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Assemblée Permanente
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Débat et construction

Un don du sang sans discrimination de genre ou de sexualité des donneurs.

Ouzbek - Macavity, farlistener, synthetiser, Emanuelo, Deeoon, Phokopi, leonhfr, Dadourlou, feletan, Bayona, Ferguson, Mouguche

Jusqu’en 2016, il était interdit aux hommes non-hétérosexuels de donner leur sang lors des différentes collectes organisées par l’Établissement Français du Sang (EFS). Depuis lors, la législation le permet, à condition que le dernier rapport homosexuel soit daté d’un an minimum. De nombreuses personnes se battent donc pour abolir cette règle d’un an d’abstinence sexuelle, abolition qui avait été proposée à l’Assemblée nationale en 2018 mais avait été finalement refusée, malgré le soutien de nombreuses personnalités et associations.

Cette règle obsolète, originellement présente pour limiter les risques de donneurs atteints du VIH, stigmatise les donneurs non-hétérosexuels. Pourtant, l’immense majorité des hommes non-hétérosexuels ne présentent pas de risques de contamination par le VIH, ce qui conduit une partie d’entre eux à mentir pour pouvoir donner leur sang, tandis que d’autres se résignent à ne pouvoir donner. En parallèle à cela, beaucoup luttent pour gagner ce droit.

Par ailleurs, l’EFS appelle régulièrement les citoyens à donner leur sang, et se trouve régulièrement en situation de pénurie, pénurie provoquée notamment par les filtres trop nombreux bloquant l’accès au don à une partie de la population.

En accord avec nos principes de respect de la vie privée et de solidarité, autoriser le don du sang indépendamment de la sexualité ou du genre des donneurs de sang permettrait de mettre fin à cette stigmatisation, et relâcherait par là-même la pression mise sur les stocks sanguins de l’EFS.



Ajout au programme “Santé” de la phrase suivante : Le Parti Pirate souhaite mettre fin aux critères discriminants de genre et de sexualité en ce qui concerne les dons de sang, les dons de plaquettes et les dons de plasma.


0 argument pour

1 argument contre

  • Joh
    le 13/06/2019 à 15:36

    Comme je l'ai détaillé et sourcé sur discourse, il semblerait que la proportion de personnes infectées par le VIH par des rapports sexuels homosexuels masculins soit trop importante (presque la moitié) pour que cela ne porte pas un risque considérable aux receveurs. Peut être que cela mènerait à une injustice encore plus grande que de vouloir résoudre cette discrimination?

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  • jarran29
    le 13/06/2019 à 20:51

    La question n'est pas là. La question devrait être "Parmi les infectés par le VIH, y a-t-il une plus grande proportion d'homo qui l'ignore que parmi les hétéros?".

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  • Ouzbek
    le 14/06/2019 à 01:39

    Même si la moitié des personnes atteintes du VIH l'ont été via des rapports homosexuels, l'immense majorité des personnes ayant des rapports homosexuels n'en sont pas atteints. En outre, il y a des contrôles avant de soumettre le sang prélevé à des patients, et justement, comme l'EFS effectue ces contrôles, les personnes qui ne savent pas qu'elles sont infectées en seront informées (ce qui est bon pour eux), tandis que les personnes non infectées auront enfin l'occasion de donner leur sang (ce qui sera bon pour les patients).

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  • Mouguche
    le 16/06/2019 à 14:17

    @jarran29 la réponse est oui


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