, si le Parlement européen bascule du côté des xénophobes, des intolérants, des puritains, des fascistes, … c’est de la perte du bien commun « Europe » et du retour des vieux tourments dont il sera question.

    Aussi, je crois qu’il est de notre devoir de nous opposer à la fatalité de la montée du populisme et du nationalisme en Europe. A nous de porter les valeurs de démocratie, de liberté, de partage, aussi fort que nous le pouvons, aussi loin que nous le pouvons.


    Lien vers Congressus : Congressus : Session Septembre 2023 - Assemblée Permanente - Candidature à la tête de liste du Parti Pirate pour les élections européennes de 2024

        Rapporteur : @Nixe
  • Caradicale
    le 15/09/2023 à 17:29

    En qualité de néophyte, je n’arrive pas à donner mon avis. Mais, je dis 1000 fois OUI!!!


  • Aucun amendement proposé