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Débat et construction

Amendement pour Pouvoir vivre en ville sans voitures individuelles - Version Bibo - interdiction

Bibo - gregoiremarty

Nous Pirates, militons pour le partage équitable et raisonné des voies et espaces urbains. Ce partage est actuellement inéquitable, en raison de la place déraisonnable laissée aux voitures individuelles jusque dans l’hypercentre des villes. En effet, la voiture occupe aujourd’hui 50% des zones urbaines (lorsqu’elle y est autorisée), ainsi que de vastes espaces de parkings, pour seulement 1,2 personnes transportées en moyenne et une utilisation très partielle lorsqu’elle n’est pas un outil de travail.

Cette situation est l’héritage de l'après-guerre en Europe, époque où la voiture individuelle est devenue centrale dans nos modes de vie et le développement de nos espaces, et un acquis social pour la mobilité de toutes et tous. Elle reste souvent indispensable dans les zones peu desservies par les transports publics, à faible densité de population.

Cependant, au cœur comme à la périphérie des plus grandes villes, l’accumulation des véhicules individuels sous-utilisés est devenue source d’embouteillages, de pollutions, de bruit, et de sur-utilisation de l'espace par les infrastructures routières, au détriment des usagers eux-mêmes, automobilistes ou non, et de la collectivité dans son ensemble. Face aux enjeux environnementaux, la surconsommation des ressources pour la construction et l’utilisation des voitures (quelles que soient les sources d’énergie), doit inciter à agir rapidement pour changer de modèle de transport en ville, à l’image des politiques menées dans plusieurs capitales européennes (Oslo, Madrid, Londres, ...).

L’interdiction progressive et planifiée des véhicules individuels dans les centres-villes permettra de limiter toutes ces nuisances, mais aussi de réaliser des économies (moins de voies à entretenir, gain d’espace, ...), d’améliorer les transports doux, collectifs et à la demande, et faciliter l’action des véhicules d’urgence. Le calendrier doit permettre aux habitantes, habitants et collectivités de s’adapter à ce nouveau modèle. Les récents progrès techniques en matière de transport et de communication, offrent une grande diversité de solutions pour parvenir à cet objectif.



Le Parti Pirate propose la limitation à 30 km/h dans toutes les villes de

Le Parti Pirate propose l’interdiction de la circulation des voitures individuelles dans les villes (au sens administratif) de plus de 100 000 habitants. Cette interdiction est mise en place 5 ans après l’acceptation de la mesure. A cette mesure, est faite exception des déplacements des professionnels (santé, livraisons, situation de handicap etc…), des déplacements exceptionnels et usages qui n’ont pas d’alternative raisonnable (déménagements).

Le Parti Pirate propose que, dans ces villes, les budgets dédiés initialement à l’entretien de la voirie dégradée par la circulation des voitures soient systématiquement réorientés vers des projets consistant à la mise en place d'espaces de circulations partagés entre piétons, cycliste et automobilistes (pour en finir avec le 1 usagé 1 voie qui privilégie structurellement la voiture ), la transformation de ces nouveaux espaces dégagés en lieux bénéficiant au plus grand nombre(espaces de détente végétalisés, jardins partagés, parc, parking vélo etc...).

Le Parti Pirate propose que, dans les villes de moins de 100 000 habitants, les communes prennent les mesures suivantes, spécifiquement dans leurs centres viles :

  • Suppression des espaces de stationnement en voirie
  • Limitation des accès au centre ville aux résidents et professionnels, avec des systèmes de péages ou bornes
  • Favoriser les parkings relais avec des transports en commun efficients permettant un accès rapide et confortable au centre-ville
  • Mettre en place des transports en commun vers les espaces périurbain permettant un accès plus rapide qu’en voiture pour limiter son intérêt

14 arguments

  • Congressus
    le 04/02/2022 à 16:53

    Exposé des motifs

    Nous Pirates, militons pour le partage équitable et raisonné des voies et espaces urbains. Ce partage est actuellement inéquitable, en raison de la place déraisonnable laissée aux voitures individuelles jusque dans l’hypercentre des villes. En effet, la voiture occupe aujourd’hui 50 Pourcents des zones urbaines (lorsqu’elle y est autorisée), ainsi que de vastes espaces de parkings, pour seulement 1,2 personnes transportées en moyenne et une utilisation très partielle lorsqu’elle n’est pas un outil de travail.

    Cette situation est l’héritage de l’après-guerre en Europe, époque où la voiture individuelle est devenue centrale dans nos modes de vie et le développement de nos espaces, et un acquis social pour la mobilité de toutes et tous. Elle reste souvent indispensable dans les zones peu desservies par les transports publics, à faible densité de population.

    Cependant, au cœur comme à la périphérie des plus grandes villes, l’accumulation des véhicules individuels sous-utilisés est devenue source d’embouteillages, de pollutions, de bruit, et de sur-utilisation de l’espace par les infrastructures routières, au détriment des usagers eux-mêmes, automobilistes ou non, et de la collectivité dans son ensemble. Face aux enjeux environnementaux, la surconsommation des ressources pour la construction et l’utilisation des voitures (quelles que soient les sources d’énergie), doit inciter à agir rapidement pour changer de modèle de transport en ville, à l’image des politiques menées dans plusieurs capitales européennes (Oslo, Madrid, Londres, …).

    L’interdiction progressive et planifiée des véhicules individuels dans les centres-villes permettra de limiter toutes ces nuisances, mais aussi de réaliser des économies (moins de voies à entretenir, gain d’espace, …), d’améliorer les transports doux, collectifs et à la demande, et faciliter l’action des véhicules d’urgence. Le calendrier doit permettre aux habitantes, habitants et collectivités de s’adapter à ce nouveau modèle. Les récents progrès techniques en matière de transport et de communication, offrent une grande diversité de solutions pour parvenir à cet objectif.

    Contenu de la proposition

        Le Parti Pirate propose la limitation à 30 km/h dans toutes les villes de France.
    
        Le Parti Pirate propose l’interdiction de la circulation des voitures individuelles dans les villes (au sens administratif) de plus de 100 000 habitants. Cette interdiction est mise en place 5 ans après l’acceptation de la mesure. A cette mesure, est faite exception des déplacements des professionnels (santé, livraisons, situation de handicap etc…), des déplacements exceptionnels et usages qui n’ont pas d’alternative raisonnable (déménagements).
    
        Le Parti Pirate propose que, dans ces villes, les budgets dédiés initialement à l’entretien de la voirie dégradée par la circulation des voitures soient systématiquement réorientés vers des projets consistant à la mise en place d'espaces de circulations partagés entre piétons, cycliste et automobilistes (pour en finir avec le 1 usagé 1 voie qui privilégie structurellement la voiture ), la transformation de ces nouveaux espaces dégagés en lieux bénéficiant au plus grand nombre(espaces de détente végétalisés, jardins partagés, parc, parking vélo etc...).
    

    Le Parti Pirate propose que, dans les villes de moins de 100 000 habitants, les communes prennent les mesures suivantes, spécifiquement dans leurs centres viles :

    • Suppression des espaces de stationnement en voirie
    • Limitation des accès au centre ville aux résidents et professionnels, avec des systèmes de péages ou bornes
    • Favoriser les parkings relais avec des transports en commun efficients permettant un accès rapide et confortable au centre-ville
    • Mettre en place des transports en commun vers les espaces périurbain permettant un accès plus rapide qu’en voiture pour limiter son intérêt

    Lien vers Congressus : Congressus : Session Février 2022 - Assemblée Permanente - Amendement pour Pouvoir vivre en ville sans voitures individuelles - Version Bibo

        Rapporteur : @Bibo
  • Paul_G
    le 05/02/2022 à 10:02

    Bonjour,

    Alors autant je comprends la nécessité de réduire le nombre de voitures en ville, autant ça ne peut se faire que s’il existe des modes alternatifs répondant aux besoins de la population. Et du coup, les besoins qu’on a créés depuis des dizaines d’années, c’est la bagnole individuelle… Donc avant de s’attaquer aux voitures, faut surtout s’attaquer aux mentalités. Et là, bon courage.

    Moi le premier, je vais citer mon exemple d’utilisation de la voiture :
    Je réside en petite couronne parisienne, à moins de 8km de Paris.
    Ma commune compte 20 000 habitants.
    J’utlise la voiture pour :

    • aller faire mes courses : supermarché à 3,5km - 11mn en voiture ; 40mn en bus (2 bus)
    • aller au boulot : 7km - 18mn en voiture ; 1h en bus (2 bus) ; 20mn en vélo (je le fais quand météo clémente)
    • aller voir les amis : distances variables mais clairement + rapide en voiture qu’en RER/bus, sans compter la praticité d’une voiture.

    Par conséquent, quand je me déplace en voiture, j’en profite aussi pour faire des crochets à droite à gauche dans ma commune, pour récupérer un colis, faire 1 ou 2 achats. J’ai forcément besoin de me garer, ne serait-ce que 10mn.

    Le réseau de transports en commun est ridicule.
    On ne raisonne pas en terme de centre par commune mais de centre de métropole.
    Ici, le centre, c’est Paris. Donc OK on a un réseau du centre (Paris) vers l’extérieur (banlieue) mais rien de sérieux de banlieue à banlieue. Et de toute façon, ce réseau ne fonctionne pas pour répondre aux besoins de la population.

    Alors OK on peut limiter la vitesse en ville, on peut créer des parkings relais (qui resteront vides), créer des pistes cyclables (qui seront peu utilisées), créer un péage à l’entrée des agglomérations.
    Je ne suis pas certain que ce soit la meilleure méthode.

  • gregoiremarty
    le 05/02/2022 à 13:05

    Bonjour Paul,

    Avant de te répondre sur ce qui pourrait compléter cette motion pour en rendre le résultat pratique plus fluide, je vais préciser que mon cadre de vie est strictement le même que le tien : petite couronne à l’extérieur de Paris, boulot dans Paris, etc etc.
    Sauf que ! Je n’ai pas de voiture. Je commande donc mes courses en ligne (livraison le jour de la commande), je vais au taf en transports en commun (avant je faisais train + métro = 45min, maintenant juste métro en 40min), et je vais voir mes potes et proches en transports également.

    Même si j’ai toujours fait ma vie sans voiture (je n’ai même pas le permis), je concède volontiers la difficulté du changement de mode de vie, de mode de déplacement, lors qu’on a une routine huilée, des timings calculés et une vie harmonisée sur ces éléments qui finalement cadrent beaucoup notre temps libre, notre rythme et forcément un peu notre épanouissement.
    Je comprends donc la difficulté de voir arriver une telle motion en pratique, avec tout le chamboulement que ça pourrait donner dans dans la vie de millions de personnes. Ça ne sera pas facile, clairement.

    Le Covid non plus, ça n’a pas été facile. Ça ne l’est toujours pas d’ailleurs. Pourtant, en quelques jours seulement lors du premier confinement, le télétravail était mis en place, les gens changeaient d’habitude, se remettaient au sport, utilisaient moins les transports et davantage le vélo ou les mobilités électriques légères. Les entreprises y ont parfois vu du bon. Quelques unes d’entre elles sont désormais à 100% télétravail à vie (je pense à Spotify par exemple), modèle qui existait déjà avant l’arrivée du virus d’ailleurs (comme pour Bandcamp par exemple).

    Bref, les modèles peuvent évoluer et la capacité de rebond et d’adaptation des individus et du groupe de manière générale ne doit pas être sous-estimée.

    Maintenant dans la pratique, que peut-on faire politiquement, institutionnellement pour que l’application de cette motion (qui sonnerait le début de la fermeture du monde des voitures) se fasse avec l’ouverture d’un monde d’une autre mobilité, la plus adaptée possible ?
    Quand je dis adaptée, je parle d’une adaptation aux urgences environnementales et sociales, notamment.

    Tu soulèves plusieurs problèmes, que je trouve pertinents. Mais celui qui me parait le plus grand, c’est je cite :

    Je suis d’accord, il faut développer les moyens de transports entre les petites villes et banlieues, en prenant en considération ce besoin de connexion, et les facteurs environnementaux et sociaux. Ça peut-être une idée de motion complémentaire à celle ci.

    En tout cas, je comprends qu’on puisse être frileux devant une telle motion / un tel amendement. Mais je pense vraiment qu’une motion complémentaire en réponse aux craintes directes que tu exposes ici n’est pas hors de portée du PP dans les mois à venir.

  • Paul_G
    le 05/02/2022 à 20:18

    On fait le même constat.
    Je suis sans doute plus fermé sur le principe de cette motion mais j’ai ce côté terre-à-terre et là on est clairement dans l’utopie.
    Et je ne veux pas qu’on se trompe de combat. L’écologie oui, décarboner notre quotidien oui, mais pas à tout prix, et surtout pas en s’attaquant aux simples citoyens qui possèdent une voiture, ce qui en ferait des ennemis de l’écologie.

    Mon avis, c’est de passer au maximum vers d’autres types de mobilités, et d’apprendre aux gens à utiliser ces modes nouveaux (et non alternatifs car alternatif se réfère à la voiture, or elle ne doit plus être la référence). Une fois qu’une minorité utilisera la voiture, alors là on pourra envisager d’aller plus loin.

    Alors oui, cette fameuse minorité existe, mais à l’échelle d’un quartier, d’un arrondissement parisien peut-être. Certainement pas à l’échelle d’une commune classique de - 100 000 habitants.

  • Bibo
    le 05/02/2022 à 21:38

    Pour moi l’utopie cest de croire quon va pouvoir sen sortir sans prendre de mesures drastiques.

  • MaMoMar
    le 06/02/2022 à 13:11

    « Le Parti Pirate propose l’interdiction de la circulation des voitures individuelles dans les villes (au sens administratif) de plus de 100 000 habitants. »

    Qu’est-ce qu’on entend par-là ? Interdiction de tout véhicule individuel à 4 roues sur le territoire communal de toute ville de plus de 100 000 habitants ? Même quand elle fait 200km² ?

  • Paul_G
    le 06/02/2022 à 16:20

    S’en sortir de quoi ?

    De la pollution ? Des embouteillages ?

    Elle a bon dos la pollution des particuliers en centre ville.

    Réduisons déjà la flotte de véhicules ultra polluant comme les vieux car / poids lours, réduisons le fret camionné au profit du ferroviaire, rénovons les systèmes de chaufferie des logements collectifs, interdisons les feux de cheminée, développons les transports en commun, interdisons les véhicules qui ne font que passer par le centre sans s’y arrêter…

  • Bibo
    le 06/02/2022 à 17:52

    Du dérèglement climatique ?
    En plus de ce que tu as cité.

    Faux dilemme, l’un n’empêche pas l’autre.

  • gregoiremarty
    le 06/02/2022 à 19:40

    Hello Paul,

    Effectivement, tu as raison, tous ces points sont à développer, et pourraient faire l’objet de points de programme au PP.

    En revanche, la motion commentée ici n’est pas incompatible avec tes propositions. Sans doute même tout à fait complémentaire.

    Je rejoins Bibo quand il dit que l’utopie c’est de croire qu’on peut encore soutenir le modèle de transport individuel actuel, et le monde des voitures.
    Parallèlement, je te rejoins quand tu dis qu’il faut bosser sur les solutions de demain, qui devront être mises en place avec fluidité autour de la fin des voitures.

    L’allergie pure à cette motion ne me parait donc pas justifiée. :slight_smile:

  • chr.hugon
    le 08/02/2022 à 18:41

    Dans les villes où la ZFE s’applique déjà, il y a vraiment un problème de travailleurs pauvres et d’insuffisance de transports alternatifs. À Marseille, par exemple, il y a tout un travail pour aider les gens que ce règlement met en difficulté.
    Ce serait encore pire avec une interdiction. Il ne s’agit pas d’un problème de liberté individuelle, mais de modèle de société. Il faut rendre la voiture inutile en centre ville pour la faire disparaitre.

  • Sabrina
    le 08/02/2022 à 18:51

    D’accord avec Christophe. Et repenser les liaisons entre zones urbaines, et zones suburbaines ; les raisons et modalités de déplacement.
    L’interdiction de la voiture individuelle est punitive en l’état des réseaux de transport en commun, de l’absence de commerces de proximité, de l’éloignement des structures médicales, et des zones d’activités

  • matbesancon
    le 08/02/2022 à 19:23

    La proposition initiale propose 10 ans pour mettre en oeuvre une ville sans voiture, dont 5 ans pour mettre en place l’infrastructure.

    Je suis d’accord qu’il ne faut pas créer une écologie de classe, par contre on ne peut pas espérer régler des problèmes urgents, urbains climatiques et sociaux, sans des mesures qui vont transformer le tissu urbain. L’interdiction graduelle de la voiture en est une, le développement immobilier encourageant densité et mixité des types de construction une autre. Ça rejoint aussi ce que dit @Sabrina, ça n’est pas à territoire fixe que la voiture peut être supprimée mais en changeant le territoire

  • Sabrina
    le 08/02/2022 à 19:26

    Totalement d’accord, mais je trouve injuste dans ton amendement que tu prévoies la « limitation des accès au centre ville aux résidents », qui devraient aussi se voir interdire de circuler en voiture et garer celles qu’ils ont à l’extérieur du centre-ville comme les autres.

  • Bibo
    le 12/02/2022 à 13:30

    Simplement pour rappeler que mon amendement n’a pas de sens dans l’état actuel des choses, comme je l’ai déjà exprimé, qu’il faut la prendre dans le contexte d’une refonte complète de nos modes de transports, d’une réorganisation des déplacements pour le travail, les loisirs, les achats, qui auront lieu de toute façon, qu’on le veuille ou non. Pour moi, le temps d’application doit permettre à la société de s’adapter autour de ça et anticiper ce qui sera inévitable.

    Quelques rappels fondamentaux :

    • Nous ne pourrons plus avoir de voitures individuelles à un certain moment dans le futur au vu du coup en ressource du gazole et des batteries
    • Il ne s’agit pas là d’exclure toutes les voitures, mais bien les voitures INDIVIDUELLES
    • Je suis certains que tout un tas d’entreprises et de collectivités sont prêtes à penser des systèmes de flottes de voitures partagées, pour le plus grand plaisir de tous, chose déjà en place dans quelques villes à l’étranger : You Don't Need to Own a Car (If You Don't Drive to Work) - YouTube
    • Cette mesure ou toute mesure similaire générera de toute façon des mouvements de redistribution des circuits de commerces (comme l’abération des zone commerciales en périphérie des villes) du type et des lieux de travail.

    Simplement pour rappeler qu’il me manque un soutien pour l’amendement, vous pouvez vous manifester ici, en MP (discord/discourse), ou directement sur congressus en demandant à devenir co-auteur : Congressus : Session Février 2022 - Assemblée Permanente - Amendement pour Pouvoir vivre en ville sans voitures individuelles - Version Bibo - interdiction