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Éducation, culture, recherche et connaissance libre - Science



Nous luttons pour créer des connaissances de manière efficace et transparente, sans obstacles artificiels à leur diffusion. Par conséquent, nous soutenons pleinement la transition vers la science ouverte dans toutes les branches de la recherche.

Les résultats scientifiques financés par les contribuables doivent être publiés dans des revues spécialisées à libre accès. Le statu quo des éditeurs commerciaux qui s'approprient des œuvres créées par des institutions publiques doit prendre fin et les résultats doivent être accessibles à tous.

L'accent excessif mis sur la bibliométrie a conduit à une situation dans laquelle il est difficile de suivre l'évolution actuelle de son propre domaine en raison de la nécessité de filtrer des informations utiles dans une quantité énorme de publications, souvent remplies d'allégations grandiloquentes ou même de résultats non reproductibles. Par conséquent, les fonds publics doivent être alloués non seulement à la production de résultats scientifiques originaux, mais également à leur vérification et à leur agrégation de manière facilement accessible (par exemple, maintenir un wiki pour une branche scientifique donnée, cf.).

Nous devons introduire un financement important pour le développement de logiciels scientifiques gratuits (open source).


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1 argument contre

  • Macavity
    le 09/01/2019 à 21:59

    L'ouverture des publications scientifiques et de leur résultats est une bonne chose, mais nécessite à mes yeux plus d'examen que de déclarer que les journaux privés doivent mourir et que tout doit être open-source. Par exemple, les bons articles publiés dans une revue payante prestigieuse sont régulièrement récompensés par des prix, pour les auteurs et leurs projets, avec une partie (trop faible j'en conviens) des profits des éditeurs; à contrario, pour publier dans une revue open-source, il faut payer. Le tout accessible est le but à atteindre, mais il faudra plus que des vœux pieux pour que le monde de la recherche suive à mon avis.

    Mais ce n'est même pas le plus problématique puisqu'à mes yeux les vrais problèmes sont dans le deuxième paragraphe. Je ne comprends pas en quoi la place de la bibliographie serait trop grande, ni en quoi il est si difficile de suivre ce qui se publie dans son domaine de recherche. Bien pire, créer une agrégation des résultats, que je suppose représenter une sorte de vérité scientifique du moment et approuvée étatiquement, me parait une extrêmement mauvaise idée. Oui les études de reproductibilité manquent cruellement, mais si elles manquent c'est d'abord parce que cela représente un énorme travail à l'intérêt académique limité et au prestige inexistant qui n'attirera aucun financement (y compris dans le public) aucun financement; mais c'est aussi parce que tout ce travail de vérification est mécaniquement effectué lors des recherches proches, effectivement basées sur cette bibliographie supposée "excessive" qui est en fin de compte validée ou invalidée assez rapidement. Oui les reviews synthétiques manquent, oui certains articles exagérés font parfois perdre du temps quand on se rend compte en essayant de se baser dessus qu'une partie est imprécise parfois délibérément, mais non, mille fois non, mâcher une partie essentielle du travail de recherche qui est la confrontation de la bibliographie disponible en créant des organismes chargés d'établir la vérité scientifique n'est pas la solution.

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