Le droit à manifester est clairement inscrit dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, article 20 : « Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques ».
Ce droit est largement remis en cause par la législation française. Cette législation, très imparfaite, laisse le champ libre aux préfets, sous la direction directe de l'État qui oriente ses décisions en fonction du ministre de l'Intérieur, et donc du Gouvernement.
Le résultat, c'est qu'en France, nous n'avons pas le droit de manifester librement. Et ce fait malheureux est largement confirmé par l'actualité de ces derniers mois.
Les violences policières vécues lors des manifestations prennent trop souvent pour justification cette interdiction qui va à l'encontre des Droits de l'Homme que notre Constitution s'engage à respecter dans son préambule :
"Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004."
Les manifestations sont déclarées illégales en France pour un certain nombre de raisons récurrentes :
Leur caractère supposé illégal justifié par l'obligation de devoir déposer une déclaration préalable en préfecture pour toute organisation de manifestation.
Amnesty l'explique ainsi :
Une manifestation n’a certes pas besoin d’être autorisée pour être légale, mais sa déclaration est obligatoire. La loi française ne le dit pas tel quel, mais une manifestation non déclarée devient en fait illégale, ce qui revient à faire de la déclaration préalable une sorte de mécanisme d’autorisation.
Leur caractère potentiellement dangereux, laissé au jugement de la préfecture elle-même, qui peut justifier une interdiction pure et simple pour une manifestation d'exister.
En France, le droit donne un pouvoir trop large aux autorités pour interdire des manifestations dès qu’elles estiment que celle-ci est de nature à troubler l’ordre public.
Cette formulation laisse trop de marge aux maires ou aux préfets pour interdire, car l’atteinte à l’ordre public n’a pas besoin d’être vraiment prouvée, des « craintes » ou un risque théorique sont suffisants.
La mise en place d'un État d'urgence, qu'il soit dû au terrorisme ou à des conditions sanitaires non favorables à une proximité physique des personnes. On voit bien trop souvent nos droits et nos libertés être limités pour des raisons qui ne le justifient pas, et sur des durées bien trop longues. La liberté implique la responsabilité de chacun, les Pirates sont libres refusent de se soumettre à des lois liberticides si celles-ci sont abusives. C'est trop souvent le cas.
J'ajoute donc une proposition issue de ma courte réflexion (une semaine à peine) mais qui a vocation à s'étoffer (ou à disparaitre, je ne me vexerai pas) au fil des échanges que nous aurons au cours des deux semaines de débat.
## Pour la fin du contrôle au faciès
Le Parti Pirate soutient le projet de loi proposant la mise en place d’un récépissé dans le cadre d’un contrôle d’identité.
À consulter ici : http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b0520_proposition-loi# Ce projet de loi se compose ainsi :
> Article 1er Au premier alinéa de l’article 78‑2 du code de procédure pénale, le mot : « plausibles » est remplacé par les mots : « objectives et individualisées » ;
> Article 2 Le même article du même code est complété par deux alinéas ainsi rédigés : « Les contrôles d’identité réalisés en application de cet article donnent lieu, à peine de nullité, à l’établissement d’un document nommé « récépissé de contrôle d’identité », spécifiant le motif du contrôle, le numéro d’identification individuel du fonctionnaire ou de l’agent, ainsi que les modalités de garantie de l’anonymat des personnes contrôlées. Ce dispositif est mis en œuvre dans les conditions prévues à l’alinéa ci‑dessous. « À titre expérimental, pour une durée maximale d’un an, l’établissement des récépissés de contrôle d’identité mentionnés à l’alinéa précédent peut être mis en œuvre dans les communes qui en formulent la demande auprès de l’autorité administrative compétente. Un décret en Conseil d’État précise les conditions d’application du présent article. Cette expérimentation fait l’objet d’un bilan transmis au Parlement évaluant l’opportunité d’une généralisation de ce dispositif. ».
> Article 3 La présente loi est applicable en Nouvelle‑Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis‑et‑Futuna.
## Pour la fin du plaquage ventrale
Le parti pirate soutient le projet de loi proposant l’interdiction des techniques d’immobilisation létales : le décubitus ventral et le pliage ventral. À consulter ici : http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b2606_proposition-loi# Ce projet de loi se compose ainsi :
> Au début du chapitre Ier du titre IV du livre Ier du code de la sécurité intérieure, il est ajouté un article L. 141 ainsi rédigé : « Art. L. 141. – Il est interdit à toute personne exerçant des missions ou activités de sécurité de recourir aux techniques d’immobilisation qui auraient pour effet d’entraver les voies respiratoires ou pouvant mener à l’asphyxie, telles que le pliage et le plaquage ventral. »
## Pour une doctrine du maintien de l'ordre fondée sur le dialogue
Le Parti Pirate propose une réforme de la doctrine du maintien de l'ordre des manifestations et encourage une démilitarisation des forces de l'ordre. Cette réforme impliquerait notamment l'interdiction de l'utilisation des Lanceurs de Balles de Défense (LBD). Cette réforme devra induire un retour nécessaire vers des négociations préalables avec les manifestants, un évitement des confrontations et des contacts, la protection des populations manifestantes. Elle devra également proposer des solutions pour améliorer les échanges entre forces de l'ordre et manifestants durant les manifestations, vers une désescalade des violences, une médiation systématique.
Les travaux d'une telle réforme pourront s'appuyer sur les échanges ayant eu lieu au Sénat sur cette question : http://www.senat.fr/cra/s20200218/s20200218_5.html
## Pour un véritable droit à manifester
Le Parti Pirate regrette que le droit à manifester, qui figure à l'article 20 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, elle même indiquée en préambule de la Constitution de 1958, soit à ce point entravé en France.
Nous proposons de transformer l'obligation de déclaration en Préfecture en une simple recommandation de déclaration à effectuer au sein d'un organisme qui ne dépend pas de l'État et dont le rôle est exclusivement de recenser les manifestations déclarées, limitant le pouvoir de l'État à entraver ce droit.
Nous militons pour que ce droit à manifester ne fasse plus l'objet d'entraves par la mise en place de mesures sécuritaires abusives et injustifiées. Les autorités ne peuvent être seules juges de la possibilité d'atteinte à l'ordre public d'une manifestation, aussi nous proposons la mise en place d'une commission paritaire composée de membres des autorités et de personnes issues de la société civile tirées au sort localement qui auront la responsabilité de juger du caractère dangereux d'une manifestation.
Nous demandons la mise à disposition automatique de personnel civil non armé en charge du service d'ordre et de la médiation pour toute manifestation déclarée auprès des organismes compétents.
## Pour une réforme de l'IGPN
Le Parti Pirate proposer de réformer l'IGPN afin de détacher cette institution du ministère de l'Intérieur et d'y inclure du personnel non issu de l'institution policière : Magistrats, représentants de la société civile...
Cette réforme pourra s'appuyer sur le modèle Belge : https://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_P
Pour la fin du contrôle au faciès
Le Parti Pirate soutient le projet de loi proposant la mise en place d’un récépissé dans le cadre d’un contrôle d’identité.
Article 1er
Au premier alinéa de l’article 78‑2 du code de procédure pénale, le mot : « plausibles » est remplacé par les mots : « objectives et individualisées » ;
Article 2
Le même article du même code est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« Les contrôles d’identité réalisés en application de cet article donnent lieu, à peine de nullité, à l’établissement d’un document nommé « récépissé de contrôle d’identité », spécifiant le motif du contrôle, le numéro d’identification individuel du fonctionnaire ou de l’agent, ainsi que les modalités de garantie de l’anonymat des personnes contrôlées. Ce dispositif est mis en œuvre dans les conditions prévues à l’alinéa ci‑dessous.
« À titre expérimental, pour une durée maximale d’un an, l’établissement des récépissés de contrôle d’identité mentionnés à l’alinéa précédent peut être mis en œuvre dans les communes qui en formulent la demande auprès de l’autorité administrative compétente. Un décret en Conseil d’État précise les conditions d’application du présent article. Cette expérimentation fait l’objet d’un bilan transmis au Parlement évaluant l’opportunité d’une généralisation de ce dispositif. ».
Article 3
La présente loi est applicable en Nouvelle‑Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis‑et‑Futuna.
Au début du chapitre Ier du titre IV du livre Ier du code de la sécurité intérieure, il est ajouté un article L. 141 ainsi rédigé :
« Art. L. 141. – Il est interdit à toute personne exerçant des missions ou activités de sécurité de recourir aux techniques d’immobilisation qui auraient pour effet d’entraver les voies respiratoires ou pouvant mener à l’asphyxie, telles que le pliage et le plaquage ventral. »
Pour une doctrine du maintien de l'ordre fondée sur le dialogue
Le Parti Pirate propose une réforme de la doctrine du maintien de l'ordre des manifestations et encourage une démilitarisation des forces de l'ordre. Cette réforme impliquerait notamment l'interdiction de l'utilisation des Lanceurs de Balles de Défense (LBD).
Cette réforme devra induire un retour nécessaire vers des négociations préalables avec les manifestants, un évitement des confrontations et des contacts, la protection des populations manifestantes. Elle devra également proposer des solutions pour améliorer les échanges entre forces de l'ordre et manifestants durant les manifestations, vers une désescalade des violences, une médiation systématique.
Le Parti Pirate regrette que le droit à manifester, qui figure à l'article 20 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, elle même indiquée en préambule de la Constitution de 1958, soit à ce point entravé en France.
Nous proposons de transformer l'obligation de déclaration en Préfecture en une simple recommandation de déclaration à effectuer au sein d'un organisme qui ne dépend pas de l'État et dont le rôle est exclusivement de recenser les manifestations déclarées, limitant le pouvoir de l'État à entraver ce droit.
Nous militons pour que ce droit à manifester ne fasse plus l'objet d'entraves par la mise en place de mesures sécuritaires abusives et injustifiées. Les autorités ne peuvent être seules juges de la possibilité d'atteinte à l'ordre public d'une manifestation, aussi nous proposons la mise en place d'une commission paritaire composée de membres des autorités et de personnes issues de la société civile tirées au sort localement qui auront la responsabilité de juger du caractère dangereux d'une manifestation.
Nous demandons la mise à disposition automatique de personnel civil non armé en charge du service d'ordre et de la médiation pour toute manifestation déclarée auprès des organismes compétents.
Pour une réforme de l'IGPN
Le Parti Pirate proposer de réformer l'IGPN afin de détacher cette institution du ministère de l'Intérieur et d'y inclure du personnel non issu de l'institution policière : Magistrats, représentants de la société civile...
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L. 141. \u2013 Il est interdit a\u0300 toute personne exerc\u0327ant des missions ou activite\u0301s de se\u0301curite\u0301 de recourir aux techniques d\u2019immobilisation qui auraient pour effet d\u2019entraver les voies respiratoires ou pouvant mener a\u0300 l\u2019asphyxie, telles que le pliage et le plaquage ventral. \u00bb\n\n## Pour une doctrine du maintien de l'ordre fond\u00e9e sur le dialogue\n\nLe Parti Pirate propose une r\u00e9forme de la doctrine du maintien de l'ordre des manifestations et encourage une d\u00e9militarisation des forces de l'ordre. Cette r\u00e9forme impliquerait notamment l'interdiction de l'utilisation des Lanceurs de Balles de D\u00e9fense (LBD). \nCette r\u00e9forme devra induire un retour n\u00e9cessaire vers des n\u00e9gociations pr\u00e9alables avec les manifestants, un \u00e9vitement des confrontations et des contacts, la protection des populations manifestantes. Elle devra \u00e9galement proposer des solutions pour am\u00e9liorer les \u00e9changes entre forces de l'ordre et manifestants durant les manifestations, vers une d\u00e9sescalade des violences, une m\u00e9diation syst\u00e9matique. \n\nLes travaux d'une telle r\u00e9forme pourront s'appuyer sur les \u00e9changes ayant eu lieu au S\u00e9nat sur cette question : http:\/\/www.senat.fr\/cra\/s20200218\/s20200218_5.html\n\n## Pour un v\u00e9ritable droit \u00e0 manifester\n\nLe Parti Pirate regrette que le droit \u00e0 manifester, qui figure \u00e0 l'article 20 de la D\u00e9claration Universelle des Droits de l'Homme, elle m\u00eame indiqu\u00e9e en pr\u00e9ambule de la Constitution de 1958, soit \u00e0 ce point entrav\u00e9 en France. \n\nNous proposons de transformer l'obligation de d\u00e9claration en Pr\u00e9fecture en une simple recommandation de d\u00e9claration \u00e0 effectuer au sein d'un organisme qui ne d\u00e9pend pas de l'\u00c9tat et dont le r\u00f4le est exclusivement de recenser les manifestations d\u00e9clar\u00e9es, limitant le pouvoir de l'\u00c9tat \u00e0 entraver ce droit.\n\nNous militons pour que ce droit \u00e0 manifester ne fasse plus l'objet d'entraves par la mise en place de mesures s\u00e9curitaires abusives et injustifi\u00e9es. Les autorit\u00e9s ne peuvent \u00eatre seules juges de la possibilit\u00e9 d'atteinte \u00e0 l'ordre public d'une manifestation, aussi nous proposons la mise en place d'une commission paritaire compos\u00e9e de membres des autorit\u00e9s et de personnes issues de la soci\u00e9t\u00e9 civile tir\u00e9es au sort localement qui auront la responsabilit\u00e9 de juger du caract\u00e8re dangereux d'une manifestation. \n\nNous demandons la mise \u00e0 disposition automatique de personnel civil non arm\u00e9 en charge du service d'ordre et de la m\u00e9diation pour toute manifestation d\u00e9clar\u00e9e aupr\u00e8s des organismes comp\u00e9tents.\n\n## Pour une r\u00e9forme de l'IGPN\n\nLe Parti Pirate proposer de r\u00e9former l'IGPN afin de d\u00e9tacher cette institution du minist\u00e8re de l'Int\u00e9rieur et d'y inclure du personnel non issu de l'institution polici\u00e8re : Magistrats, repr\u00e9sentants de la soci\u00e9t\u00e9 civile... \n\nCette r\u00e9forme pourra s'appuyer sur le mod\u00e8le Belge : https:\/\/fr.wikipedia.org\/wiki\/Comit%C3%A9_P","mot_explanation":"Le droit \u00e0 manifester est clairement inscrit dans la D\u00e9claration Universelle des Droits de l'Homme, article 20 : \u00ab Toute personne a droit \u00e0 la libert\u00e9 de r\u00e9union et d'association pacifiques \u00bb.\n\nCe droit est largement remis en cause par la l\u00e9gislation fran\u00e7aise. Cette l\u00e9gislation, tr\u00e8s imparfaite, laisse le champ libre aux pr\u00e9fets, sous la direction directe de l'\u00c9tat qui oriente ses d\u00e9cisions en fonction du ministre de l'Int\u00e9rieur, et donc du Gouvernement. \nLe r\u00e9sultat, c'est qu'en France, nous n'avons pas le droit de manifester librement. Et ce fait malheureux est largement confirm\u00e9 par l'actualit\u00e9 de ces derniers mois.\n\nLes violences polici\u00e8res v\u00e9cues lors des manifestations prennent trop souvent pour justification cette interdiction qui va \u00e0 l'encontre des Droits de l'Homme que notre Constitution s'engage \u00e0 respecter dans son pr\u00e9ambule : \n\n```\n\"Le peuple fran\u00e7ais proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souverainet\u00e9 nationale tels qu'ils ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9finis par la D\u00e9claration de 1789, confirm\u00e9e et compl\u00e9t\u00e9e par le pr\u00e9ambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs d\u00e9finis dans la Charte de l'environnement de 2004.\" \n```\n\nLes manifestations sont d\u00e9clar\u00e9es ill\u00e9gales en France pour un certain nombre de raisons r\u00e9currentes : \n\n- Leur caract\u00e8re suppos\u00e9 ill\u00e9gal justifi\u00e9 par l'obligation de devoir d\u00e9poser une d\u00e9claration pr\u00e9alable en pr\u00e9fecture pour toute organisation de manifestation.\n\nAmnesty l'explique ainsi : \n\n```\nUne manifestation n\u2019a certes pas besoin d\u2019\u00eatre autoris\u00e9e pour \u00eatre l\u00e9gale, mais sa d\u00e9claration est obligatoire. La loi fran\u00e7aise ne le dit pas tel quel, mais une manifestation non d\u00e9clar\u00e9e devient en fait ill\u00e9gale, ce qui revient \u00e0 faire de la d\u00e9claration pr\u00e9alable une sorte de m\u00e9canisme d\u2019autorisation.\n```\nhttps:\/\/www.amnesty.fr\/focus\/tout-savoir-sur-le-droit-de-manifester-en-france \n\n- Leur caract\u00e8re potentiellement dangereux, laiss\u00e9 au jugement de la pr\u00e9fecture elle-m\u00eame, qui peut justifier une interdiction pure et simple pour une manifestation d'exister. \n\n```\nEn France, le droit donne un pouvoir trop large aux autorit\u00e9s pour interdire des manifestations d\u00e8s qu\u2019elles estiment que celle-ci est de nature \u00e0 troubler l\u2019ordre public.\n\nCette formulation laisse trop de marge aux maires ou aux pr\u00e9fets pour interdire, car l\u2019atteinte \u00e0 l\u2019ordre public n\u2019a pas besoin d\u2019\u00eatre vraiment prouv\u00e9e, des \u00ab craintes \u00bb ou un risque th\u00e9orique sont suffisants.\n```\nhttps:\/\/www.amnesty.fr\/focus\/tout-savoir-sur-le-droit-de-manifester-en-france\n\n- La mise en place d'un \u00c9tat d'urgence, qu'il soit d\u00fb au terrorisme ou \u00e0 des conditions sanitaires non favorables \u00e0 une proximit\u00e9 physique des personnes. On voit bien trop souvent nos droits et nos libert\u00e9s \u00eatre limit\u00e9s pour des raisons qui ne le justifient pas, et sur des dur\u00e9es bien trop longues. La libert\u00e9 implique la responsabilit\u00e9 de chacun, les Pirates sont libres refusent de se soumettre \u00e0 des lois liberticides si celles-ci sont abusives. 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